Le débat public sur le projet de deuxième réacteur EPR français sur le site de la centrale nucléaire de Penly, près de Dieppe (Seine-Maritime), est prévu pour commencer le 24 mars et durer quatre mois, a annoncé jeudi la Commission nationale du débat public (CNDP).
La commission a approuvé le projet de dossier soumis au débat qui comprendra notamment une dizaine de réunions publiques.
Elle a toutefois demandé que soient ajoutés des chapitres relatifs aux prises de position des autorités de sûreté nucléaire allemande, britannique, finlandaise et française, au retour d’expérience du chantier du premier EPR à Flamanville (Manche) et à la gouvernance de l’installation.
Ce réacteur nucléaire, d’un coût estimé à quatre milliards d’euros, sera le premier en France à ne pas être la propriété à 100% d’EDF qui possèdera 50% des actions plus une.
Figureront aussi au capital une société associant GDF-Suez et Total à hauteur de 33% des actions plus une tandis que le reste pourrait être détenu par l’Italien Enel ou l’Allemand Eon.
La construction du premier EPR français a commencé en 2007 à Flamanville sur un site qui compte déjà, comme celui de Penly, deux réacteurs de 1.300 MW.
Les EPR d’une puissance unitaire de 1.650 MW constituent la troisième génération de réacteurs nucléaires en France.