Suite à des incidents intervenus entre le 12 et le 14 octobre, 58 des 235 personnes intervenant à la centrale de Gravelines (Nord) sur les chantiers de l’arrêt annuel pour maintenance du réacteur n°6 ont présenté, après examen médical, de « légères traces de contaminations », selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
« Analyse déficiente »
« La prise en compte trop tardive d’une alarme en salle de commande conduit à une contamination radioactive de l’atmosphère du bâtiment réacteur n°6. De nouvelles alarmes apparaissent du mercredi 13 au soir au jeudi 14 octobre 2004 dans l’après-midi », a précisé l’ASN dans un document publié le 20 octobre.
Après une enquête sur ces incidents, l’ASN a jugé que l’organisation de la centrale « s’est montrée déficiente dans l’analyse » de la situation. Elle a décidé de les classer en niveau 1 (et non 0 comme l’avait fait EDF) de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES).
Par ailleurs, huit salariés « d’entreprises extérieures » ont été « légèrement » contaminés, selon EDF, entre les 16 et 20 octobre dans quatre autres centrales: un à Cruas (Ardèche) et deux à Chinon (Indre-et-Loire) le 16, un à Blayais (Gironde) le 17 et quatre à Nogent (Aube) le 20 octobre.
Pour le réseau Sortir du nucléaire, cette « série noire » montre « l’inquiétante dégradation de la sûreté dans les centrales nucléaires actuelles ».
Mon opinion :
QUE SONT-ILS DEVENUS ?