Pas d’inquiétude pour les six personnes contaminées dans une fonderie de la Loire …

    La contamination radioactive accidentelle de six salariés dans une fonderie de la Loire fin mai « n’est pas inquiétante » pour leur santé, les victimes ayant reçu des doses inférieures aux doses maximales, a annoncé mardi l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

    « Au cours des cinquante prochaines années, la dose totale cumulée due à l’exposition interne aux particules de cobalt 60 est estimée à des valeurs comprises entre 0,2 et 0,6 millisievert (mSv) selon les personnes », a fait valoir l’IRSN dans un communiqué alors que la dose limite réglementaire annuelle est de 1 mSv pour le public.

    Selon l’Institut, « cette contamination interne, mesurable, n’est pas inquiétante pour la santé des six personnes concernées », deux salariés de la fonderie de Feursmetal (Loire), deux de Cegelec, et deux experts de l’IRSN venus superviser la réparation d’un appareil radioactif, au cours de laquelle ils ont tous été contaminés.

    « Il est choquant de constater qu’une opération supervisée par l’institut national référent se termine par un tel accident », a déploré Bruno Chareyron, un ingénieur à la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad), en regrettant que l’IRSN soit « juge et partie ».
    « C’est l’IRSN qui mesure la contamination alors qu’il en est en partie à l’origine », a-t-il expliqué.

    L’incident s’est produit le 26 mai lors d’une intervention opérée à l’aide d’un robot télécommandé pour réparer un gammagraphe, appareil qui contrôle la qualité des soudures de pièces de métal.

    L’intervention a provoqué une fuite de cobalt 60, la source radioactive de cet équipement de contrôle.

    Les six salariés, qui se trouvaient à l’extérieur du bunker pendant l’opération, ont été contaminés lorsqu’ils ouvert celui-ci.

    Cet évènement avait été qualifié de « très rare » par l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), qui l’a classé au niveau 2 sur 7 de l’échelle de mesure des incidents nucléaires Ines.

    Le cobalt, qui irradie toujours, reste confiné dans le bunker dans l’attente d’une opération de décontamination dont la date et la forme n’ont pas encore été déterminées.

    source : http://www.romandie.com/ats/news/100608134302.j7qhvrn9.asp

    Cobalt 60 , émetteur alpha…
    forte radio-toxicité  , ok 
    Voir tableau radio-toxicité en bas de la page à droite …
    Y a t’il une déclaration d’accident du travail de faite ? mystére ! 
    A droite document enquête du CHSCT  cela peux servir aux victimes de l’incident …

    et vous , vous en pensez quoi ?

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