Communiqué de presse des O.S. d’EURODIF PRODUCTION CGT- CFDT – CGT/FO – CFE/CGC…

    La transparence affichée par la Direction d’Areva ne vaut que pour le « paraître », la réalité est le flou vis-à-vis des salariés, des actionnaires présents et à venir, et surtout du citoyen qui finira par payer les pots cassés une fois de plus.
    Les salariés d’Eurodif considèrent qu’ils ne sont pas directement concernés par l’introduction en bourse pour augmentation du capital d’Areva, par contre ils le sont par le devenir de leur société et de leur emploi.
    Eurodif SA, filiale d’Areva, a sous-évalué la provision pour démantèlement, celle-ci est de 600 millions d’euros alors que les premières estimations du démantèlement donnent des coûts se situant entre 2 et 3 milliards d’euros, charte des valeurs d’Areva ;
    « Elle est particulièrement attentive à donner une information financière exacte et pertinente ».
    C’est probablement une des raisons de notre PDG pour précipiter l’introduction en bourse avant que le montant réel du démantèlement soit annoncé officiellement aux actionnaires minoritaires et à l’état.
    Il eut été plus avisé ces dernières années d’augmenter la provision au lieu de distribuer l’essentiel des bénéfices aux actionnaires.
    A Eurodif, dans le Tricastin un GIE imposé par la Direction et destructeur d’emplois statutaires à terme, le climat social est actuellement des plus déplorables, les causes des NAO bâclées, un dialogue social inexistant et surtout une énorme incertitude sur la date d’arrêt de production de GB1 qui si elle arrivait à fin 2010 conduirait selon notre direction à 500 salariés (hors sous-traitants) en trop pour lesquels il faudra trouver des
    solutions qui seront parfois pénibles.

    Nous rappelons que nous ne sommes pas une usine ordinaire mais nucléaire, l’enrichissement de l’uranium demande une vigilance de tous les instants qui n’est pas de mise avec le climat social actuel.
    Notre PDG, Anne Lauvergeon, a fait savoir qu’elle aimerait voir les OS entraîner les salariés à faire grève et à « brûler des pneus » pour faire, au travers d’une médiatisation, pression auprès de l’état qui est l’actionnaire majoritaire des 2 groupes en conflit EDF et AREVA.
    Les OS avaient demandé à être reçu par Anne Lauvergeon et interrogé par courrier les représentants du gouvernement, ni l’une ni les autres n’ont daignés nous répondre, nous refusons aujourd’hui de jouer le jeu qu’on nous impose.
    Les organisations syndicales souhaitent par cette diffusion à la presse, montrer à notre direction que nous n’avons pas l’intention d’attendre les bras croisés le verdict final et allons entreprendre des actions mais sûrement pas celles attendues par nos dirigeants.
    Les OS dénoncent le manque de transparence dans les comptes et le climat social. Elles demandent un scénario de fin de production d’E/PRO aux meilleures conditions de qualité, sûreté et environnement, rappelant que l’arbitrage économique est secondaire et du domaine de l’état.

    source : http://www.ufsn-cfdt.fr/


    Nous aussi nous vivons une situation tendue et très délicate de l’autre côté de la route … chez notre client EDF !
    Des syndicats main dans la main ( respect les gars )
    affaire à suivre… ICI

    et vous , vous en pensez quoi ?

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