Résistance à une rupture de digue…
Le désarroi des habitants de Fukushima…
Nous avons lu sur le site http://www.courrierinternational.com cet article intéressant de Lutz Getzschmann sur l’enquête faite par l’hebdomadaire allemand de gauche Jungle World et la situation des travailleurs du nucléaire Allemand / Français . Alors comparons les conditions de travail de chacun ! En France on continue la production d’électricité d’origine nucléaire que je sache , donc il va bien falloir à un moment s’occuper sérieusement des conditions de travail de ces salariés qui participent au quotidien à la production d’électricité d’origine nucléaire. Les conditions de la sous-traitance reviennent à nouveau sur la table dans ce débat qui nous concerne TOUS au cas où vous l’auriez oublier !
Nous vous signalons en parallèle la parution de l’article écrit par Jade Lindgaard le 25/07 et intitulé : EDF banalise l’exposition à l’atome de ses travailleurs …oulala , une longue enquête sur les conditions d’intervention dans le BR en production > 2% et oui cela arrive … Merci Jade pour ton soutien .
Mise en bouche : C’est l’un des secrets les mieux gardés du monde fermé du nucléaire. Pour assurer des opérations de maintenance et réparer les fuites qui se produisent sur le parc vieillissant des centrales françaises, EDF incite les travailleurs de l’atome à entrer dans les bâtiments des réacteurs nucléaires sans toujours prendre la précaution de les arrêter, selon des documents et des témoignages recueillis par Mediapart. Ces interventions alors que le cœur de l’installation est en fonctionnement, parfois à 100% de sa puissance, font courir aux agents des risques d’exposition à un rayonnement de neutrons, particules radioactives qui peuvent entraîner d’importants dégâts sur les cellules du corps humain et provoquer des cancers. En principe exceptionnelles, ces interventions se déroulent en réalité suffisamment souvent pour que des inspecteurs de l’autorité de sûreté du nucléaire s’en alarment. Des représentants des personnels dénoncent un futur scandale de l’amiante…
Ces risques sont peu connus et encore moins discutés en dehors du monde clos de l’atome. « Tu rentres chez toi, tu allumes la lumière, tu écoutes de la musique, tu mets la climatisation… c’est confortable. Mais derrière, il y a des gens qui bossent », rappelle, comme une évidence, l’administrateur du blog « ma zone contrôlée va mal » où des prestataires du secteur racontent leurs conditions de travail…
La suite http://www.mediapart.fr/journal/france/240711/edf-banalise-l-exposition-l-atome-de-ses-travailleurs 🙂
Audit du nucléaire français : L’ASN veut tester la résistance des centrales à un risque d’inondation dans le cadre des test stress de nos 58 réacteurs , mais 3 sites sont particulièrement visés , Fessenheim (EDF), Tricastin (EDF) et Cadarache (CEA). Chaque exploitant a jusqu’au 15 septembre pour rendre ses conclusions à l’ASN afin qu’un avis fin novembre sur les améliorations à apporter à la sécurité de nos centrales soit rendu …
Dialogue de sourd à Fukushima : 4mois 1/2 aprés l’accident nucléaire majeur de Fukushima les populations n’ont toujours pas de réponses précises à leurs questionnements des dirigeants du pays ! Quels sont réellement les effets sanitaire de l’accident ? Certains souhaiteraient partir de là , oui mais comment et pour aller où ? La vidéo est explicite de cette situation abracadabrantesque du mépris affiché des autorités à l’égard de la population … 🙁
Info pétition :
Pour un statut social de haut niveau des salariés du nucléaire !
( Voir en haut de page )
9233 signatures collectées . Il manque pourtant encore plusieurs sites stratégiques . Une journée d’action nationale est envisagé courant septembre ( merci Alain pour l’info , dernier commentaire à droite ) … Le cap des 600 000 visiteurs de notre site franchi 🙂
Exigeons ensemble la maîtrise 100% publique et citoyenne de l’industrie nucléaire. Appuyons nous sur la réduction de notre consommation, la sobriété , l’efficacité énergétique et évidemment développons les énergies renouvelables.
L’économie de moyen finit par coûter très très cher à la fois sur les plans sanitaires, économiques et sociaux et l’illusion du gain immédiat gonfle les dettes de toute nature.
Ne pas voir plus loin que le bout de son nez est un bon moyen de se casser la gueule dans l’escalier.
Alors exprimons ici la dignité de ceux et celles qui ont par dessus tous besoin de l’aide d’autres humains.Notre engagement commun et de s’opposer à l’individualisme afin de créer un monde plus humain…
Extraits de presse :
La mort, le 14 mai, d’un ouvrier intérimaire travaillant dans la centrale japonaise de Fukushima a fait tiquer l’opinion.
On a soudain pris conscience d’un fait qui n’était pas vraiment un secret : dans les centrales nucléaires, le travail le plus difficile et le plus dangereux est effectué par des intérimaires relativement mal payés, dotés d’une faible protection sociale et souvent contraints d’aller de site en site en fonction des phases d’arrêt de tranche.
Et cela ne concerne pas que le Japon.
La France, par exemple, compte plus de 30 000 de ces “nomades de l’atome”…
Le prolétariat de la radioactivité
En France, le nucléaire est entre les mains du grand groupe public EDF, mais cela n’a aucun effet positif notable sur les conditions de travail.
Pendant les arrêts de tranche [pour la maintenance des centrales], les tâches les plus dangereuses sont accomplies par des intérimaires.
L’hebdomadaire Focus signalait le 14 avril que, d’après les chiffres de l’Institut national de la santé et la recherche médicale (Inserm), les travailleurs intérimaires employés dans les centrales nucléaires françaises reçoivent jusqu’à 80 % des radiations supportées par l’ensemble du personnel travaillant dans les centrales.
Il y a deux ans, une grève a eu lieu dans l’industrie nucléaire française pour la titularisation par EDF des nomades de l’atome – en vain.
La situation est-elle semblable dans les centrales allemandes ? Il existe des parallèles effrayants.
Les salariés des sociétés extérieures représentent en effet une grande part du personnel.
Selon les chiffres communiqués par le gouvernement fédéral le 6 juin, les 12 centrales (17 réacteurs en tout) – y compris celles qui sont arrêtées provisoirement – comptent 24 346 travailleurs intérimaires, contre 5 298 employés permanents.
Ces précaires remplacent le combustible, réparent les tuyaux dans des zones fortement exposées aux radiations et nettoient les piscines d’entreposage.
Selon Siemens, ils participent également au remplacement des barres de contrôle qui permettent d’arrêter la centrale en cas d’urgence.
En Allemagne aussi, ce sont essentiellement des personnes mal payées qui font fonctionner les centrales. ..
Lire l’article : http://www.courrierinternational.com/article/2011/07/28/courageux-nomades-de-l-atome
Risques de rupture des digues : http://www.20minutes.fr/article/762554/audit-nucleaire-francais-asn-veut-tester-resistance-centrales-rupture-digues
Communication la méthode japonaise ! : http://www.eitb.com/infos/international/detail/710676/tokyo-refuse-devacuer-habitants-fukushima/
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Et vous…qu’en pensez vous ?
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