Le risque zéro n’existe sans doute pas.
Et quand les installations à danger potentiel veulent prévoir et maîtriser les incidents, elles organisent des exercices en vraie grandeur, et le font savoir.
En 30 ans, neuf simulations d’incident ont ainsi été effectuées à Marcoule (30) ; depuis 2004, elles sont obligatoires tous les deux ans, et respectent un Plan particulier d’intervention (PPI) établi par les pouvoirs publics.
Le jeudi 29 avril, le site de Marcoule et ses alentours, seront en ainsi alerte pour « un exercice de type sûreté nucléaire ».
En « vraie grandeur »
Personne pour l’instant ne connaît le scénario, prévu par les services de l’État, et chacun des acteurs – services internes à l’entreprise exploitante (décideurs, communication, sécurité, salariés…) et externes (représentants départementaux des pompiers des Sdis du Gard et du Vaucluse, élus locaux, gendarmes et responsables de l’ASN, de l’ASND et de l’IRSN), seront plongés dans un dispositif « en vraie grandeur ».
Sept communes concernées par le site nucléaire de Marcoule …
Dix-huit communes du Gard autour du site de Marcoule sont concernées par le PPI (plan particulier d’intervention), ainsi que sept du Vaucluse (Caderousse, Mondragon, Mornas, Orange, Piolenc, Uchaux et Sérignan-Du-Comtat), pour un ensemble évalué à 96 868 habitants (selon les plus récents chiffres de l’Insee).
Trois rayons de sécurité
Une zone géographique déterminée par le PPI pour un rayon de dix kilomètres autour de l’installation, prévoit plusieurs secteurs précis. Le premier rayon des « 2 750 mètres » est le périmètre de la phase réflexe : il permet à l’exploitant nucléaire de lancer sans délai, un ensemble de mesures de protection des populations, notamment par l’écoute des radios locales et la mise à l’abri.
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