Les salariés de l’usine Areva de Saint-Marcel, premier site industriel du groupe nucléaire, ont voté la fin de la grève en assemblée générale et ils ont repris le travail après un accord sur les salaires.
Les négociations ont fini « tard dans la nuit et débouché sur une prime de 200 euros net. La direction s’est aussi engagée à revoir les critères d’intéressement », a indiqué Jacques Masdebail, délégué syndical central CGT chez Areva.
Par ailleurs, la direction « a accepté le principe de transparence sur les primes versées sur l’établissement et d’avancer les prochaines négociations à juin ou juillet plutôt qu’en fin d’année, calendrier qui aboutissait à ce que les augmentations ne soient distribués qu’en février », a ajouté M. Masdebail.
L’assemblée générale a voté à une majorité des trois quarts environ pour reprendre le travail, en considérant que c’est une avancée, l’apaisement sera sans doute progressif », a ajouté la même source.
La direction a confirmé que le travail a repris après un accord trouvé tard dans la nuit sur les salaires, qu’elle n’a pas souhaité commenter.
Un autre conflit s’était achevé à la mi-février chez Cezus, filiale d’Areva à Montreuil-Juigné (Maine-et-Loire), après dix jours de grève et un accord sur une hausse générale des salaires de 1,7% avec un « talon » (hausse minimum pour tous les salariés, ndlr) de 38 euros par mois.
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