Bien être au travail…(ben voyons)…

    Nous avons lu sur le site http://www.terrafemina.com cet article intéressant de Candice Satara-Bartko sur la question de la souffrance au travail qui occupe aujourd’hui tous les esprits. Pas une journée ne passe sans que les médias se fassent l’écho d’une nouvelle crise sociale dans une entreprise française. En ligne de mire : les méthodes de management, considérées comme de plus en plus pénibles et difficiles pour le commun des salariés.

    Comment expliquer cette crise du travail, et devant l’ampleur des dégâts, quelles solutions envisager ? 

    Aujourd’hui , près d’un salarié sur trois songe à quitter son entreprise … ce chiffre est révélée dans l’enquête de Mercer, un cabinet de conseil en ressources humaines…http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/quitter-sa-boite-pres-d-un-salarie-sur-trois-y-songe-6727922.html  🙁

    Prévenons les risques de maladie professionnelle …Maintenant quand on souhaite être bon sur son lieu de travail, mieux vaut avant tout y être à l’aise . C’est le moment de prendre le mal à la racine, pour le confort et la qualité de travail et la rentabilité des sociétés…http://www.referencementdupro.com/communique-de-presse/26107-prevenir-les-risques-de-maladie-professionnelle.html 🙁

    Ici un questionnaire pour évaluer les risques psychosociaux au travail . Les CHSCT d’entreprise doivent ce saisir de ce sujet : QuestRPSpdf

    Exigeons ensemble la maîtrise 100% publique et citoyenne de l’industrie nucléaire, appuyons nous sur la réduction de notre consommation, la sobriété et l’efficacité énergétique et  développons les énergies renouvelables.

    L’économie de moyen finit par coûter très très cher à la fois sur les plans sanitaires, économiques et sociaux. L’illusion du gain immédiat gonfle les dettes de toute nature.

    Ne pas voir plus loin que le bout de son nez est un bon moyen de se casser la gueule dans l’escalier.

    Extraits de presse :

    La souffrance au travail, la fin d’un tabou…

    Suicides en série, maladies professionnelles, la crise du travail est entrée en force dans le débat public ces dernières années.

    Régulièrement dénoncées, les techniques de management drastiques seraient à l’origine de cette détérioration des conditions de travail quasi-générale.

    Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont actuellement la première cause des maladies professionnelles en France, selon l’Institut de veille sanitaire (InVS).

    Ce terme barbare regroupe une quinzaine de maladies liées à de mauvaises postures de travail, des efforts excessifs, des gestes répétitifs.

    D’autres éléments comme les facteurs psychosociaux et l’organisation du travail influent sur ces pathologies.

    Avec plus d’un salarié sur dix qui déclare ressentir au moins une de ces douleurs, selon une étude de l’Agence Nationale pour l’amélioration des Conditions de Travail (ANACT), la question de la souffrance au travail ne peut plus être éludée.

    Des techniques dénoncées

    « Les méthodes de management sont prises dans un contexte global marqué par la crise. Elles sont dictées par des impératifs financiers et économiques qui imposent un retour sur investissement à deux chiffres. La marge de manœuvre se fait donc sur le travail », explique Isabelle Bourboulon, auteure du « Livre noir du management », publié chez Bayard.

    Résultat : les rythmes de travail augmentent, la règle de l’urgence s’impose un peu partout, la course à la performance s’intensifie, au détriment des salariés.

    Eviter le gaspillage, rentabiliser, évaluer coûte que coûte, la généralisation de ces techniques rappelle le système du taylorisme, mais poussé à l’extrême.

    Toutes ces pressions autour du travail ne sont pas sans incidence sur le moral des salariés.

    Déboussolés, tiraillés entre des exigences de productivité et de travail bien fait, ils finissent par ne plus s’y retrouver.

    Perte de sens et… souffrance…

    Lire l’article : http://www.terrafemina.com/emploi-a-carrieres/carriere/articles/6692-souffrance-au-travail–le-management-est-il-en-crise-.html

    «  Les vérités que l’on aime le moins à entendre sont souvent celles qu’on a le plus besoin de savoir  »

    (Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)

    Et vous…

    qu’en pensez vous ?

    Mes amitiés aux uns, mes respects aux autres, bises à toutes et tous

    « En ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire »  George Orwell

    Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait (Mark Twain)

      7 comments for “Bien être au travail…(ben voyons)…

      1. la taupe
        15 octobre 2011 at 11h29

        Quel impact sur la santé globale des Français ?
        Ces Français qui renoncent à une mutuelle!!!

        LEMONDE.FR | 15.10.11 | 08h25

        http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/15/ces-francais-qui-renoncent-a-une-mutuelle_1588012_3224.html

      2. 5 octobre 2011 at 4h43

        Salut transparence , bienvenu et merci pour ton commentaire .
        @+

      3. transparence
        5 octobre 2011 at 0h30

        Un petit méssage en deux lignes pour tous ceux qui ne comprenent pas notre engagemement. L’article que suit est fort interrèssant et assez révèlateur de l’état de faits de notre industrie nuclèaire.

        « Un homme ne se mêlant pas de politique, mérite de passer, non pour un citoyen paisible… mais pour un citoyen inutile! »

        l’article:

        Le malaise de la «viande à radiations»

        Dans les centrales françaises, le malaise de la «viande à radiations»

        José Andrade, 48 ans, travaille depuis trente ans dans le nucléaire, à la centrale EDF de Cruas, dans le Sud-Est. Il s’appelle pourtant lui-même un «enfant adopté» d’EDF: il fait partie de ces 20.000 salariés d’entreprises sous-traitantes auxquelles l’entreprise a recours pour ses activités nucléaires. Leur nombre égale aujourd’hui celui des agents titulaires.

        Ce recours massif aux prestataires, leur précarité, ont été maintes fois dénoncés par les syndicats. Ces derniers jours, alors que le Japon se débat pour éviter la catastrophe nucléaire, ces alertes retrouvent un écho: la précarité de ces sous-traitants n’est-elle pas une menace pour la sûreté des centrales?

        «La conception de nos centrales est sûre. Mais si vous maltraitez les gens qui y travaillent, vous fabriquez des bombes à retardement», tranche José Andrade, qui file la métaphore: «En tant qu’enfant adopté, je ne supporte pas de ne pas avoir le même traitement que les enfants naturels», dénonce ce représentant du personnel, l’un des rares dans la sous-traitance nucléaire.
        La nuit sur le parking

        Les sous-traitants du nucléaire s’occupent surtout, à plus de 80%, de la maintenance, notamment lors des «arrêts de tranche», ces périodes de trois semaines où les réacteurs sont mis à l’arrêt pour changer le combustible.

        Ce besoin saisonnier est d’ailleurs ce qui justifie, pour EDF, le recours à la sous-traitance. Il n’est «pas nouveau, ajoute Philippe Druelle, directeur-adjoint à la production nucléaire. Depuis le démarrage du parc, dans les années 1980, nous faisons appel aux mêmes entreprises qui ont construit nos centrales. Elles les connaissent donc bien et sont bien placées pour en faire la maintenance.»

        Lors des arrêts de tranche, les «nomades du nucléaire», comme ils sont parfois surnommés, parcourent des milliers de kilomètres, d’une centrale à l’autre, dans des conditions difficiles: quand les agents EDF, amenés eux aussi à participer à ces opérations, voient déplacements, frais d’hôtel et repas pris en charge, ces sous-traitants n’ont parfois qu’une soixantaine d’euros pour tout couvrir, et un kilomètre remboursé 23 centimes.

        «Certains emmènent la caravane et dorment sur le parking», raconte Laurent Langlard, porte-parole de la fédération CGT des mines et de l’énergie. Le syndicaliste fait toutefois la part entre «ceux qui travaillent pour des négriers» et ceux qui sont satisfaits de leur sort social.

        Travaillant au plus près des réacteurs, ces «précaires du nucléaire» sont aussi davantage exposés aux radiations. Ils prennent «80% des doses», selon José Andrade. D’où le sentiment chez ces sous-traitants d’être de la «viande à radiations». Leur suivi médical n’est pas assuré par la médecine du travail interne à EDF, spécialisée, mais par la médecine du travail classique. Même Claude Birraux, député UMP réputé ardent défenseur du nucléaire et de l’excellence de la filière française, se «pose la question» du suivi médical de ces travailleurs, qui est «peut-être à revoir».
        «Gestion de la dose»

        La «gestion de la dose» -surveiller qu’un travailleur ne soit pas exposé à plus de 20 millisieverts par an- est aussi du ressort des entreprises sous-traitantes. «Il y a aussi une dose-vie, qui s’accumule tout au long de votre carrière», détaille José Andrade. «Quand vous êtes dosé, quand l’entreprise voit que vous vous approchez du seuil autorisé, elle peut réfléchir à la façon dont elle va vous éjecter quand le contrat signé avec EDF arrive à terme», accuse-t-il.

        A la précarité sanitaire s’ajoute la précarité des contrats. A chaque renouvellement de marché, l’entreprise risque de s’en voir préférer une autre. En 2008, pour obtenir la reprise par le nouveau sous-traitant des 110 salariés de l’ancien, José Andrade a participé, avec huit autres, à une grève de la faim de dix jours, pic d’un conflit de six mois. Victoire au bout du compte, une première.

        Depuis 1997, EDF a mis en place une charte avec les organisations représentatives des entreprises prestataires. «Elle précise nos exigences et nos devoirs, détaille Philippe Druelle. Si nous voulons avoir des entreprises qui forment leurs employés, nous nous sommes engagés à ne pas passer des contrats au coup-par-coup mais pour des longues durées, six ans en moyenne».
        Surveillance «défaillante»

        Reste que les syndicats ne sont pas les seuls à s’inquiéter de la précarité des sous-traitants et du contrôle de leurs activités dans les centrales. Début janvier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) annonçait qu’elle passerait en revue la question sociale, pour vérifier «si les conditions organisationnelles ne mettent pas l’intervenant dans une situation qui augmente les risques d’erreur».

        Dans son rapport 2009 (consulter l’intégralité du chapitre sur EDF ici), le «gendarme du nucléaire» pointe aussi des dysfonctionnements: lors d’un contrôle inopiné le 29 mai 2009, pendant un arrêt de tranche à la centrale de Dampierre-en-Burly, l’ASN a connaissance de «la non-réalisation d’une opération de maintenance sur le groupe motopompe 1 RCV 003 PO par la société sous-traitante de l’entreprise prestataire qui en était chargée, bien que les documents relatifs à cette intervention aient été remplis et indiquent le contraire».

        Trois semaines plus tard, contrôle inopiné de l’Autorité: ses inspecteurs jugent la surveillance effectuée par le site «défaillante», «alors même que le prestataire était sujet à une surveillance renforcée par EDF du fait de multiples écarts relevés lors de ses interventions dans les centrales nucléaires d’EDF en 2007 et en 2008».

        «C’est un cas très ponctuel, il s’agissait du comportement d’un agent, défend Philippe Druelle. D’ailleurs, l’entreprise était sous surveillance et ce sont nos systèmes de contrôle qui ont détecté cette erreur. C’est nous qui avons informé l’ASN.»
        Robinets incontrôlés

        José Andrade abonde pourtant: «Quand on supprime trois postes d’agent EDF, il n’y a qu’un poste de sous-traitant pour les remplacer, avec un objectif: réaliser la prestation en un temps donné. Il y a donc deux solutions: soit vous faites des heures supplémentaires non payées, soit vous bâclez le travail et vous faites une fausse déclaration. Alors que le b-a-ba de la sûreté nucléaire, c’est: « j’ai fait ce que j’ai écrit, j’ai écrit ce que j’ai fait ». Car il faut une traçabilité en cas d’incidents.»

        Autre problème pointé par la CGT: la «perte de maîtrise par EDF» de l’intégralité du processus. «On n’est plus capable de contrôler le travail fait par des entreprises privées dans nos centrales. Par exemple, des robinettiers, il n’y en a plus à EDF. Si bien que, quand un robinet est changé, on ne peut même pas savoir s’il a été monté à l’envers», fustige Laurent Langlard.

        L’ASN se pose apparemment la même question. Elle examinera ainsi si l’entreprise «garde en interne un volume de compétences suffisant pour conserver la maîtrise [de la sûreté nucléaire] et assurer la responsabilité de l’ensemble de la sûreté».

        A EDF, on minimise: «Chaque année, l’ASN pointe les points positifs, et les progrès à faire», dit Philippe Druelle. «Il n’y a pas de remise en cause du recours à la sous-traitance, mais nous tirons les conséquences de tous les événements», promet-il.

        PAR ÉLODIE AUFFRAY 21/03/2011

        Source liberation

      4. transparence
        4 octobre 2011 at 19h35

        Enfin une position sydicale que soutien notre revendication à toutes et à tous.

        OK, vous avez raison, il serait plus facile pour nous si tous les syndicats avaient la même position.

        A défaut d’avoir plus, nous allons donc soutenir la CGT, et nous serons nombreux dans les prochains jours.
        « La CGT réclame une table ronde sur la sous-traitance nucléaire »

        Le 22 septembre 2011 par Barbara Leblanc

        Areva, EDF

        © D.R.ENTRETIEN La filière sous-traitance nucléaire remet ce 22 septembre une pétition au ministre de l’Industrie, Eric Besson. Le document conteste les conditions de travail des 35 000 salariés. Laurent Langlard, porte-parole de la Fédération Nationale Mines-Énergie – CGT, revient sur ce mouvement pour L’Usine Nouvelle.

        L’Usine Nouvelle – En quoi consiste exactement votre mouvement d’aujourd’hui ?

        Laurent Langlard FNME CGT
        – Là, nous avons récupéré à Paris 13 000 pétitions signées. Au niveau national, on en dénombre 17 000. Soit des signatures de la part d’un salarié sur deux de la sous-traitance nucléaire. Nous allons apporter ces pétitions à 13 h au ministère de l’Industrie. Parallèlement, les 19 sites nucléaires français ont été ou sont encore bloqués. Que cela soit au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) à Saclay ou sur le site Areva de la Hague, ces sites hautement symboliques.

        Qu’est-ce que vous contestez précisément ?
        Nous dénonçons comme les fois précédentes l’organisation de la sous-traitance dans le domaine du nucléaire. Et avant tout la question salariale. La situation de la filière est déplorable dans le pays et il faudrait que les pouvoirs publics et les industriels concernés l’entendent. Il n’est pas normal que dans une centrale les 400 employés ne dépendent pas d’EDF, car l’électricien a externalisé une grande partie des tâches. Il faut que le groupe soit capable de faire des choix industriels clairs car les salariés ne sont pas dupes.

        Justement, dans les rapports rendus à l’Autorité de sûreté nucléaire la semaine dernière dans le cadre des stress tests, EDF a signalé qu’il entendait revoir son système de sous-traitance…
        Oui, c’est vrai. Le groupe souhaite avoir désormais trois niveaux de sous-traitance. Mais c’est déjà trois de trop ! Actuellement, l’’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) en dénombre huit niveaux. Nous, nous étions à six.

        Mais appelez vous à la fin de la sous-traitance dans le domaine ?
        Il y a bien sûr des activités pour lesquelles la sous-traitance est obligatoire. Par exemple, lorsqu’on installe des alternateurs Alstom. Mais quand on fait de l’électricité ou de la chaudronnerie par exemple, ce sont des techniques spécifiques à EDF qui ne peuvent être traitées que par ce groupe. Il faut que l’industriel prenne la responsabilité de ses sites. Ce n’est pas aux salariés sous-traitants de le faire. Le groupe doit assurer la garantie de ses installations aux Français.

        Que réclamez-vous concrètement à Eric Besson, ministre de l’Industrie à travers votre mobilisation ?
        Nous souhaitons notamment la tenue d’une table ronde sur le sujet, réunissant les employeurs (Areva, EDF, CEA entre autres), les syndicats et l’Etat. L’objectif est de revenir sur les conditions dans lesquelles la sous-traitance nucléaire doit être organisée en France. Car ce dumping social est inacceptable.

        Que vous répond l’Etat en général lorsque vous abordez ces idées ?
        Il n’est pas très clair. Il faut dire qu’il est actionnaire d’Areva comme d’EDF et que le CEA c’est lui. Mais il ne prend pas ses responsabilités et nous avons l’impression qu’il ne réalise pas que le nucléaire, ce n’est pas comme vendre des petits pois. La filière a besoin d’investissements, de rigueur et que les salariés soient traités de manière correcte.

      5. la taupe
        3 octobre 2011 at 23h44

        viva Social

        Travailleurs du nucléaire : les mutuelles tirent la sonnette d’alarme

        Il y a deux ans, la mutuelle de la centrale de Paluel remarquait que 80 % des feuilles d’assurance-maladie traitées par elle prescrivaient des calmants. Un phénomène inquiétant, dans ce secteur à risques.

        « Ordres, contrordres, sur fond de réforme à Edf…, les salariés qui viennent nous voir se plaignent de leurs conditions de travail, parfois de façon très agressive », constate une salariée de la Cmcas de Paluel. « Je reçois dans mon bureau plus de personnes dépressives qu’auparavant », note à son tour Jean-Pierre Perrier, élu de cette Cmcas. Le stress au travail, qui concernerait un salarié sur trois en France, est souvent méconnu dans le nucléaire. « La multiplicité des rythmes de travail hebdomadaires, y compris au sein d’une même équipe, et la grande discontinuité des périodes de travail sur l’année entraînent une fragilité qui n’est pas sans répercussions, y compris sur la sûreté et la radioprotection », faisait remarquer Pierre Wiroth, inspecteur de la sûreté à Edf. « Oui, il y a pas mal d’agents malades et d’autres qui viennent travailler sous antidépresseurs, reconnaît un secrétaire du comité d’hygiène et de sécurité. Nous avons même eu, les années passées, des suicides en lien avec le travail. » Pas de statistiques publiques sur le sujet, mais d’énormes craintes. Alors que des « consultants facteurs humains » sont apparus pour faciliter les relations dans l’entreprise, « devant un cas de souffrance, nous n’avons plus d’états d’âme pour utiliser notre droit d’alerte », explique un délégué Cgt.

        Cinq types de troubles
        Les médecins du travail, qui depuis deux ans dressent, à partir des visites médicales annuelles, des statistiques sur la santé mentale des agents, expriment eux aussi leur inquiétude. Ils ont retenu cinq types de troubles associés au travail : troubles du sommeil, souffrance morale, états réactionnels aigus, dépression notable et démobilisation professionnelle. « Dans la population que je suis, certaines catégories de personnel souffrent plus que d’autres, par exemple le personnel affecté à des tâches automatiques », témoigne un médecin du travail. Les évolutions du travail et le manque de visibilité induite par la perspective de privatisation en seraient responsables. A l’initiative d’un syndicat, les salariés de 20 des 55 entreprises prestataires de services auprès d’une centrale ont demandé, dans le cadre d’une enquête pour améliorer leurs conditions de travail, la création d’un lieu in situ où ils puissent rencontrer plus souvent leur médecin, installé hors site.

        Des situations de harcèlement moral, en nombre croissant, ont aussi été rapportées à Edf comme chez les sous-traitants. « Nous travaillons sous pression, avec le risque d’être réformés à tout moment », explique un salarié de Polinorsud, filiale du groupe Areva, obligé de s’arrêter trois semaines pour un stress induit par ses conditions de travail.

      6. l'abeille sociale
        3 octobre 2011 at 8h35

        Nous ne réclamerons jamais assez l’application du statut EDF, en particulier l’article 4:

        «Les emplois, fonctions ou postes de services et exploitations, doivent être intégralement assurés par des agents statutaires, d’abord engagés au titre d’agents stagiaires. »

        Voici un discours du des père statut EDF.

        Marcel Paul :

        « Je vous demande de ne jamais oublier que vous avez en charge un instrument fondamental de la vie du pays.
        Votre dignité, comme l’intérêt national, vous font un devoir impérieux de continuer à défendre sans jamais défaillir le Service Public propriété de la Nation, contre les représentants du grand capital industriel et bancaire dont le seul objectif est d’asservir encore plus le pays à leurs insatiables besoins de domination et de profits ;de continuer avec le même courage à défendre notre légitime statut national, nos retraites, nos œuvres sociales, qui font désormais corps avec les deux établissement publics, issus du Conseil National de la Résistance, expression du combat de ceux qui ont été jusqu’au sacrifice de leur vie pour sauver le pays et, avec lui, ses riches traditions d’humanisme et de liberté.»

        Et oui; cela fait du froid dans le dos de voir ce qu’ils ont fait de ce beau rêve populaire. Au nom du cancer de l’argent, ils nous ont imposé la misère.

        Reveillons-nous, ils sont devenus fous.

      7. 3 octobre 2011 at 4h57

        Alors vous avez regarder les 40 questions (évaluation RPS) ?
        Sans trop ce mouiller , une grande enquête au niveau national sur le ressenti des salariés de la sous-traitance serait accablant tout comme l’est aujourd’hui la situation des personnels de santé

        Alors chers collègues , vous attendez quoi pour réagir ?
        Parce que continuez à ce voiler la face n’est pas digne de respect !

        Toutes mes pensés vont vers les familles de ceux qui ont perdus un être cher …ensemble disons stop à la souffrance au travail …

        @+

      Laisser un commentaire

      Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

      Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.