L’équilibre mental du salarié préoccupe aujourd’hui les entreprises.
Ces dernières font appel à des psychologues pour un meilleur bien-être.
La notion de bien-être au travail est aujourd’hui sur toutes les lèvres, au vu des actualités récentes.
Les entreprises en prennent conscience et les textes de loi placent les employeurs comme responsables du bien-être physique et mental de leurs salariés.
Fait avéré, quand un employé se sent bien et s’épanouit à son poste, son travail n’en sera que plus productif.Une discipline récente
Les entreprises, privées comme publiques, font aujourd’hui appel à des psychologues du travail.
La psychologie du travail, ou la psychologie des organisations, est une discipline récente.
Une vingtaine d’années tout au plus.
Ici, on ne parle pas de salarié persécuté ni de patron harceleur.
On ne parle pas de victime ni de coupable.
Un psychologue du travail parle ici d’un « système ». Système qui connaît un dysfonctionnement.
Ce conflit peut prendre plusieurs formes. Une mésentente entre un supérieur et son subordonné, un événement dramatique au sein d’une équipe de travail ou encore un mal-être propre à un salarié par exemple.
Le rôle du psychologue ?
« Écouter et permettre aux personnes de parler. Mon rôle est notamment de faciliter le dialogue et la compréhension entre les différentes instances », confie Isabelle Neybergh, psychologue de la santé et consultante en relations humaines à Quimper.
« Le monde du travail est en pleine mutation, autant que la société dans laquelle on vit, annonce Isabelle Neybergh. Le travail occupe une place centrale dans nos vies ».
La conjoncture actuelle entraîne crispations et agressivité chez les salariés.
Ils angoissent et s’inquiètent quant à un avenir incertain.
Une vision globale de l’entreprise
Ces professionnels du mental des salariés n’exercent pas de manière isolée.
Au sein de l’entreprise, ils évoluent en collaboration avec les services sociaux de la structure, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ou encore avec les services de santé au travail (anciennement la médecine du travail).
Le psychologue du travail a une vision globale de l’organisation dans laquelle il intervient. « Il faut savoir ce qu’est une culture d’entreprise, ce qu’est un poste de travail », explique la psychologue.
Leurs compétences vont bien plus loin que la maîtrise des théories freudiennes.
Les notions d’ergonomie, d’hygiène ou de sécurité font -aussi- partie de leur vocabulaire.
Des embauches certaines…
suite article : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Psycologue-du-travail-un-nouveau-job-_-1416423——29232-aud_actu.Htm
SAVOIE : Bientôt une pénurie de médecins du travail ?
On ne parle plus de médecine du travail, mais de santé au travail.
La nuance tient en l’intervention non seulement de médecins, mais également d’intervenants non médicaux en prévention des risques professionnels, tels que des ergonomes et des techniciens en ergonomie.
Comment toucher les 35 000 travailleurs saisonniers ?…
extrait / suite article : http://www.ledauphine.com/bientot-une-penurie-de-medecins-du-travail–@/index.jspz?article=315884
PERPIGNAN : Les maladies professionnelles liées au stress augmentent
L’assemblée générale du SIST66 (Service interprofessionnel de santé au travail), qui s’est déroulée hier, a mis en lumière la mission de prévention des médecins du travail sur les risques professionnels.
Actuellement, de nouveaux risques émergent.
Le docteur Catherine Smallwood, médecin du travail au SIST66 ( service interprofesionnel de santé au travail) constate que depuis une dizaine d’années, on voit apparaître de nouveaux risques professionnelles.
Comme ses collègues, Catherine Smallwood observe : « Les maladies liées au stress sont en très forte augmentation et se caractérisent par des troubles du sommeil allant jusqu’aux grosses dépressions ».
Selon le médecin, ça ne fait aucun doute, « le contexte économique et la productivité qu’on ne cesse de vouloir augmenter sont les causes de ce stress ».
Aucun secteur ne semble épargné par ce stress. Dans le cadre de son travail, le médecin l’a constaté dans de nombreuses situations et particulièrement dans le secteur tertiaire, où les travailleurs doivent faire face à « des problèmes relationnels » qui peuvent engendrer un stress au travail.
Les professions d’aide à la personne, qui doivent gérer des situations lourdes sur le plan émotif, en sont l’exemple. « On en parle davantage et les salariés n’hésitent plus à nous confier leur problèmes » constate le médecin du travail qui devient alors, avec l’accord du patient (secret médical oblige), un médiateur entre le salarié et son employeur.
En raison des rythmes de travail toujours plus soutenus imposés aux salariés, les médecins du travail remarquent également une émergence des « TMS (troubles musculo-squelettiques), formes de tendinites dues à des gestes répétitifs comme ceux des caissières de supermarché ».
Mais les manutentionnaires, les employés de bureau et les ouvriers du bâtiment ne sont pas à l’abri de ces maux qui progressent constamment depuis 10 ans.
Attention, chantier…