56 réacteurs sont actuellement en construction dans le monde, dont 21 en Chine.
Mais ils n’arriveront pas en terrain totalement vierge.
Algérie : Le pays a construit une centrale à Aïn Oussara, avec des partenaires chinois et argentins et dispose d’un réacteur de recherche.
Afrique du Sud : Les 2 réacteurs nucléaires à Koeberg produisent 6,6% de l’électricité d’Afrique du Sud.
Allemagne : La convention du 14 juin 2000 passée entre le gouvernement (socialistes et verts) et les exploitants décidait de l’abandon de l’énergie nucléaire. Pour chaque centrale existante, un quota annuelle d’énergie nucléaire était fixé jusqu’en 2020. Mais en 2006, Angela Merkel a estimé que la décision de sortir du nucléaire était une erreur et un an plus tard, a refusé de fermer 7 réacteurs à échéance 2009. Aujourd’hui 17 centrales produisent 26% de l’électricité du pays.
Argentine : Débuté en 1974, le programme de nucléaire civil est resté modeste : le pays possède aujourd’hui deux réacteurs nucléaires. Un troisième est attendu vers 2011.
Arménie : Un réacteur nucléaire est aujourd’hui opérationnel (il date de 1976) ; le gouvernement a donné son accord pour en fabriquer un deuxième.
Australie : Le pays a inauguré en 2007 un réacteur de recherche et dispose de matrices de conditionnement dédiées aux déchets nucléaires. Il n’envisage toutefois pas de recourir au nucléaire.
Autriche : En 1978, le peuple autrichien s’est prononcé contre la mise en service de la centrale nucléaire de Zwentendorf. Et en 1999, la constitution autrichienne a interdit l’utilisation de l’énergie nucléaire devenue, de fait, anticonstitutionnelle.
Belgique : En 1999, la coalition arc-en-ciel au gouvernement a décidé d’abandonner l’énergie nucléaire. Une loi impose alors l’arrêt des centrales de Doel et de Tihange après 40 ans d’exploitation, si une alternative est trouvée. Dix ans plus tard, à l’automne 2009, la première phase de sortie du nucléaire est repoussée de dix ans.
suite article : http://www.lesechos.fr/info/energie/300414937.htm
L’EPR, possible danger pour les populations ?
L’information tombe au pire moment pour les experts nucléaires de la planète.
Alors que se tient lundi et mardi une réunion sur l’accès au nucléaire civile, le réseau associatif Sortir du nucléaire a publié des rapports internes d’EDF sur le fonctionnement de l’EPR, réacteur de dernière génération en cours de développement.
D’après ces documents, révélés par une source anonyme chez l’électricien, des défaillances dans le fonctionnement de l’EPR en construction à Flamanville feraient courir un vrai risque aux populations limitrophes.
En cause, les « crayons » du réacteur. Il s’agit de cylindres contenant les éléments radioactifs, véritable carburant de la centrale. Dans certaines conditions, ils pourraient se briser, entraînant une forte hausse de la température du réacteur.
Avec à la clé un risque de fusion des éléments radioactifs, et de perte de contrôle de la réaction.
suite article : http://www.francesoir.fr/societe/2010/03/09/danger-nucleaire.html
et vous , vous en pensez quoi ?