René Ricol, commissaire général de l’investissement et ex-médiateur du crédit, vient d’ entrer au conseil de surveillance d’Areva pour coprésider le comité d’audit.
En nommant un proche comme administrateur du groupe nucléaire, Nicolas Sarkozy entend faire la lumière sur la situation financière du leader mondial du nucléaire.
L’Elysée entend faire un point précis, notamment sur le chantier de l’EPR, actuellement en construction en Finlande et annoncé comme un gouffre financier, et celui de l’usine d’enrichissement d’uranium Georges-Besse II, au Tricastin.
Concernant Tricastin, EDF songe à s’approvisionner en Russie pour diminuer ses coûts, ce qui ne serait pas sans poser la question de la rentabilité de l’usine, dont les coûts s’élèvent à près de 3 milliards d’euros.
L’enjeu de cette nomination est de rétablir le calme à l’heure de la négociation de l’entrée de trois nouveaux investisseurs dans le capital d’Areva (Mitsubishi, le fonds souverain du Koweit et celui du Qatar).