A priori, les autorités et les communes qui entourent les principaux sites de France savent faire face à une crise, les nombreux exercices réalisés à intervalles réguliers permettent de tester les différentes actions à mettre en place.
Marcoule a par exemple réalisé un test d’envergure en avril dernier.
Mais ces simulations s’arrêtent généralement quelques heures après le virtuel accident.
Même s’ils souhaitent évidemment ne pas être confrontés au problème, certains élus craignent de se retrouver quelque peu désemparés, à plus long terme.
L’Autorité de sûreté nucléaire a donc lancé voilà cinq ans un travail confié au Codirpa (comité directeur pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire ou d’une situation d’urgence radiologique), afin de proposer une « méthode » sur la conduite à tenir dans les jours, voire les semaines, qui suivent la crise.
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Celui-ci a rédigé une version-test d’un guide national de préparation à la sortie de la phase d’urgence.
Sa commune, qui abrite un millier d’habitants environ, se trouvant à quelques encablures à peine du site de Marcoule, M. Charre a été sollicité par le Codirpa pour entamer ce travail de vérification.
Et voilà comment Orsan est devenue commune pilote en la matière. « Une première nationale », se plaît à répéter l’élu, par ailleurs vice-président très actif de la commission locale d’informations.
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