Deux ex-salariés du groupe Alten contestaient leurs licenciements, ce matin, devant le conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
Leur entreprise les a licenciés à la suite de propos critiques tenus sur leur hiérarchie, un samedi soir, sur Facebook, rapporte France Info.
Renvoyée à une date ultérieure, cette affaire, la première de ce type en France, pourrait faire jurisprudence.
Deux anciens salariés du groupe Alten, société d’ingénierie et de conseil en technologie, contestaient ce matin, devant le conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt, leur licenciement à la suite de propos tenus sur le réseau social Facebook, relate France Info. Ces propos auraient été tenus en dehors du cadre professionnel, un samedi soir, alors que les deux salariés se trouvaient à leur domicile. Un troisième salarié, ayant également pris part aux échanges avant lui aussi d’être licencié, a choisi lui de ne pas poursuivre après avoir accepté une transaction à l’amiable avec son ex-entreprise, précise l’AFP.
Un « ami » Facebook transmet l’échange à la direction d’Alten
L’affaire remonte à décembre 2008. Ce soir-là, l’un des trois salariés aurait critiqué sur Facebook sa hiérarchie et la direction des ressources humaines. Ses deux collègues s’en seraient amusés en écrivant ; « Bienvenue au club », indique l’AFP. Problème, un quatrième salarié d’Alten, « ami Facebook » des trois autres, a intercepté cette conversation, en a fait une copie d’écran et la transmise quelques jours plus tard à la direction d’Alten. Cette dernière a alors décidé de licencier les trois salariés pour « incitation à la rébellion et dénigrement », précise Franck Cognard sur France Info.
Une décision qui pourrait faire jurisprudence…
suite article : http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/prud-hommes-licencies-pour-des-propos-tenus-sur-facebook-20-05-2010-923316.php
juste pour completer mon message precedent, mefiez vous de vos "amis" facebook, et aussi de vos collegues de travail, chez certains rode la trahison. Ils n'hesiteront pas a vous balancer au patron. C'est ce qui c'est passé dans cette affaire. Mais aussi, pourquoi devoiler toute sa vie privee sur cette saleté que sont dacebook et twitter… Et il a eu quoi cet "ami"??? une promotion?
Exact, c'est en cela qu'est utilisé la menace de licenciement, de rupture de ligne internet sous pretexte d'Hadopi. Les infos voyagent d'ordi en ordi a travers des reseaux type TOR, ou rien ne peut plus certifier qu'un message est issu d'un ordinateur X. Bref, Zone noire ou toutes les extremites peuvent etre employées en toute quietude par la justice, le patronnat, les flics… Et ne rien avoir a prouver en plus… Top non???On avait les ecologistes de combat a une epoque, on va avoir les patrons de Combat desormais.Reste aux ouvriers a se battre au corps a corps… Mal barré vu la mentalité de mouton a 3 pattes de pas mal d'ouvriers. Pour preuve, les ouvriers et la plupart des syndicats ont laissé detruire en quelques années toutes les avancees syndicales cherement acquises depuis des decennies.allez je vais etre un peu mechant. un message aux ouvriers faux culs (et il y en a…), sortez vous les doigts pour defendre votre steack, votre patron (et aussi vos collegues de travail) veut vous le bouffer. J'ai ete assez clair je pense…Sans rancune a+
De toute manière rien ne prouve que ce soit toi qui tienne des propos sur ta boite sur telle ou telle boite. et une adresse IP n'est en aucun cas une preuve. seulement un lien vers un titulaire de ligne internet par qui est passé un message.enfin, je vois très bien la dérive que vont suivre tous les patrons des SSII en créant de faux compte facebook au nom de leurs salariés pour les licencier sur faute, ni vu ni connu.
si ce jugement fait jurisprudence (faute reconnue), a mon avis, tous ceux qui participent a ce forum seront les victimes de ce jugement…Mais les patrons en auront ils le courage, et les participants auront ils aussi le courage de revendiquer leur posts… on verra.Mais courage, ne vous laissez pas faire par ces escrocs-patrons…