Le dialogue social à la Spie Den a du plomb dans l’aile …
Nous avons lu sur le site http://www.midilibre.com cet article très intéressant de Constance COLLE sur le conflit qui perdure depuis vendredi dernier , entre les copains de la Spie Den et leur direction . A la Spie Den la direction comme beaucoup d’autre n’aime pas les défenseurs des salariés .Un chef d’équipe risque une sanction disciplinaire .Et là , en réaction à cette injustice , les salariés s’opposent à une prise de sanction à l’égard d’un de leur collègue …
Ça réchauffe le cœur en cette période hivernale et festive , bravo les gars !
Donnez nous de vos nouvelles …
Extraits de presse :
Une avancée dans le conflit à Spie Den :
RAPPEL : Les ouvriers de Spie Den ont commencé une grève vendredi en soutien à l’un des leurs . Pour la troisième journée consécutive aujourd’hui, les salariés de la branche production de l’entreprise Spie Den, sous-traitant d’EDF sur le site de Centraco à Marcoule, resteront devant leur usine…
Les grévistes, la majorité des ouvriers, ont été rejoints hier par d’autres collègues et ont reçu le soutien de leurs familles et d’amis…
De son côté, la direction n’a toujours pas souhaité répondre à nos questions pour savoir ce qui était reproché au salarié. « Je suis ancien dans la boîte, explique ce dernier , je monte souvent au créneau pour défendre mes collègues, je pense que je le paie aujourd’hui. »..
Lire l’article : http://www.midilibre.com/articles/2010/12/15/BAGNOLS-Une-avancee-dans-le-conflit-a-Spie-Den-RAPPEL-Les-ouvriers-de-Spie-Den-ont-commence-1482551.php5
« Les vérités que l’on aime le moins à entendre sont souvent celles qu’on a le plus besoin de savoir »
(Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)
Je connais bien cela, problème de PROD, pas de reconnaissance dans le travail pénible surtout à CENTRACO ECT ECT ! Je suis en soutien à 100% avec F. RUIZ sur ce qui lui arrive, d’autant que je le connais très bien. C’est un bon gars et quelqu’un de droit. Maintenant vous allez subir la pression de votre direction sur le chantage du futur appel d’offre et l’image de votre société. les phrases comme si vous arrêtez pas on risque de perdre le contrat et bla bla ……… Il faut tenir, soyer solidaire et si je peux je passerai vous serrer la main. Il faut aussi remercier ce blog car sans lui votre conflit passe sous SILENCE, je n’étais même pas au courant de ce conflit. Alors malgré tout ces problèmes essayer de passer de bonnes fêtes et bravo à l’ADMIN de ma zone pour les infos..
Quelque élément déclencheur : À savoir que cette année charnière conditionnée notre avenir sur le site au niveau contractuel. SOCODEI nous avait posé en fin 2009 une épée de Damoclès pour réaliser en 2010 une production annuelle de 2100 tonnes avec une multitude d’indicateur financier associés, en sûreté, en sécurité, en productivité, gestion des consommables…
Après un premier semestre difficile du faite de notre traitement des déchets exotiques “mises sous le tapis“ depuis 10 ans dont le traitement était contraignant financièrement et techniquement, associé a l’absence de maintenance des équipements sur l’amont fusion depuis la mise en service de l’usine qui ont généré des temps d’arrêt machine importante (essuyage des plâtres). La contrainte des ces contraintes ont engendré des retards de production qui ont été compensé par des travaux tous les samedi matin pendant plusieurs mois (heures annualisées donc non payées).
Le site annonce en Aout 2010 à notre direction de Pont St. Esprit, la révision de la production pour l’année en cours, en cause un manque de livraison des site EDF sur les déchets métalliques, production qui passe de 2100 tonnes à 1780 tonnes annuel ; Notre hiérarchie a dut mettre en place une organisation en poste 2X8 au lieu des 3X8 initiale, afin de répondre aux nouveaux besoins demandé par notre donneur d’ordre, ce qui a eu pour conséquence une perte de salaire pour l’ensemble des opérateurs de production (100 € / mois – non compensé) et l’arrêt d’une équipe de 8 opérateurs par la non reconduction des contrats d’intérimaires sur Septembre. Cette annonce a arrivée après avoir fini le traitement des déchets exotiques comportant un entreposage sur site de plus de 24 mois, provoquant toutes les polémiques imaginables.
Cette modification du tonnage annuel a permis d’éponger le petit retard accumulé et étaient cohérente avec la nouvelle organisation pour le nombre de semaine restant d’ici la fin d’année, mais une panne sur un convoyeur de la cisaille est venu perturber cette planification sur plus de cinq semaines, ce qui nous a impacté un retard de plus de 20 tonnes et anéanti notre avance sur l’objectif annuel. Il faut savoir que cet outil nous permet de réaliser 70 % de la production en toute sécurité, et pour minimiser les pertes de production induites, nous avons fournis des efforts physiques plus important par de la découpe thermique avec un nombre de manutention des charges multipliée par trois, et le tout sans accident de travail.
Fin Novembre on apprend que le donneur d’ordre ne prend pas en compte le retard impacté par le manque de pièce pour la réparation de la cisaille et que les 1780 tonnes doivent être atteint au plus tard en semaine 52 coûte que coûte. De plus notre maintenance de l’amont fusion risquait de ne pas être reconduite sur 2011 pour des raisons de manque de performance, et de réactivité. En sachant qu’il y a fréquemment un manque de pièce de rechange, de plan a jour ou incomplet sur les outils de production. La décision de notre donneur d’ordre a était la goute d’eau qui a fait déborder le vase.
De cette frustration l’ensemble des opérateurs SPIE DEN de l’amont fusion ont demandés a leur directeur opérationnel de se prononcer pour savoir si les efforts seront récompensés par une prime exceptionnelle pour la fin d’année, car le travail physique réalisé sur le site de CENTRACO est le plus difficile de toutes notre filiale DEN de part son contexte et dans sa durée (toujours la tête dans le guidon). Il semble que les efforts reste effacé par rapport aux résultats et surtout que pour un salaire équivalent chaque opérateur pourrait trouver un travail moins contraignant dans le groupe ou ailleurs (Les Salaires de la peur). Le management par le stress et le faite de jouer la montre dans ses réponses, notre direction nous ont contraint à réagir différemment par l’application des procédures à la lettre (plus de mode dégradé), ainsi que le respect du temps de port des protections respiratoires (masque APVR) comme stipulé dans les règles générale d’exploitation de CENTRACO, ce qui a pour conséquence une baisse significative de notre production journalière. Le « bouc émissaire » a été tout désigné en F. RUIZ (chef d’équipe de production) avec une demande par email de ce rendre à l’agence pour des explications sur les baisses de production, discussion qui c’est transformé en reproche individuel. Le renoncement des sanctions par écris envers Mr F. RUIZ permettra une reprise du travail.