Aujourd’hui à partir de 8 h 30, les membres de la commission locale d’information auprès des grands équipements énergétiques du Tricastin seront réunis à la préfecture, à Valence, autour des directions d’Areva et EDF. Parmi les principaux sujets évoqués, le résultat de l’étude menée sur la nappe phréatique du Tricastin et l’étude cancer en cours autour du site. Quant à la direction d’EDF, elle pourra annoncer que l’incident survenu le 5 novembre est définitivement réglé : la barre restée accrochée lors d’une opération et qui a pu être désolidarisée mercredi a finalement été évacuée vers la piscine de stockage du bâtiment combustible hier.
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Les limites de la transparence nucléaire !
Puisque la CLI a remplacé la « pionnière » CLE (Commission locale d’environnement) qui datait de 1978 pour la FBFC, Roland Desbordes espère que le débat pourra s’élargir… Le président de la Criirad ne désespère pas qu’on puisse « intégrer la problématique « transport » dans l’impact de l’activité industrielle ». Et ce, tant au niveau du transport des matières que des déchets.
suite article :http://www.ledauphine.com/les-limites-de-la-transparence-@/index.jspz?chaine=22&article=223643
ROMANS Nucléaire : pas de révélation, beaucoup d’attentes…
Après deux incidents classés au niveau 1 en l’espace de quelques semaines à la FBFC/Romans, on attendait des explications de la part de l’exploitant. À l’heure de la Commission locale d’information qui s’est tenue hier à Valence, les participants ont effectivement obtenu des réponses. Mais celles-ci ont souvent suscité d’autres questionnements…
C’est d’abord la découpe accidentelle le 6 juillet d’un conteneur renfermant de l’uranium appauvri qui n’est découvert que le 27 juillet. Un incident qui illustre une « mauvaise communication » entre l’exploitant et un sous-traitant.
Puis, le 27 octobre, la dissémination d’uranium dans une zone confinée – en l’occurrence dans le réacteur « chimique » – avec un bouchon de matières, a eu pour conséquence l’arrêt de la production. « Ce type d’incident n’a pas été prévu dans le procédé » reconnaît la direction de la FBFC, même « si techniquement tout avait été dimensionné au niveau sûreté ». Une « première » suivie de très près car il n’y avait jamais eu ce type d’incident sur les anciens fours de conversion…