Les décontamineurs de centrales nucléaires sortent du silence…

    Au-delà des rivalités au sommet entre Proglio et Lauvergeon, l’industrie nucléaire si chère à la France s’incarne aussi dans ces milliers de travailleurs de l’ombre, ces sous-traitants précarisés.

    Après un premier documentaire sur le sujet, un roman et un témoignage donnent la parole aux « décontamineurs », ceux qui nettoient les centrales nucléaires de leur radioactivité.

    « S’ils se mettent à parler, c’est que la situation va vraiment mal »

    Rémunéré comme n’importe quel métier de la logistique, risqué et précaire lorsqu’il faut faire le tour des centrales pour quelques semaines de boulot avec des indemnités de 60 euros par jour pour se nourrir et se loger, le métier n’attire guère.

    Alors que les centrales nucléaires françaises vieillissent et ont de plus en plus besoin d’entretien, la précarité des prestataires a de quoi inquiéter, comme le souligne Alain de Halleux, le réalisateur de « RAS, rien à signaler » :

    « Pendant 50 ans, les travailleurs ont fait corps avec leur industrie car leur travail avait un sens. Ils fabriquaient de l’électricité pas cher, ils tenaient à leur emploi et aimaient leur travail. S’est développé un grand secret de famille.

    extrait /suite article : http://www.rue89.com/planete89/2010/01/20/angoisse-et-precarite-la-vie-des-decontamineurs-de-centrales-nucleaires-134549

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