Sommés d’appliquer des réorganisations successives dans un contexte économique tendu, les cadres supérieurs perdent confiance dans leurs dirigeants.
Malmenés, ils oscillent entre désengagement, défiance et amertume.
Récits.
S’il est un verbe que les managers ont appris à conjuguer ces dernières années à tous les temps, c’est bien celui de « réorganiser ».
À une cadence telle qu’ils en restent parfois sans voix : « j’en suis à ma troisième réorganisation en quatre ans.
C’est un bazar sans nom », soupire David*, directeur régional commercial dans une PME de vente de produits industriels.
Dans cette filiale d’un groupe anglais, le dernier P-DG, arrivé il y a quatre ans, ne cesse de casser les organigrammes.
« Il a commencé par licencier le directeur commercial et nommer un responsable des ventes qui est devenu mon chef. Mon périmètre a été réduit : de vingt personnes, je me suis retrouvé à manager cinq commerciaux ».
Un an plus tard, volte-face : ce même patron décide d’un redécoupage régional restreint pour harmoniser les méthodes de travail et David remonte en grade, avec 27 personnes sous sa direction.
Mais il y a quinze jours, il vient encore d’apprendre une nouvelle réorganisation « sous prétexte que j’ai trop de personnes à manager ! ».
Un jeu de yoyo ubuesque auquel ce manager ne comprend rien.
D’autant que l’entreprise se porte bien, financièrement parlant. « La gestion humaine est catastrophique.
Je passe mon temps à changer d’équipes, à redistribuer les portefeuilles clients, à remonter des plans d’actions commerciales.
C’est très difficile de motiver les commerciaux avec tous ces changements. »
Logique de rentabilité…
Lorsque l’on sert de référence , d’étalon de prix pour le client , cela devient très très compliqués pour tous les salariés !!!
Il ne faut pas se tromper de cible dans cette configuration ?
Petit QUIZZ:
Qui est le DG de EURODIF ?
» ancien cadre ARCELORMITTAL «
Qui est le DG de COMUREX ?
« ancien cadre AZF »
oulalalala …c’est grave doc ?
Si vous avez d’autre exemple …merci