Sûreté nucléaire : Transparence ou décadence ?

    Nous sommes intervenus hier à la 30ème conférence des CLI sur la table ronde concernant la sous-traitance. Le CEA-Orano absents pourquoi ? Les difficultés dans les activités de démantèlement en cours seraient en cause ? Ou est-ce la problématique de la transparence sur les incidents,dégradation des relations « business » ? Des échanges,rencontres et prises de contact très riche (ASN-IRSN-ONG-CLI). Qui peut désormais dormir tranquille quand l’organisation LOW-COST des exploitants est en marche avec la complicité d’entreprises extérieur (COPSAR) ? L’évocation de la répression syndicale, associative inquiètent à juste titre dans le pays des droits de l’homme…

    Dans ce contexte et situation actuelle (sociaux-économiques),nous ne traitons pas nos adversaires comme nous traitons nos ennemis…

    Le discours de clôture de M P-F Chevet qui présidait sa dernière conférence des comme président de l’ : , 4e réexamens des centrales 900 MWe… PFCHEVET souligne la « force collective » des : « Vous construisez la sûreté « 

    A bon entendeur 😉

    Le 8 novembre, à partir de 7h, les techniciens opérationnels de Westinghouse Electrique France, se rassembleront devant le siège parisien d’EDF, sis au 22-30 avenue de WAGRAM 75008 PARIS.

    Ces hommes appartiennent à la catégorie de salariés qualifiée de « Nomades du Nucléaire »

    Cette mobilisation, s’inscrit dans une démarche citoyenne globale, qui voit aujourd’hui la cheville ouvrière, au service du Contrôle et de la Maintenance des Centres Nucléaires de Production d’Electricité, dénoncer la conduite irresponsable des dirigeants de ce secteur industriel à risques.

    Des dirigeants qui, pour servir une logique purement économique et financière, ont entamé une course à la « moins-disance » sociale, qui détruit les conditions de travail des acteurs de la Sûreté de ces installations sensibles.

    Cette incurie criminelle laisse craindre les pires conséquences pour l’avenir de l’exploitation du nucléaire civil dans notre pays.
    Nous avons décidé de mettre EDF face à ses responsabilités et à ses contradictions.

    La Sûreté Nucléaire ne se limite pas à un slogan. C’est une réalité que ces hommes et femmes vivent et défendent au quotidien dans leurs fonctions opérationnelles sur le terrain.
    Cet engagement a un prix : celui d’une reconnaissance et d’un traitement digne.

    Nous vous invitons à nous rencontrer, le 8 novembre prochain, à l’occasion de ce rassemblement.

    Meilleures salutations

    Notre association vit principalement grâce aux forces vives que représentent ses adhérents et ses membres.La cotisation est un acte majeur de la vie associative,car elle est pour nous un moyen capital de mettre concrètement nos idées en pratique et vous invitons à adhérer directement en ligne. «Paiements PayPal Sécurisés» 

    BANZAÏ 😉

    ♡☺ Grâce à votre adhésion/don nous pouvons avoir de l’ambition pour l’ensemble des petites mains invisibles de cette industrie  ♡☺

      2 comments for “Sûreté nucléaire : Transparence ou décadence ?

      1. Tintin
        13 novembre 2018 at 12h26

        C’est tout à fait ça Exosphene,

        Et cette page de lanceur d’alerte créée par les ASN ne sera ni plus ni moins qu’un attrape couillon.

        De plus nous sommes déjà soi-disant protégés par des inspecteurs du travail (ASN) dans notre milieu.

        Donc s’ils faisaient correctement leur travail directement auprès des employeurs sur bien des malfaçons ou conditions inacceptables au lieu de copinage.

        On n’en serait certes pas là à faire au mieux à nous défendre ou dénoncer tout se fourbit.

        Le lanceur d’alerte devrait être à 100% protéger, on devrait même le récompenser, car bien des vies ils ne cherchent qu’à sauver et bien des abus il ne cherche qu’à dénoncer.

      2. Exosphene
        8 novembre 2018 at 16h25

        Créer une page sur le site de l’ASN pour recueillir des alertes c’est une chose.
        Mais assurer la protection des lanceurs d’alertes en est une autre, c’est peut être aussi pour cela que les témoignages se font aussi rares, car lorsque l’on voit les règlements de comptes que les lanceurs d’alerte subissent de la part des exploitants, en toute impunité juridique, et l’immobilise dans lequel se cantonne les autorités usant et abusant de l’argument facile, « Certains se servent d’alertes abusives » pour régler leurs comptes personnels et se venger de leurs employeurs, on est en droit d’être interpelé par la formule « les prestataires doivent aussi faire connaître les écarts sur site ».

        En gros on reprocherait presque, aux prestataires, de ne pas satisfaire à leurs obligations, à leur devoir ?!!

        Si c’est un devoir on peut que s’interroger sur les raisons de l’absence d’outil de signalement d’alerte simple rapide et efficace, excluant toute forme de lourdeur administrative dissuasive !!! De la mise à disposition d’outil sécurisé de correspondance avec le lanceur d’alerte et d’information sur l’évolution et le suivi de l’alerte.
        Faute de quoi, il aurait été préférable de se taire plutôt que de s’enorgueillir de vouloir inventer l’eau chaude.

        Oui mais alerter est source de sanctions systématiques de la part de l’employeur, ce qui est le cas actuellement et les exemples se multiplient. Pour ceux qui n’en serait pas persuadés, ils peuvent toujours s’adresser à Gilles Reynaud qui se fera un plaisir de leur expliquer les vertus du management d’entreprise en pareille situation.

        Un tel constat mériterait donc que l’on s’en pose les raisons :

        1) parce qu’aucune disposition légale fait état de l’obligation de protection par l’ASN du lanceur d’alerte.
        2) et qu’aucune disposition ne l’oblige a motiver son refus de prise en compte de l’alerte lancée, ce qui confère un pouvoir à l’ASN de confiscation d’alerte. Cette très étrange faveur mettant en lumière la question de la réalité de son indépendance.

        Tant que ces deux points ne seront pas traités, tout le discours « les prestataires doivent aussi faire connaître les écarts sur site » c’est du blabla du style : Soit tu vas au front et tu prends une balle par devant, sinon tu la prends par derrière. (Nous sommes très touchés de cette volonté de perpétuer la mémoire de l’œuvre inoubliable et centenaire de 14-18)

        Le propos prête à rire pour peu que l’on est un sens de l’humour fortement prononcé, car la réalité d’aujourd’hui est, si vous lancez une alerte, et ce, de bonne foi, vous avez toutes les chances que celle-ci ne soit pas prise en compte, pour une raison que l’on ne vous expliquera pas, et vous aurez aussi toutes les chances que votre employeur soit mis au courant de votre tentative. L’étanchéité de la discrétion des organes de contrôle étant aussi performante que celle des cuves.

        En clair vous pouvez déjà vous préparer une longue période de harcèlement dont le seul objectif sera votre inscription à pôle emploi.
        La voila, la réalité du terrain !!!

        Tout ça pour dire que les déclarations d’intentions gratuites, c’est très loin d’être suffisant et qu’il serait grand temps que les autorités se décident vraiment à bouger avant que la maison ou ses habitants sont prisonniers n’en soit réduite à l’état de fumerole.

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