La médecine du travail, confrontée au stress des salariés, conseille les chefs d’entreprise.
Depuis le début du mois, elles frappent à la porte des entreprises : deux assistantes de santé du Service inter-entreprises de santé au travail du Bergeracois (SISTB, sise à Bergerac depuis 1946) chargées de mieux faire comprendre aux patrons les enjeux de cette médecine qui veille sur 19 200 salariés de l’arrondissement. Objectif : mieux « responsabiliser » les employeurs devant l’ensemble des services de l’institution, financés par une cotisation obligatoire des entreprises, qui parfois biaisent un peu (lire par ailleurs). Bref, il faut rassurer pour mieux soigner.
« Nous sommes les conseillers des chefs d’entreprise », résume le directeur Michel Rousselle. Façon de dire que la médecine du travail ne vient pas taper sur les doigts, mais chercher des solutions. Surtout que la loi vient de confier à l’institution la gestion d’un carnet de santé au travail, qui trace la pénibilité d’un parcours professionnel et pourrait en faire l’arbitre des départs à la retraite.
Repositionner un ordinateur
« On nous prend parfois pour des empêcheurs de tourner en rond », sourit Jean-Louis Lemouzi, le président de la SISTB. Pourtant, la médecine du travail est moins là pour juger que pour prévenir les malaises en multipliant, notamment, les sensibilisations gratuites, sur place ou en entreprise.
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