Areva débute la semaine sur une note négative.
En repli de 0,57% à 368,45 euros, le certificat d’investissement du groupe nucléaire public est pénalisé par la déclaration du directeur général de Total Christophe de Margerie selon laquelle sa compagnie n’investira pas dans Areva.
« Après l’avoir envisagé, nous n’investirons pas dans Areva », a dit le dirigeant dans une interview accordée au « Journal du Dimanche ».
« Nous avons clairement l’ambition d’entrer dans ce secteur (nucléaire) mais comme investisseur-exploitant ».
Dans ce cadre, « nous souhaitons monter des projets avec Areva, mais nous n’excluons pas de monter d’autres partenariats internationaux », a précisé Christophe de Margerie.
Total veut donc surmonter l’échec enregistré fin décembre de l’appel d’offre à Abu Dhabi pour la construction de deux réacteurs nucléaires. La major pétrolière s’était associée dans ce projet avec EDF, Areva et GDF Suez.
Si Total abandonne son idée d’investir dans Areva, trois candidats sont cependant susceptibles d’entrer au capital du groupe public : selon « Le Figaro », le japonais Mitsubishi, le fonds souverain du Qatar ainsi que celui du Koweït sont actuellement en discussion avec l’Etat, en vue de l’ouverture du capital prévue au printemps.