Soixante-six salariés ont été contaminés entre le 12 et le 20 octobre 2004 dans cinq centrales en France.

    De l’uranium en désactivation à la centrale nucléaire de Gravelines (Sipa)Au total soixante-six salariés ont été contaminés entre le 12 et le 20 octobre 2004 dans cinq centrales nucléaires en France, selon un recensement effectué samedi 23 octobre par le réseau Sortir du Nucléaire à partir d’incidents signalés par EDF qui a jugé ces contaminations légères.

    Suite à des incidents intervenus entre le 12 et le 14 octobre, 58 des 235 personnes intervenant à la centrale de Gravelines (Nord) sur les chantiers de l’arrêt annuel pour maintenance du réacteur n°6 ont présenté, après examen médical, de « légères traces de contaminations », selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

    « Analyse déficiente »

    « La prise en compte trop tardive d’une alarme en salle de commande conduit à une contamination radioactive de l’atmosphère du bâtiment réacteur n°6. De nouvelles alarmes apparaissent du mercredi 13 au soir au jeudi 14 octobre 2004 dans l’après-midi », a précisé l’ASN dans un document publié le 20 octobre.
    Après une enquête sur ces incidents, l’ASN a jugé que l’organisation de la centrale « s’est montrée déficiente dans l’analyse » de la situation. Elle a décidé de les classer en niveau 1 (et non 0 comme l’avait fait EDF) de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES).
    Par ailleurs, huit salariés « d’entreprises extérieures » ont été « légèrement » contaminés, selon EDF, entre les 16 et 20 octobre dans quatre autres centrales: un à Cruas (Ardèche) et deux à Chinon (Indre-et-Loire) le 16, un à Blayais (Gironde) le 17 et quatre à Nogent (Aube) le 20 octobre.
    Pour le réseau Sortir du nucléaire, cette « série noire » montre « l’inquiétante dégradation de la sûreté dans les centrales nucléaires actuelles ».

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