Lors d’une visite au laboratoire LBCPB de l’Université Paris-sud XI et du CNRS, Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, a rappelé que les débats devaient permettre de réfléchir à la possible toxicité des nanotechnologies.
Elle faisait ainsi référence aux difficultés rencontrées lors des débats publics sur le sujet (Cf. Synthèse de presse du 05/02/10). Si l’Etat est « enthousiasmé » par certains potentiels des nanotechnologies, comme les perspectives de nanomédicaments pour le traitement des cancers, il est « aussi vigilant » a-t-elle précisé.
« On parle très peu des nanobiotechnologies et des nanomédicaments » a souligné également Valérie Pécresse, qui pense qu’il est indispensable que les Français comprennent ce que recouvre le terme « nano« .
Des chercheurs français travaillent activement dans ces domaines a indiqué le biopharmacien Patrick Couvreur lors de la présentation du laboratoire LBCPB.
Ils se concentrent particulièrement sur « la vectorisation des médicaments, soit aux nouveaux moyens de conduire les médicaments au plus près des cellules à atteindre, notamment dans les cas de pathologies résistantes« . Ils étudient également « l’impact et l’exposition à ces nanoparticules sur le corps et les cellules saines car elles peuvent amener des conséquences irréversibles« .
suite article : http://www.genethique.org/revues/revues/2010/Avril/20100421.2.asp