Une trentaine de contrats locaux à pourvoir
En France, 78 % de l’électricité est produite dans les centrales nucléaires.
Le parc nucléaire français a donc besoin d’une main-d’oeuvre conséquente pour s’occuper de la maintenance de l’ensemble de son réseau national.
Le GIPNO (Groupement des industriels prestataires Nord-Ouest) qui est au service des industriels du nucléaire travaillant au sein des CNPE (Centres nucléaires de production d’électricité) de Paluel (76), Flamanville (50), Penly (76) et Gravelines estime que d’ici 2010, la maintenance nucléaire devra recruter 10 000 personnes pour pallier le manque de techniciens spécialisés. Un déficit qui s’explique par le peu de formation spécifique dans le secteur, comme le BTS CIRA (Contrôle industriel et régulation automatique) qui ne s’enseigne qu’au lycée de l’Europe à Dunkerque et à Longuenesse.
Les profils recherchés pour ce forum sont des CAP ou Bac + 2 qui seraient formés en alternance aux métiers spécifiques de la maintenance nucléaire.
Les profils recherchés ?
Peintres, soudeurs, électriciens, chaudronniers, automaticiens…
À lui seul, le CNPE de Gravelines représente, en nombres d’heures travaillés, environ 45 % de la plaque Nord-Ouest. « Il y a 6 arrêts par an, explique Peggy Mouriaux, directrice de cabinet au CNPE de Gravelines.
Pour chaque arrêt, la maintenance a besoin de 600 à 2 000 personnes pour chaque arrêt de tranche.
C’est un marché qui représente 120 millions d’euros. »
Un énorme marché. Face aux besoins, la maintenance recrute par le biais d’un forum spécial métiers du nucléaire qui est organisé vendredi et samedi, au Kursaal à Dunkerque afin d’attirer les jeunes vers cette profession.
Un enjeu
suite article : http://www.lejournaldesflandres.fr/actualite/Faits_Divers/2010/03/10/une-trentaine-de-contrats-locaux-a-pourv.shtml