Vincent Trimbour (Le Républicain lorrain)
7h30, hier, Cattenom. Une fuite est détectée sur la tranche n°5 du site de la centrale nucléaire. Trois quarts d’heure plus tard, le plan d’urgence interne est déclenché.
C’est le début d’un branle-bas de combat aux enjeux graves. Seule bonne nouvelle : il s’agit juste d’un exercice. Le 5e réacteur est d’ailleurs destiné à cela. Un jeu, mais pas question de jouer.
Deux cents personnes vont vivre l’événement minute après minute comme s’il était vrai.
8h13. le sous-préfet des deux arrondissements de Thionville, François Marzorati, est avisé du drame qui se joue. C’est lui qui va gérer la mise en place du poste de commandement opérationnel.
Le PCO, c’est le premier relais, au plus près de la centrale. Par convention, il se tient dans les Grands Bureaux d’ArcelorMittal, à Florange. Le PCO travaillera toute la journée avec son «grand frère», le COD, centre opérationnel de commandement.
Basé à Metz, il est dirigé par le préfet Bernard Niquet.
Le sous-préfet avise le service départemental d’incendie et secours (SDIS), la police, la gendarmerie, et les services en charge des routes, «dans l’hypothèse où il faudrait en bloquer certaines». Parallèlement, les maires concernés sont invités à mettre en route leur système de sensibilisation de la population.
Évacuation de la population
10h. Le PPI, plan particulier d’intervention, est enclenché.
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