La Présidente du groupe Areva, Anne Lauvergeon, a inauguré hier à La Hague, une technologie jugée « très innovante », pour la vitrification des déchets nucléaires.
Une première mondiale.
Mais c’est à Marcoule que la recherche et le développement de cette technologie dite du « creuset froid » a été réalisée par la direction de l’énergie nucléaire du CEA.
Cette technologie fonctionne selon le principe de l’induction directe. « Sa paroi est refroidie par un système de circulation d’eau.
Il se forme une couche protectrice de verre figée appelée autocreuset.
Celle-ci protège le creuset métallique des effets des hautes températures et de la corrosion due au bain de verre en fusion », explique-t-on du côté du CEA.
La vitrification permet de confiner durablement, dans du verre, les déchets radioactifs les plus dangereux, ceux dits de haute activité et à vie longue.
Marcoule est site de référence, au niveau mondial, du développement de la technologie de vitrification des déchets nucléaires.
Depuis les années 70, elle y est mise au point, entretenue, et perfectionnée pour répondre au plus près des besoins industriels.
« La mise en service du creuset froid illustre cette compétence et le savoir-faire des équipes gardoises du CEA : près de cent personnes travaillent aujourd’hui sur le creuset froid pour le compte d’Areva.
Ce projet représente une première mondiale et l’aboutissement de 25 ans de travaux « main dans la main » entre le CEA et Areva », poursuit-on encore fièrement, du côté de Marcoule.
Le centre CEA de Marcoule assure en effet le soutien en recherche et développement d’Areva, sur la thématique du cycle du combustible nucléaire.
Un travail que la présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, a salué hier à l’autre bout de la France.