La semaine dernière, on apprenait qu’une délégation française allait se rendre en Russie pour analyser l’état du stockage de matières nucléaires françaises envoyées à Tomsk.
Aujourd’hui à 15h, le ministère de l’écologie a appris le refus des autorités russes de laisser entrer le représentant des syndicats, Michel Lallier, CGT, et le représentant des associations, Jacky Bonnemains, Robin des Bois, sur le site nucléaire de Tomsk.
Dommage car leur présence garantissait la pluralité de la délégation française.
Dans le documentaire Déchets, le cauchemar du nucléaire, nous mettions à jour l’existence d’un gigantesque site de stockage contenant de l’uranium appauvri issu du ré-enrichissement de l’uranium de retraitement français.
Cette matière, officiellement valorisable, peu radioactive, est stockée à ciel ouvert aux portes de la Sibérie.
Après la diffusion du doc, Jean-Louis Borloo a saisi le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN) pour connaître les flux exacts des matières échangées avec la Russie, ainsi que le bilan du retraitement français.
Depuis plusieurs mois, le Haut comité tente de se rendre en Russie.
Une première date (8 – 10 juin) avait été repoussée en raison «de la perception très négative par les populations locales de la vision de la France sur l’activité du site de Tomsk».
Voir : http://mazonecontrolee.blogspot.com/2010/06/temoignage_09.html