Science sans conscience n’est-il que ruine de l’âme ?
A l’heure des OGM, des nanotechnologies, du nucléaire, du changement climatique et de la grippe A – H1N1, le principe de précaution est plus que jamais d’actualité.
Touchant simultanément à la santé, à l’environnement et au bonheur, ce principe éthique, institué dans les racines du développement durable, précise la réserve à avoir devant un problème dont on ne connait pas précisément les conséquences possibles.
Une belle avancée a priori, mais qui souffre aussi de quelques travers.
Le principe de précaution explique que « l’absence de certitude, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommage grave et irréversible à l’environnement, à un coût économiquement acceptable » selon la définition de la loi Barnier de 1995. Cette définition est volontairement transversale pour prendre en compte tous les aspects possibles (médical, environnemental, social…) et assez large pour pouvoir s’adapter à un grand nombre de cas de figure.
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