Cette affirmation nous a été serinée par tous les caciques du pouvoir, les Sarkozy, Fillon, Bertrand, Lefebvre, et autres Estrosi.
Il suffisait de le dire pour que cette doxa du Sarkoland soit devenue un axiome, un postulat, une vérité élémentaire.
Mais qui aurait eu l’auguste et imbécile idée d’aller vérifier ?
La vérité tombe tout droit de l’Olympe.
Confronter la réalité aux déclarations officielles serait œuvre impie et lourdement condamnable. Et bien évidemment aucun journaliste n’est allé regarder de plus près ce qui s’est passé à Véolia pendant le règne de l’homme au 1,6 millions d’euros annuels et à la retraite chapeau, genre Midas, qui va plomber un peu plus les comptes de son ex-entreprise.
Il était extraordinairement insultant pour quelques milliers de cadres d’EDF de considérer qu’aucun, homme ou femme, – enfin pas femme car ce gouvernement soi-disant paritaire pour répondre aux promesses sarkosyaques (un pouvoir paritaire et irréprochable) n’aime pas trop les femmes puisque par exemple au hasard que ce soit au Conseil constitutionnel (trois places) ou à la Cour des comptes (une place) pas une femme n’a été nommée – ne fût assez compétent et informé et dynamique et visionnaire pour diriger EDF hormis Proglio, le Fouquet’s boy.
Comme il est tout aussi extraordinairement dégradant et pessimiste de la part du pouvoir de considérer que parmi quelques millions de Français en âge de travailler et diplômés et expérimentés – ce qui veut dire en d’autre terme que le peuple français n’est composé que de minables et de médiocres hormis une élite d’une trentaine de convives nocturnes et élyséens du Fouquet’s – il aura été impossible d’en trouver un ou une qui puisse arriver à la cheville de Proglio (ou même d’être plus adéquat que lui à la tête d’EDF).