Situation financière du secteur nucléaire : qui va payer ?…

    Hep ! L’addition SVP …

    Nous avons lu sur le site http://www.actu-environnement.com/ cet article très intéressant de Mme Corinne LEPAGE, avocate, ancien Ministre de l’Environnement et Présidente de Cap21 sur la situation économique des 2 géants Français EDF/AREVA …

    Nous pouvons apporter un élément de réponse à la question qui va payer… et bien , certainement pas les sous-traitants de cette industrie , qui depuis plus de 15 ans maintenant paye le prix fort de cette course à la rentabilité au KD.

    Il me semble donc incontestable que la prévention de la santé , de la sécurité au travail et évidement la reconnaissance des métiers du nucléaire devient primordial . Cela se traduira irrémédiablement par une réduction du coût des accidents du travail et des maladies professionnelles , et enfin rétablira la  motivation de tous les travailleurs.

    De mauvaises conditions de santé au travail peuvent produire des effets à long terme et être à l’origine de maladies professionnelles et de problèmes de santé détectés au bout d’une longue période, voire après plus de 20 ans d’exposition, comme dans le cas de l’amiante. La surveillance de la santé des travailleurs constitue un outil de prévention de premier ordre. Aujourd’hui la recherche scientifique fournit les arguments et les preuves sur lesquels les décisions politiques doivent se fonder.

    Le poids que représentent les accidents du travail et les maladies professionnelles pour les systèmes de protection sociale publics et privés sont énorme et exige donc une réponse intégrée , coordonnée et stratégique…

    Extraits de presse :

    Face à la gravité de l’endettement des groupes EDF et Areva et aux enjeux stratégiques et sécuritaires de l’industrie du nucléaire, la réponse semble évidente. L’état n’ayant plus les moyens de suivre, le contribuable devra une nouvelle fois mettre la main à la poche au nom de l’atome…

    La réponse à cette question est évidente : l’usager et le contribuable. Le secteur cumule les non-dits. La gravité de l’endettement des 2 groupes nationaux, dont l’actionnariat est majoritairement public, est empirique. Et il faut espérer que le secteur nucléaire reste public au vu des sommes déjà dépensées et l’impératif de sécurité corollaire à la dangerosité de l’activité ne devant pas céder aux objectifs de rentabilité…

    Lire l’article : http://www.actu-environnement.com/ae/news/dette-financiere-edf-areva-12039.php4

    «  Les vérités que l’on aime le moins à entendre sont souvent celles qu’on a le plus besoin de savoir  »

    (Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)

    Et vous qu’en pensez vous ?

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