L’échec du consortium français à Abu Dhabi a relancé le débat sur sur l’état exact de la « renaissance » du nucléaire et de la concurrence entre les principales filières mondiales.
Voici un état des lieux.
Le cartel français, formé d’AREVA, GDF-Suez, EDF et TOTAL, a perdu le marché de quatre réacteurs à Abu-Dabi. Il s’agit là d’une péripétie de la véritable guerre industrielle qui se met en place à l’occasion de ce qu’on appelle la renaissance du nucléaire.
Mais où en est-on à ce sujet, et quelle place la France peut-être y tenir ?
Nous faisons ci-dessous un tour du monde complet des réacteurs dont la construction a été engagée ou planifiée.
Aujourd’hui, on constate qu’AREVA et la France, s’ils restent et resteront d’importants constructeurs des réacteurs de ce qu’on appelle la Génération III, sont loin d’être les seuls acteurs.
Ce sont probablement les Russes et les Chinois qui construiront le plus grand nombre de réacteurs dans les décennies qui viennent. Et les Coréens, General Electric et Westinghouse avec leurs alliés japonais ne se feront pas oublier.
Pour renforcer les chances des Français il faudrait que cessent les querelles de préséance entre AREVA, ALSTOM et EDF. Et, comme pour les équipes sportives, le soutien des médias et de l’opinion ne serait pas superflu. Il y va de dizaines de milliers d’emploi en France.
La construction engagée de nouveaux réacteurs
La renaissance n’est pas encore écrite dans le nombre de réacteurs en construction ou faisant l’objet d’un passage de commande ferme.
suite article : http://energie.lexpansion.com/articles/energie-nucleaire/2010/01/Apres-Abu-Dhabi–le-tour-du-monde-des-reacteurs-nucleaires/