Transition énergétique : Projet de loi relatif à la transition énergétique (nouvelle lecture) (articles 31 à 42 bis)
La sûreté nucléaire en débat à l’assemblée nationale
Devinez ? La sous-traitance à nouveau au cœur du débat !
Mr BAUPIN évoque spécifiquement au nom de l’Association MZC notre demande de statut unique , écoutez , écoutez c’est très très intéressant (durée totale 01h14)…quand d’autres députés prennent eux aussi positions sur notre cas EXCELLENT
Un exercice législatif à voir très très instructif , art 31 à 34 :
Représentativité des salariés sous-traitants dans les CLI !
Statut UNIQUE « le mot est lâcher » !
Pénibilité / Santé / Exposition RI / EURATOM !
Précarité !
….
Nos copains du site AREVA de Pierrelatte vous informe 😉
Notre carte interactive évolue,nous remercions toutes celles et ceux qui nous ont informés de leurs engagements responsables dans l’amélioration des conditions de travail et de vie des salariés sous-traitants de l’industrie nucléaire et que notre Association représente fièrement.
Ce projet de Loi sera une totale réussite à la seule condition que les salariés issus de la sous-traitance soient reconnus socialement !
(Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)
Nos amitiés aux uns, notre respect aux autres, bises à toutes et tous.
Et vous…qu’en pensez vous ?
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Lundi 04/05 Spécial Investigation Canal+
A partir du 27 mai
Les salariés d’Areva s’adressent au président de la République
En mars dernier, le groupe Areva a annoncé une perte record de 4,8 milliards d’euros. Un plan d’économies d’1 milliard d’euros doit être mis en œuvre d’ici 2017. Dans l’attente de connaître l’avenir de leur site, les salariés ont décidé d’interpeller François Hollande….
15 000 cartes postales pour François Hollande
Dans l’attente, les salariés du nucléaire ont décidé d’interpeller, avec l’appui de la CGT, le président de la République François Hollande. Près de 15 000 cartes postales vont ainsi lui être envoyées dans les prochains jours. Environ 350 sont déjà parties du site Areva NP (ex FBFC), implanté à Romans-sur-Isère (Drôme). Cette même action a également débuté ce jeudi matin sur le site du Tricastin. Elle sera réitérée sur tous les sites Areva, répartis dans l’ensemble de l’Hexagone.
Les salariés y dénoncent notamment que leur « avenir professionnel et familial [soit] suspendu aux décisions de l’État sur l’avenir d’Areva et de la filière nucléaire française ». Ils notent aussi que « les rapprochements EDF/Areva envisagés ne répondent pas aux besoins de la filière française, ces projets n’assurent pas aux salariés et aux citoyens le maintien des outils de production en France, des compétences et savoir-faire, des emplois, du modèle intégré Areva ».
http://acteursdeleconomie.latribune.fr/en-bref/2015-04-30/les-salaries-d-areva-s-adressent-au-president-de-la-republique.html
[FNME] Infos fédérale
Projet de loi sur la transition énergétique, c’est reparti
Les députés ont entamé la nouvelle lecture, les 15 et 16 avril 2015, des 610 nouveaux amendements, du projet de loi sur la transition énergétique, en commission spéciale.
Bon nombre de ces amendements reviennent sur ceux votés par le Sénat, voici quelques exemples nous concernant directement:
• Rétablissement des amendements supprimés par le Sénat, sur la baisse de la part du nucléaire à l’horizon 2020 ainsi que l’objectif intermédiaire d’une baisse de 20% de la consommation énergétique finale en 2030.
• Rétablissement du plafond de capacité nucléaire maximale autorisée de 63,2 Gigawatts, ce qui entrainerait la fermeture de tranches nucléaires à hauteur 1600 MW à la mise en service de l’EPR de Flamanville.
• Rétablissement des objectifs de 50% d’électricité renouvelable en 2030 à Mayotte, à la Réunion, en Guadeloupe et à l’horizon 2020 pour la Guyane.
• Un amendement, qui aurait pu être parmi les plus avancés socialement, a été rejeté par la commission alors qu’il aurait permis de négocier l’entrée des sous-traitants du nucléaire au statut des IEG.
« Avant le 31 décembre 2015, des négociations entre les organisations représentatives des employeurs et des salariés du secteur de l’énergie, et en particulier de la sous-traitance nucléaire, devront être engagées, en vue de la conclusion d’un accord à échéance du 31 décembre 2016.
Ces négociations porteront notamment sur l’intégration au régime des industries électriques et gazières des salariés intervenant en sous-traitance dans les exploitations et sur les sites nucléaires. »
Un nouveau rapport est demandé au gouvernement concernant les travailleurs du nucléaire.
Le parti EELV, selon le scénario de l’ADEME, a tenté en vain de déposer plusieurs amendements de suppression de la production nucléaire en 2050.
Malgré ce rétropédalage de l’Assemblée nationale quelques points positifs:
• Un amendement qui impose le statut des IEG aux salariés et aux travailleurs de l’hydraulique. «Art. 47-2. Le statut national du personnel des industries électriques et gazières s’applique au personnel des concessions hydrauliques sans que le renouvellement d’une concession puisse y faire obstacle. En cas de changement de concessionnaire, le nouvel employeur est tenu de proposer un emploi équivalent assorti d’une rémunération équivalente aux salariés de la concession, y compris ceux qui ne sont pas directement attachés à cette dernière. »
• Les députés suppriment la réforme de la CSPE introduite par le Sénat et rétablissent provisoirement le financement de la péréquation tarifaire et le chèque énergie par la CSPE. « La réforme de la CSPE est une nécessité, personne ne peut le contester. Néanmoins, il est nécessaire de procéder à une refonte globale du dispositif. En l’état, la rédaction adoptée par le Sénat écarte de la CSPE le financement de la péréquation tarifaire, des tarifs sociaux et du chèque énergie. Il paraît plus sage de reporter cette réforme à l’examen du projet de loi de finances pour 2016, plutôt que de mener cette révision d’ampleur par le biais d’un simple amendement, d’autant plus qu’une mission a été chargée par le gouvernement de proposer des pistes de refonte totale du dispositif.
• Les députés ont rétabli l’interdiction généralisée des coupures d’eau, que le Sénat, majoritairement à droite, avait fait sauter en février. Alors que depuis avril?2013, la loi Brottes interdisait toute l’année aux distributeurs de couper l’alimentation en eau dans une résidence principale même en cas d’impayés. Ils ont néanmoins offert une concession aux distributeurs privés, dont beaucoup ne respectaient déjà pas toujours la loi Brottes, en les autorisant à réduire le débit d’eau en cas d’impayés.
Au nom de la protection du climat, la LTE accumule des promesses avec des financements qui ne sont pas au rendez-vous ou des mesures très coûteuses et peu efficaces alors que la France est déjà une des nations les plus performantes d’Europe en matière d’émission de GES. Nos émissions de gaz carbonique (CO2) du secteur électrique sont seulement d’environ 40 g/kWh. À titre de comparaison, l’Allemagne, souvent citée en exemple en matière de développement durable, a émis 477 g/kWh en 2013.
La loi ne donne que des objectifs généraux pour 2030. Les propositions du gouvernement s’appuient sur un scénario indicatif à peine esquissé dans l’étude d’impact qui accompagne le projet de loi. Cette étude manque de justifications et sa faiblesse est flagrante. Pourtant, des députés et des sénateurs ont débattu et amendé cette LTE sur ce fondement. L’évaluation de sa faisabilité technique et l’estimation de son coût pour la collectivité sont tout simplement impossibles à établir sans connaître les moyens prévus pour sa mise en œuvre.
En parallèle, des groupes de travail pilotés par la DGEC vont proposer un scénario pour la Programmation pluriannuelle de l’énergie….
Le déploiement des énergies renouvelables doit s’effectuer en créant des véritables filières industrielles, de la recherche à la maturité technologique afin de générer des emplois et non des bulles spéculatives. La loi ne s’attaque pas au sujet.
Les attaques en règle du service public de l’énergie restent au cœur de ce projet de loi.
Le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte poursuit son parcours de destruction du service public de l’énergie.
Après avoir été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale à l’automne dernier, puis avoir été voté dans une version remaniée au Sénat en mars, il repassait devant les députés en commission les 15 et 16 avril. Un nouveau vote aura lieu à l’Assemblée nationale à l’issue du deuxième passage du 19 au 21 mai prochain.
Montreuil le 30 avril 2015
Veille du 1er mai, la démocratie sociale n’est pas à la fête
Affaiblis par leurs divisions et mal aimés des Français, les syndicats et le patronat n’aident que très modérément François Hollande à mettre en œuvre la « démocratie sociale » promise en 2012…
8% de salariés syndiqués
L’un des noeuds du problème est qu’un dialogue social apaisé suppose des syndicats forts.. et qu’en France, les syndicats de salariés comme de patrons sont faibles. Cinq millions de salariés syndiqués après-guerre, moins de 2 millions aujourd’hui, soit 8% du total. C’est l’un des taux de syndicalisation les plus bas des pays développés. Le Figaro publie aujourd’hui un sondage Opinion Way peu favorable aux syndicats.. plus de la moitié des personnes interrogées les jugent « inutiles », et plus des 2 tiers estiment qu’ils ne sont « pas représentatifs » des salariés….
http://www.1001portails.com/franceinfo_fr_rss_xml-t-52650-27780648-veille_du_1er_mai_la_d%C3%A9mocratie_sociale_n_est_pas_%C3%A0_la_f%C3%AAte_franceinfo_fr_.html#.VUJpZpP8yC8
La Direction s’attaque aux rémunérations !
Voici le courrier reçu jeudi 23 avril par les Coordinateurs syndicaux du Groupe AREVA, dont José Montes coordinateur FO.
En violation des engagements pris par le Gouvernement sur un minimum de dialogue et de concertation, la Direction du Groupe par la voix de son DRH annonce d’ores et déjà des coupes claires dans la Masse Salariale.
Autrement dit la direction du Groupe entend faire payer aux salariés les erreurs qui ont conduit à 4,8 milliards de pertes, principalement le chantier en Finlande et l’affaire Uramin.
L’Union nationale FO nucléaire proteste énergiquement et demande l’intervention de l’Etat actionnaire principal contre cette décision…
Ainsi le nouveau DRH M. Nogué commence bien ses nouvelles fonctions à AREVA.
Il est vrai qu’il est vanté pour avoir réussi à supprimer 25.000 postes à la SNCF sans grève :
Il a été de toutes les réformes de la SNCF au côté de son président, Guillaume Pepy, durant ses seize années passées au sein de la société (1998-2015). Une période au cours de laquelle 25 000 postes y ont été supprimés sans entraîner de grèves massives. Il est aussi président du conseil d’administration de Pôle Emploi depuis 2012. (http://www.lemonde.fr/economie/arti…)
Qu’il se méfie quand même : FO Areva pourrait bien être plus coriace que les syndicats majoritaires à la SNCF…
http://nucleaire.force-ouvriere.org/La-Direction-s-attaque-aux
Et quand areva et edf se gavaient, les filiales et les sous-traitants ne touchaient rien. Pourtant là, ils mettent tout le monde dans le même merdier !!!!
Areva : les accords d’intéressement des filiales ne seront pas renégociés
Le syndicat Force Ouvrière vient de dévoiler un courrier émanant de la direction des ressources humaines du groupe Areva, relatif aux accords d’intéressement. Ce document, adressé le 22 avril dernier aux coordinateurs syndicaux, indique que les accords qui arrivent à échéance cette année ne seront pas renégociés localement. C’est en tout cas la consigne qui a été donnée aux directions des entreprises concernées. Les sociétés Amalis, SET, Areva Mines, Canberra, Eurodif Production, Intercontrôle, MSIS Assistance, PNS et Somanu en sont. Deux d’entre elles sont implantées sur le site du Tricastin, dans la Drôme….
http://acteursdeleconomie.latribune.fr/en-bref/2015-04-29/areva-les-accords-d-interessement-des-filiales-ne-seront-pas-renegocies.html
Bonjour à toutes et tous
Après des bilatérales ou DRH nous écoute mais ne nous entend pas . Voici venue, et encore une fois de façon unilatérale, la première grosse mesure de destruction de notre socle social.
Les accords d »intéressements de AMALIS, SET, AREVA MINE, CAMBERRA, EURODIF-PRO, INTERCONTROLE, MSIS, PNS et SOMANU il a été demandé au directions de ces sociétés de ne pas renégocier d’accord d’intéressement locaux .
Pour 2015 AMALIS, PNS , MSIS qui font partie de l’ex BUA c’est un coup dure même si ils ont un chiffre d’affaire positif et un bon ROP ils n’auront rien. Déjà avec des bas salaires l’intéressement leur permettait de respirer un peu..
Afin de faire baisser la masse salariale les accords d’intéressements vont être revus à la baisse et l’abondement annulé.
Un accord groupe devant remplacer à terme tous les accords locaux.
Maintenant qu »il n y a plus de fric et que tout sera revu a la baisse avec encore plus de critères.Là ils sont d’accords pour partager.
C’est bien malheureusement ce que l’on craignait : le groupe ne sait pas où il va, ne sait comment il y va, mais les salariés qui seront encore sur le bateau seront moins riches ça c’est sûr.
Après le gel des salaires et la fin de l’intéressement va venir l’augmentation du temps de travail etc …..
La question : dans ces conditions ne vaut il mieux pas être, vite, vendu, se pose de plus en plus ; car de toutes façons au rythme où ça va, et avec comme seule ambition du groupe de réduire les couts, on va tous être vendus.
Tchernobyl, 29 ans après, la catastrophe nucléaire qui n’en finit pas
OPINION – Près de 29 ans après la catastrophe de Tchernobyl, la députée européenne Michele Rivasi (EELV), l’ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage et l’ancien député européen Dany Cohn-Bendit (EELV) appellent à une « expertise indépendante » sur les conséquences de la catastrophe nucléaire.
Voilà 29 ans que le réacteur 4 de la centrale ukrainienne de Tchernobyl explosait. Le temps fait son office et, sans la terrible piqûre de rappel de la catastrophe de Fukushima, on pourrait presque penser que tout est désormais sous contrôle dans la zone d’exclusion et les villes environnantes. Et pourtant, non.
Sur le site, les autorités ukrainiennes se débattent encore avec les déchets et le confinement du cœur du réacteur. L’ancien centre de stockage intermédiaire pour les combustibles usagés doit désormais être remplacé pour des raisons de sûreté, travaux qui nécessitent déjà 140 millions d’euros de plus que les 300 millions prévus.
95% des matériaux radioactifs dans le sarcophage
Quant au sarcophage du réacteur 4, dont une partie s’était effondrée en 2013 sous le poids de la neige, il ne sera finalement recouvert par …
http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Tchernobyl-29-ans-apres-la-catastrophe-nucleaire-qui-n-en-finit-pas-la-tribune-de-Dany-Cohn-Bendit-Corenne-Lepage-et-Michele-Rivasi-729484
Le nucléaire implose, l’Etat s’interpose
ENQUÊTE: Inquiet des lourdes difficultés rencontrées par Areva et EDF, le gouvernement envisage une remise à plat du modèle français.
Areva en pleine déroute financière, entre hiver nucléaire et malédiction de l’EPR. EDF à peine mieux loti, avec des dizaines de milliards à trouver pour faire durer son parc de 58 réacteurs vieillissants. Et voilà que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sort son gros bâton pour taper sur nos deux «champions» de l’atome après la découverte d’une «anomalie sérieuse» sur la cuve du réacteur EPR de la centrale de Flamanville construit par EDF. Sérieux pépin après le désastre industriel de l’EPR finlandais d’Olkiluoto, opéré cette fois par Areva. Bref, il y a le feu à la filière nucléaire française et l’Etat actionnaire (87 % du capital d’Areva et 84 % d’EDF) doit jouer les pompiers pour enrayer une réaction en chaîne qui menace le cœur de son pouvoir énergétique régalien : le nucléaire, c’est 80% de notre électricité et un …
http://www.liberation.fr/economie/2015/04/16/le-nucleaire-implose-l-etat-s-interpose_1243960
Après la CLIGEET , la CLI FBFC Romans…
Notre Association bientôt représenter au sein de la CLI CRUAS / MEYSSE 🙂
Engagement pris par M TERRASSE 🙂
Temps de travail et sûreté nucléaire : l’irresponsabilité d’EDF
Un objectif assumé par la Direction d’EDF : augmenter le temps de travail de ses cadres
La Direction d’EDF ne s’en cache pas : la négociation en cours sur le temps de travail a pour objectif principal d’allonger celui-ci, en particulier celui des cadres par un passage au forfait-jour. Le reste n’est qu’enrobage.
La raison avancée par la Direction est le surcroît de travail qui attend l’entreprise et ses salariés, alors qu’elle ne serait plus en capacité d’embaucher plus qu’elle ne le fait déjà. Il n’y aurait donc pas d’autre solution que de travailler plus.
Ce surcroît de travail est attendu principalement dans le nucléaire, avec le lourd programme de maintenance du parc dans un objectif d’allongement de sa durée de vie (« grand carénage »), et dans une moindre mesure dans l’hydraulique avec le renouvellement des concession, et à la Direction commerce avec la fin des tarifs jaunes et verts.
Passons rapidement sur le renouvellement des concessions et la fin des tarifs verts et jaunes : à coup sûr, cela va engendrer un surcroît de travail transitoire … mais qui ne peut justifier autre chose qu’un aménagement ponctuel du temps de travail.
Le problème majeur : la charge de travail dans le nucléaire
Le véritable problème, très clairement admis par EDF, se situe à la Direction de la Production nucléaire (qui regroupe plus de 60% des cadres de l’entreprise (16 000 sur 26 000).
En 2012, l’ASN pointait une explosion du temps de travail effectif mettant en danger la sûreté des installations et la santé des salariés…
…
Vraiment, il ne serait pas possible d’embaucher et de partager le travail ???
Si c’est le cas, il est urgent de revoir nos organisations du travail qui ne permettent plus d’intégrer correctement les jeunes, car au démarrage du parc au début des années 80, on a su les intégrer (jeunes ou nouveaux dans le métier) dans des proportions très largement supérieures.
Quant aux enjeux sociétaux du partage du travail, la Direction nous répète, à l’unisson avec la Cour des Comptes, qu’ils sont passés de mode. Ainsi, l’objectif de « libérer des journées et de faciliter l’embauche » en favorisant notamment une « réduction collective du temps de travail à 32 heures », objectif mis en avant lors de l’accord sur le temps de travail de 1999 aujourd’hui remis en cause, ne serait plus d’actualité. « Force est de reconnaître que ses principes fondateurs ne sont plus adaptés aux enjeux industriels des entreprises », estimait la Cour des Comptes, en grand stratège.
Tant pis pour les 5 millions de chômeurs qui n’auront pas l’occasion de venir travailler à EDF, il paraît que ce n’est pas moderne de partager le travail. Et tant pis pour la santé des salariés et la sûreté des installations. Si un accident survient, il y a peu de chance que ces grands dirigeants et fins politiques soient poursuivis…
Pour SUD-Energie, l’allongement du temps de travail est irresponsable au regard de la situation de l’emploi, de la santé des salariés, de l’équilibre entre vie privée et vie publique, de la sûreté des installations.
SUD-Energie revendique le partage du travail, passant par :
Un plan d’embauche à la hauteur des besoins
Un maintien des accords en vigueur et une incitation au passage à 32 heures dans l’ensemble des directions
Un contrôle des dépassements horaires des salariés
Une réflexion sur l’organisation du travail pour permettre une meilleure transmission des compétences
http://www.sudenergie.org/site/2015/04/temps-de-travail-et-surete-nucleaire-lirresponsabilite-dedf/
Travailleurs du nucléaire : santé sacrifiée, lutte réprimée
À travers 5 entretiens, trois travailleurs sous-traitants de l’industrie nucléaire parlent de leurs conditions de travail. Syndicaliste et fondateur de l’association Santé Sous-traitance Nucléaire Chimie (SSNC), Philippe Billard expose aussi les enjeux et les difficultés de leur lutte pour la reconnaissance de leurs maladies professionnelles. Laura Hameaux, porte-parole du Réseau « Sortir du nucléaire », explique le souci des antinucléaires pour le sort des travailleurs du nucléaire, premières victimes de cette industrie.
Michel Leclerc, ancien travailleur sous-traitant de l’usine Comurhex de Malvési
Serge Belli, ancien travailleur sous-traitant de l’usine Comurhex de Malvési
Philippe Billard, ancien travailleur sous-traitant de l’industrie nucléaire, fondateur de l’association Santé Sous-traitance Nucléaire Chimie (SSNC)
Partie 2 – Réprimer les militants syndicaux, dissuader les travailleurs de parler : l’exemple de Philippe Billard
Laura Hameaux, porte-parole du Réseau « Sortir du nucléaire »
Entretiens filmés par le Réseau « Sortir du nucléaire », dans le cadre de la journée « Narbonne, cité nucléaire » organisée le 21 février 2015 par Sortir du nucléaire Aude, Sortir du nucléaire Hérault, Stop Uranium et le Réseau « Sortir du nucléaire ».
http://www.sortirdunucleaire.org/Travailleurs-du-nucleaire-sante-sacrifiee?origine_sujet=LI201504
Bonjour a tous .
Il est grand temps de se bouger et de se réunir rapidement pour combattre les inégalités des sous traitants et des filiales de AREVA ,EDF et CEA.
Comme le dit si bien Laurent les sanctions pleuvent tous les jours dans nos sociétés, qui sont de plus en plus aberrantes, exemple pour STMI Cadarache ou a minima il y a une convocation à sanction disciplinaire par jour (jeté d’un crayon sur son chef, personne qui sort de plongée et se repose donc il dormait sanction,un salarié qui s’est contaminé, et la dernière en date licenciement sec si le salarié n’est pas rasé etc…..) et ça se passe dans toutes les entités de D&S (PNS, AMALIS ,MSIS ect…)
l’évolution du social et des salaires des gars n’ont jamais été aussi bas et ne sont pas prêt d’évoluer si l’on ne fait rien on ne peut pas laisser la main au coordinateur qu’il soit AREVA,EDF,ou CEA pour traiter des accords qui seront revus au rabais dans nos entités comme d’habitude et ce n’est pas du Claude François.
Appel à tous les DSC des sous traitants et filiales pour prévoir une réunion rapidement avant que le couperet tombe et que nous ne pouvions plus rien faire
.Il serait souhaitable de tous se réunir avant fin mai (voir au plus tôt) je vous propose en accord avec d’autre copain de se rencontrer entre le 11 et 15 mai (faites moi parvenir vos disponibilités pour les dates proposées). Afin de facilité la rencontre du plus grand nombre, je vous propose de définir un lieu entre Pierrelatte et Cruas.
Il ne faudrait pas que des accords soient fait dans notre dos et que nous ne pouvions plus rien changer.
C’est nous, sous traitants et filiales qui faisons tourner les usines si demain tous ensemble nous décidons de nous mettre en colère et d’arrêter de bosser il n’y a plus rien qui fonctionnera et ils seront bien obliger de nous écouter .
Il faut tous se mettre autour d’une table et décider ce que l’on veut faire pour changer tout ça .
Après discutions avec des salariés il serait plus favorable de faire des actions communes sur tous les sites ,mais seulement les sous traitants et filiales, sans les donneur d’ordre que sont AREVA,EDF ,CEA
Car les salariés n’ont plus confiance et voient toujours les inégalités se creuser et pense qu’a la fin il seront encore les dindons de la farce et que ce sont les donneurs d’ordre qui tireront leurs épingles du jeu.
un tract AREVA ,EDF,CEA ne parle pas au sous traitant ,ils ne se sentent pas concernés, ils ne rencontrent pas les même difficultés ,ils n’ont pas le même statut ,ils n’ont pas non plus les même salaires ou évolution de carrières, ni le même intéressement ou participation ,il ne sont pas traités avec les même égards voir plutôt comme de la merde et pourtant c’est nos petites mains qui faisons que les installations tournent, que la maintenance est faite ,la décontamination des salles ,la radioprotection,la logistique et pourtant ils ne récoltent que des miettes, sont sous payés, les même qui sont pressés comme des citrons et que l’on sanctionne pour des futilités mais surtout pour faire peur aux autres pour qu’ils rentrent dans le rang.
il faut arrêter de nous diviser et tous nous rassembler ,nous pouvons et devons être unis .
A charge des destinataires de faire suivre se mail a tous les responsables syndical (DSC,DS ect..) de la sous traitance et des filiales du nucleaire.
PATRICE BEURRIER.
DSC CGT STMI BUA.
tel/ 0674670876.
mail:patrice.beurrier@gmail.com.
Il est grand temps de se réveiller. Je suis tout à fait d’accord. je contacte les nôtres et je vous contacte rapidement. En avant avec cette idée qui va plaire à beaucoup.
bonjour
le moral dans les chaussettes c’est vrais mais est ce que vous savez tout et bien non
pour ma part j’ai préféré démissionné car MERCI la PGAC et avant que je casse la figure a un de mes anciens collégues je suis partie avec 26 ans de métiers car on vous interdit de parler a des collegues et cella par des petits chef de la PGAC qui se prennent pour des dieux pour ma part le nucleaire c’est fini et je n’encourage personne a y aller
de toute facon la PGAC veux bien dire quelque chose Premiere Grosse Arnaque Controlé et l’acteur gagnant est le donneur d’ordre des services
mais est ce que Mr MINIERE est au courant de tout cella et non car quant Mr MINIERE etait a golfech il etait mon chef de service et un tres bon
mais la degradation est depuis que la PGAC est en place
Bonsoir, comme vous je laisse un petit mot pour dire comment ça va. Je pense faire le même constat que vous. Le moral de la majorité des personnes au travail qui m’entourent est en berne et de plus en plus dans les chaussettes. Plus d’objectifs, plus de visibilité sur l’avenir, les sanctions tombent pour rien. on puise sur nos réserves pour tenir. Un jour ça va craquer d’épuisement physique et moral et le pire c’est que tout le monde s’en fous. Bon courage pour la campagne des arrêts de tranche 2015 dans l’état ou on se trouve.
bonjour
que lis-je???? le moral dans les chaussettes, tant que le français aura à bouffer dans son frigo, il ne bougera pas ou ne bougera plus.
le constat de cette situation ou tout le monde se plaint dans son coin, ne pense qu’à regarder son ego et avoir la tete dans le sable, s’est verifié à la journée du 9 avril dernier.
il suffit d’avoir vu la situation terrifiante sur le CNPE de Cruas pour comprendre que rien ne sera comme avant et je ne parle pas du futur. toutes et tous en rang par deux sur une centaine de metre sans un mot , sans un rale de protestation puisque le filtre de passage fut un temps organisé par la direction elle-meme, c’est le seul moment « jouissif » de cette journée!
ecoeuré comme beaucoup qui croyait un afflut de masse devant la centrale, rien ne se passera comme avant quelque chose s’est brisé, par ce comportement de lobotomie generale.
on espere un sursaut, le reveil de la conscience individuelle qui appelle la solidarité entre nous.
allez, le troupeau est bien gardé par le berger Macron…
amitié à toutes et tous qui chaque jour se levent pour esperer un meilleur lendemain pour un mieux-vivre.
Tu parles de Cruas ? Étonnant ton exemple! Je te rappelle que le 9 avril dont tu fais état, Cruas a été classé parmi les 2 plus forts taux de grévistes avec + – 40% en plus des 30% d’absents, ce qui peut faire environ 70%. Je te comprend malgré tout, car dans un site où il y a 2500 salariés en arrêt de tranche, il suffit que 400 personnes soient devant le site pour rentrer, cela peut nous faire croire à un échec! Sauf que le grand soir avec 100% de grévistes n’est pas encore arrivé. Aussi, je te signale que le 9 avril était un jeudi et que ce jour là, c’est le basculement des astreintes. Donc, 300 personnes doivent rentrer pour passer le tour d’astreinte aux 300 autres qui la prennent. Tu vois mon ami, il y a un e différence entre le voir et le regarder. Bon, la prochaine fois on fera mieux avec ton aide et celle de tous les autres. Merci encore pour cette belle journée du 9 avril qui appelle déjà à d’autres pour notre projet.
A quand une grosse grève nationale des sous traitant stmi, amalis, pns….. sans ces crevards d’areva et d’edf
Diegolito, il faut pas se tromper de combat. Les salariés d’Areva et d’EDF ne peuvent pas toujours nous comprendre parce qu’ils ne vivent pas nos situations de vie et de travail. Les vrais responsables de coups de fouet se sont les chefs d’entreprise qui définissent la politique industrielle que nous subissons. Les patrons d’Areva, d’EDF et du privé sont d’accord entre eux pour nous écraser comme des merdes tous les jours! Alors faisons ce que nous avons à faire pour coordonner la révolte des soutiers du nucléaire sans se tromper de cible. Beaucoup de salariés d’Areva et d’EDF sont prêts à nous aider le jour j et il ne faut pas les massacrer gratuitement. ça fait trop plaisir aux vrais esclavagiste qu’on se bouffe entre salariés.
A bon JB . Pourtant sur le terrain les agents areva ne nous le font pas ressentir comme ca ….
Santé et accidents au travail: trois agences d’intérim occupées
Rennes/Marseille, 22 avr 2015 – Une quarantaine de militants CGT occupent mercredi trois agences d’intérim de Marseille et Saint-Nazaire afin d’exiger la tenue de négociations avec le patronat sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, a-t-on appris auprès du syndicat.
Depuis le milieu de matinée, une vingtaine de personnes occupent deux agences Manpower et Actual à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et autant de militants sont présents à Marseille chez Start People, ont indiqué à l’AFP des organisateurs du mouvement.
« On compte rester la journée », a déclaré à Saint-Nazaire André Fadda, secrétaire de l’union syndicale de l’intérim CGT, précisant que l’activité des agences n’était pas bloqué.
Après une action similaire à Paris le mois dernier réunissant une quinzaine de manifestants, la CGT a choisi Saint-Nazaire et Marseille. Ces deux bassins d’emplois sont de gros utilisateurs de travailleurs intérimaires, particulièrement dans la construction navale et l’aéronautique, a observé le responsable syndical.
La CGT entend protester contre le blocage des négociations entamées début 2014 avec le patronat du secteur, Prism’Emploi, sur la prévention et la réparation des accidents et des maladies au travail.
Dans le secteur, « il y a une suraccidentalité dramatique. En 2013, il y a eu 35.000 accidents du travail et 67 morts. La branche refuse de communiquer les chiffres de 2014, donc on imagine qu’ils sont encore plus mauvais », a fait valoir à Marseille Philippe Tixier (CGT).
De manière générale, « il y a deux fois plus de risques d’avoir un accident du travail quand on est intérimaire qu’en CDI, et ces accidents sont deux fois plus graves« , a fait valoir le syndicaliste…
En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/sante-et-accidents-au-travail-trois-agences-d-interim-occupees_1673804.html#cSmMV4LJAtiEksfD.99
MARCOULE Le four de Centraco va redémarrer son activité industrielle
La reprise de l’activité industrielle du four de l’usine de Socodei Centraco, située à Marcoule, a été autorisée aujourd’hui par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.
Elle intervient plus de quatre ans et demi après l’accident mortel du 12 septembre 2011, et après « un travail très important durant près de 4 ans des équipes de Socodei, en lien permanent avec l’ASN et l’IRSN, afin de permettre un redémarrage industriel de l’activité en toute sûreté », a précisé la direction du site.
Après plus de quatre ans d’interruption, Socodei note que « les années d’interruption de l’activité fusion ont été mises à profit par SOCODEI pour réviser en profondeur et le cas échéant, renforcer ses procédures d’exploitation, recruter une nouvelle équipe et la former, maintenir les compétences de tri et de préparation à l’amont de la chaine de production, instruire des dossiers et répondre aux demandes de l’ASN. »
Le four devrait redémarrer « dans quelques jours, après quelques travaux de reconstruction de dernière minute », nous a expliqué le secrétaire général de Centraco Roland Vierne.
Une très bonne nouvelle pour l’entreprise, qui devrait signer son « retour à l’équilibre financier » avait estimé son directeur Patrick Faure en janvier dernier.
En savoir plus sur https://www.objectifgard.com/2015/04/21/marcoule-le-four-de-centraco-va-redemarrer-son-activite-industrielle/#KwR1wv5dzwv2JzSO.99
La sûreté en progrès à la centrale de Civaux
L’Autorité de sûreté nucléaire salue les effets du plan d’action mis en place par EDF après deux années marquées par des incidents d’exploitation.
Il y a deux ans, après la fuite de tritium dans la zone de rétention des effluents radioactifs et la série d’incidents enregistrés à Civaux, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait publié un rapport accablant sur l’exploitation de la centrale d’EDF. L’an dernier, elle avait sommé la direction de proposer dans les trois mois « un plan d’action visant à la reconquête de la rigueur d’exploitation au sein du service conduite ».
Changement de ton, hier, devant les membres de la commission locale d’information (CLI) réunis à Poitiers: l’ASN a salué les effets du plan d’action sûreté renforcé mis en place. « On a pu constater par nous-mêmes une amélioration dans la rigueur d’exploitation des deux réacteurs », a déclaré Bertrand Frémaux, le directeur adjoint de la subdivision de Bordeaux. « C’est en net progrès. »
Un exercice national de crise le 22 septembre…
http://www.centre-presse.fr/article-383773-la-surete-en-progres-a-la-centrale-de-civaux.html
Le nucléaire français doit réviser ses fondamentaux
Sûreté, gouvernance, indépendance des autorités de contrôle, prestige à l’étranger… L’anomalie révélée sur la cuve du réacteur de Flamanville déclenche une série de questions, au moment où se joue l’avenir d’Areva.
Sûreté globale satisfaisante, mais peut mieux faire
Ce n’est pas la première fois que l’ASN procède à des rappels à l’ordre en ciblant les acteurs de la filière nucléaire. Certes, la situation de celle-ci reste «assez satisfaisante», comme l’Agence le confirme dans le rapport remis au Parlement le 15 avril sur l’état de la sûreté nucléaire et de la protection en France. Mais «l’importance des enjeux et les attentes de la société conduisent à relever progressivement les exigences de sûreté». Les conditions d’exploitation des installations existantes sont bonnes, mais les remises à niveau post-Fukushima destinées à renforcer la sûreté ne sont en revanche pas terminées.
Par le passé, l’ASN a dû recadrer EDF sur le recours à la sous-traitance et l’anticipation des conditions de sécurité. Et l’agence continue de manifester ses désaccords –procès-verbaux à l’appui–, comme à l’occasion du récent arrêt intempestif d’une unité de production de Fessenheim suite à une rupture de tuyauterie dans la salle des machines. «Il va falloir que l’on rediscute avec EDF, pas que sur l’incident, mais plus globalement sur ce qu’il révèle en terme de comportement», avait alors déclaré Pierre-Franck Chevet….
http://www.slate.fr/story/100605/nucleaire-francais-questions-flamanville
Extrait du documentaire "Rien à signaler" sur… par rue89
On parle souvent des conditions de travail épouvantables dans les mines d’Afrique ou les usines en Chine, et on a raison.
Mais ce qui est décrit dans cet extrait se passe en France, aujourd’hui, et a été pensé puis mis en place par EDF, donc par L’Etat qui en est actionnaire très majoritaire (85%).
Si la France est aujourd’hui une grande puissance, c’est en grande partie grâce à l’électricité nucléaire qu’elle produit. Sans ces ouvriers si courageux et pourtant si méprisés, les centrales nucléaires ne fonctionneraient pas et donc cet électricité n’existerait pas.
Jusqu’à quand laissera-t-on cette ignominie perdurer ? Jusqu’à quand laissera-t-on les jumpers, décontamineurs,… et tous les autres forçats du nucléaire souffrir puis mourir en silence ?
Quelque chose doit impérativement être fait, reste à trouver quoi… Souhaitons que le projet de loi décrit plus haut commence à en être l’incarnation.
DAMIEN
P.S.: Gérard, sans doute ne verrez-vous pas ce message mais au cas où, j’espère que vous allez bien. Merci pour tout, en tous cas.
Nucléaire: incident de niveau 1 à l’usine de la Hague
Un incident de niveau 1, intervenu lors d’une opération de vérification technique dans un des ateliers de vitrification de l’usine, s’est produit au centre de retraitement des déchets nucléaires à La Hague (Manche), a indiqué samedi Areva dans un communiqué. Cet incident n’a eu aucune conséquence « pour le personnel, l’environnement et l’installation concernée », assure l’entreprise nucléaire.
Lors de l’opération de vérification technique, « un conteneur de déchets vitrifiés a été momentanément retiré de son poste de remplissage, alors que les conditions requises pour réaliser cette opération n’étaient pas complètement respectées », explique Areva dans son communiqué. « Au moment du retrait du conteneur, la température de l’équipement ayant permis son remplissage était supérieure à celle prévue dans les règles d’exploitation. L’opération de vérification concernant le conteneur terminée, celui-ci a été immédiatement remis à son poste de remplissag e», souligne Areva.
Malgré l’absence de conséquences, il a été proposé à l’Autorité de sûreté, compte tenu du non-respect d’une exigence d’exploitation, « de classer cet événement au niveau 1 » de l’échelle internationale des événements nucléaires, graduée jusqu’à 7, conclut Areva.
http://www.lesoir.be/854445/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2015-04-18/nucleaire-incident-niveau-1-l-usine-hague
Les maires sensibilisés au risque nucléaire
Énergie – Plan communal de sauvegarde
Dans le cadre de la mise en place du PCS (Plan Communal de Sauvegarde), le préfet Jean-Louis Geraud avait invité hier à Valence d’Agen, les maires des 31 communes de la zone PPI de Golfech à une réunion d’information sur le risque nucléaire. Le but étant de les inciter à déposer rapidement leur PCS. «À ce jour, 13 communes seulement sur les 31 de la zone PPI (plan particulier d’intervention de la centrale nucléaire de Golfech) ont réalisé leur plan communal de sauvegarde et seulement 5 sur les 21 communes concernées du département de Tarn-et-Garonne. Il est urgent que ce document nous parvienne au plus tard le 10 octobre 2015, car au-delà du retard administratif, il y a des risques exceptionnels, car il est difficile de mettre en œuvre des secours sans PCS et d’autre part, il y a un risque pénal pour le maire car sa responsabilité est engagée. Dans notre société de plus en plus judiciarisé, il faut être prudent» soulignait le préfet.
Afin de sensibiliser les élus, mais aussi tous les acteurs impliqués en cas d’alerte (gendarmerie, police, SDIS, conseil général, associations de sécurité civiles…) présents, de l’importance de l’élaboration d’une stratégie de protection des populations, Paul Bougon, chef de division de Bordeaux de l’Autorité de sûreté nucléaire (chargé du contrôle de la sûreté nucléaire, de la radioprotection et de l’information des citoyens) a expliqué les effets biologiques de la radioactivité et les mesures de protection des personnes en cas d’accident. Comment se mettre à l’abri ? Comment se comporter en cas d’évacuation ? Comment prendre ses comprimés d’iode stable ? Des informations essentielles pour se protéger avec efficacité.
De son côté, Lilian Benoît responsable du service interministériel de défense et de protection civile à la Préfecture a détaillé le schéma d’organisation départementale de gestion de crise.
Gisèle Dos Santos
http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/17/2089146-les-maires-sensibilises-au-risque-nucleaire.html
bonjour a toutes et tous
cet article fera suite au tien, comme le sujet c’est la tranparence il serait bien que nos elus en sachent le maximum et que la communication soit reellement active envers nous les citoyens et pas seulement ceux qui sont limitrophes à ces installations
http://www.risques.gouv.fr/risques-technologiques/accident-nucleaire/agir-avant-pendant-apres
une forte propabilité existe qu’un jour nous seront impacté(e)s par un accident majeur nucleaire sur le territoire, ne pas savoir que faire est un manquement de communication et pourtant nous pourrions bien apprendre et retenir des accidents du passé
ne pas attendre et trop ligeferer ces situations n’en deviendraient plus qu’ingerables et humainement castatrophique.
Une vidéo très intéressante effectivement sur le Titre VI La sûreté nucléaire du projet de loi sur la transition énergétique et la croissance verte
Merci M D Baupin (EELV), merci M A LEROY (PS) d’insister dans ce débat sur l’absolu nécessité d’aboutir et très rapidement à la mise en place d’un statut spécifique aux travailleurs de l’industrie nucléaire
Le nucléaire (exploitation-démantèlement) va continuer, il est donc impossible à présent pour nos dirigeants de faire l’autruche car il démontreraient à l’ensemble de nos concitoyens leurs irresponsabilités,incompétences !
Pierre-Franck Chevet, Président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, qualifie de « très sérieuse » l’anomalie détectée sur la cuve du réacteur de l’EPR de Flamanville et a demandé à Areva et EDF d’effectuer des tests complémentaires.
Contamination radiologique d’un agent de maintenance
Centrale nucléaire de Gravelines – Réacteurs de 900 MWe – EDF
Le 24 mars 2015, l’exploitant du centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) de Gravelines a déclaré à l’ASN un événement significatif pour la radioprotection relatif au dépassement du quart de la limite de dose individuelle annuelle réglementaire lors d’une exposition ponctuelle.
Le 20 mars 2015, le réacteur n°5 de la centrale nucléaire de Gravelines était à l’arrêt pour la réalisation d’activités de maintenance. Dans ce cadre, une équipe de prestataires intervient dans une zone à risque potentiel de contamination pour réaliser des contrôles sur le circuit de refroidissement de la piscine d’entreposage des assemblages de combustible.
Le responsable de l’intervention effectue la vérification des cadenas de consignation des vannes de ce circuit. En sortie de zone contrôlée, le portique de contrôle radiologique détecte une contamination des cheveux. L’intervenant est alors pris en charge par le service médical pour décontamination.
Une inspection a été réalisée par l’ASN le 08 avril 2015 pour une meilleure compréhension des circonstances de l’évènement. Une visite du local où s’est produit l’évènement a été effectuée. Par ailleurs, les inspecteurs ont échangé avec le médecin du travail et les infirmières ayant réalisé les opérations de décontamination et l’évaluation de la dose radiologique reçue par l’agent.
Cet évènement a été classé provisoirement au niveau 1 de l’échelle INES en raison du dépassement du quart de la limite de la dose radiologique annuelle réglementaire pour la peau, lors d’une exposition ponctuelle.
Classement INES de l’incident
0 1 2 3 4 5 6 7
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Contamination-radiologique-d-un-agent-de-maintenance#.VTEFQV3r4UQ.facebook