Orano Tricastin « gestion des déchets et sous-traitance » / 40 ans Tricastin / Golfech des défauts et manque de rigueur !

    Orano TRICASTIN : La gestion des déchets et la surveillance des activités sous-traités sur Comurhex 2 dans le viseur de l’ASN…Les prochaines réunion de la CLIGEET ne manquerons pas d’intérêt sur la gestion « Covid19 » sur le site 😉

    Lettre de suite d’inspection ASN

    État d’urgence

    Tricastin : vers un Fukushima français ?

     » 40 ans ça suffit, débranchez la centrale nucléaire du Tricastin ! » La formule claque sur les banderoles des anti-nucléaires rassemblés dans trois villes. A Lyon, Paris et Pierrelatte, à l’occasion de l’anniversaire du premier réacteur du Tricastin, des représentants des collectifs et associations écologistes sont venus protester contre un éventuel prolongement de son activité. Le Média était sur place.

    Ils sont venus se rassembler simultanément, à Paris devant le siège d’EDF, à Lyon devant les locaux de la division territoriale de l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) et à Pierrelatte devant la centrale nucléaire.
    Une quinzaine de personnes, représentant chacune un collectif, une ONG ou une association, se retrouvent sur chaque site pour prendre de surprise les autorités et exiger l’arrêt du réacteur numéro 1 de la centrale du Tricastin. Vieille de 40 ans, elle est la première à avoir fait l’objet d’une quatrième visite décennale de l’ASN.

    Ces rassemblements coïncident avec l’audition de l’ASN, qui présente à l’Assemblée Nationale les conclusions de son rapport annuel 2019. Le gendarme du nucléaire est revenu sur sa visite des installations du Tricastin et rappelle qu’il existe un risque spécifique lié aux tremblements de terre.
    Ce risque, l’ASN l’exprimait déjà dans ses précédents documents, écrivant que « s’agissant de la digue protégeant la centrale nucléaire du Tricastin, EDF a mis en évidence, en 2017, un risque de rupture d’une de ses parties en cas de séisme de niveau SMS (Séisme Maximum de Sécurité) . L’inondation en résultant pouvait conduire à un accident de fusion du combustible nucléaire des quatre réacteurs de la centrale du Tricastin et aurait rendu particulièrement difficile la mise en œuvre des moyens de gestion d’urgence internes et externes. » Des craintes qui poussent l’institution à exiger d’EDF le renforcement de la digue.

    Sauf qu’il n’y a pas que les séismes qui menacent la sécurité du site nucléaire. La centrale du Tricastin, qui produit 5% de l’électricité du parc nucléaire français, est pointée du doigt pour sa vétusté et une mauvaise maintenance. Plusieurs enquêtes mettent en évidence des fuites, notamment du tritium. Des doses infimes de ce radio-élément sont présentes à l’état naturel. Or là, ce sont des doses plus importantes, reversées par la centrale, que détectent des experts de la radioécologie dans l’environnement Tricastin.

    Autant d’éléments motivent les écologistes à exiger l’arrêt du plus vieux réacteur Tricastin. Mais leur revendications semblent inaudibles dans un climat tendu où les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) chargées de la protection des installations nucléaires sont intervenues lors du rassemblement devant la centrale.
    Ces unités de contre-terrorisme sous contrôle tactique du GIGN ont même empêché les journalistes, dont Le Média, de réaliser des images de l’action ou des interviews sur place.

    Contacté par Le Média, EDF n’a pas répondu à nos sollicitations.

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    L’ASN, l’Autorité de Sûreté Nucléaire, met en garde sur le mauvais fonctionnement de la centrale de Golfech dans le Tarn-et-Garonnne.

    Par Juliette Meurin avec AFP

    La qualité des opérations d’exploitation à la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) s’est encore « détériorée » en 2019, a annoncé ce lundi l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), qualifiant de « très mauvaise » son appréciation sur le fonctionnement général du site.

    « L’ASN est très vigilante sur ce qui se passe actuellement à Golfech. Elle considère que les performances de sûreté nucléaire doivent faire l’objet d’une priorité absolue pour l’exploitant, et à ce titre-là, elle assure un suivi rapproché du site en 2020 », a indiqué lors d’une vidéoconférence de presse Bertrand Frémaux, de la division de Bordeaux de l’ASN.

    Défauts et manque de rigueur

    Il a pointé une détérioration de la surveillance en salle de commande, et des défauts dans le respect des règles dans le pilotage des réacteurs.
    L’ASN a également fait état d’un « manque de rigueur systémique » en matière de maintenance, notamment dans la traçabilité « très défaillante » des informations.

    « L’année 2019 a aussi été marquée par la déclaration de nombreux événements significatifs pour la sûreté. Huit événements sont survenus pendant l’arrêt programmé du réacteur 2, dont un classé au niveau 2 » (sur 7 de l’échelle internationale de gravité des désastres atomiques, Ines), a souligné l’ASN. Il s’agissait d’un incident survenu en octobre 2019 lors « d’opérations de vidange »d’un réacteur.

    « Des situations inacceptables »

    En matière de radioprotection, « nous avons constaté des situations inacceptables, notamment dans la maîtrise de la propreté radiologique des locaux potentiellement contaminés », a ajouté M. Frémaux.
    Au chapitre de la protection de l’environnement, des efforts sont encore à faire, l’ASN ayant constaté « des rejets intempestifs de substances non-radioactives », dont une qui s’est déversée dans la Garonne.
    A la suite de ces nombreux dysfonctionnements, des représentants de la direction d’EDF et du site de Golfech ont été auditionnés au siège de l’ASN à Montrouge en janvier, pour qu’ils présentent leur « plan de redressement » du site, a précisé l’ASN.

    Pour Mathieu Albugues, Président de la Commission Locale d’Information (C.L.I. 82), « Ces déclarations de l’ASN sont dans la droite ligne du rapport présenté en fin d’année lors de notre assemblée générale et qui demandait à la direction de Golfech de se resaisir. »

    Le problème de la sous-traitance

    La CLI alerte depuis de nombreuses années sur le principal problème au sein du du Centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) de Golfech : le facteur humain. « Cela implique la culture de la sureté, la formation des agents et l’utilisation de plus en plus importante de sous-traitants, estime le jeune élu du conseil départemental du Tarn-et-Garonne. C’est un problème qui risque de durer et il faudra plusieurs mois, voir plusieurs années pour le résoudre. »

    Un avis partagé par Monique Guittenit de l’association Stop Golfech : « Tout ceci nous alerte mais il est vrai que la sous-traitance est un véritable problème. Il faut savoir que les 2/3 des employés de la centrale ont dernièrement pris leur retraite. Ce sont désormais des sous-traitant qui assurent leurs tâches, sans avoir été formés. C’est anormal. L’ASN devrait exiger des formations pour l’ensemble de ces sous-traitants. »

    L’actuel directeur du CNPE, Nicolas Brouzeng, va quitter son poste le 1er juillet prochain. Au sein de la CLI comme des associations environnementales, on espère que l’arrivée de son successeur durant l’été, actuellement en poste à EDF Production Méditerranée, permettra de remedier à l’ensemble de ces problèmes.

    Le dernier incident en date, classé de niveau 1, sur la centrale, remonte au 5 juin. Il a affecté un circuit de contrôle du circuit primaire du réacteur 1, du fait d’un défaut de maintenance.

    Située sur les bords de Garonne entre Agen et Toulouse, la centrale est composée de deux réacteurs de 1.300 mégawatts permettant de couvrir en moyenne 50% de la consommation électrique de la région Occitanie. Elle avait déjà fait l’objet d’un bilan 2018 critique, l’ASN ayant alors pointé une qualité de l’exploitation « dégradée ».

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn-et-garonne/montauban/golfech-autorite-surete-nucleaire-alerte-mauvaise-gestion-centrale-1841736.html

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