EDF épinglé pour des pièces sous-traitées en Italie…

    Une fois de + le niveau de surveillance par EDF des activités sous-traitées présente des lacunes …

    Rappel : le 12/08/2022 une inspection dans les ateliers de Monteiro (Pierrelatte) alerter déjà sur le sujet voir : https://www.ma-zone-controlee.com/surveillance-par-edf-des-operations-sur-des-pieces-de-rechange-tuyauteries-cpp-asn-anccli/

    Le gendarme du nucléaire reproche à EDF de mal contrôler la fabrication des circuits qu’il sous-traite en Italie pour ses centrales.

    André THOMAS pour Ouest-France  

    Source : Nucléaire : EDF épinglé par l’Autorité de sûreté pour des pièces sous-traitées en Italie

    On connaissait la centaine de soudeurs américains venus aider leurs 500 homologues français à réparer l’EPR de Flamanville et les réacteurs d’EDF victimes de corrosion. Face à ce mal susceptible de toucher ses 16 réacteurs les plus puissants, EDF a décidé, le 16 décembre 2022, de remplacer préventivement tous les circuits concernés, sachant qu’à cette date, les réparations étaient déjà faites ou en cours pour dix d’entre eux.

    Mais on n’avait jamais entendu parler de sous-traitants italiens, même dans la note du 8 novembre d’EDF détaillant le processus d’industrialisation de réparation des réacteurs atteints.

    Une mission de l’Autorité de sûreté nucléaire en octobre

    Mais c’est bien en Italie, dans l’usine Tectubi de Podenzano que les inspecteurs de l’Autorité de la sûreté nucléaire (ASN) ont effectué une mission le 18 octobre. EDF y a discrètement sous-traité la fabrication de « parties principales sous pression » de remplacement pour ses circuits concernés par la corrosion.

    Problème, dans un courrier du 7 novembre, l’ASN reproche à EDF que le contrôle qu’il exerce sur la qualité de fabrication de ces pièces sensibles présente des lacunes au point que les inspecteurs se sont interrogés sur la cohérence globale de la stratégie de surveillance, dont le volume n’apparaît pas en lien avec l’importance du programme de fabrication […] ».​En cause, notamment, le contrôle des temps de traitement des métaux, de leur qualité chimique, de leur état de surface, des dimensions des pièces, des épreuves hydrauliques, etc.

    Interrogé, EDF indique qu’il a deux mois pour répondre aux observations de l’ASN et qu’il ne fait pas de commentaire sur un sujet en cours d’instruction ».

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