Quand vous respirez la fumée d’un volcan, vous inhalez des nanoparticules « naturelles ».
Et quand vous mettez de la crème solaire, vous étalez sans le savoir sur votre peau des nanoparticules « manufacturées », produites par l’industrie à partir de dioxyde de titane ou d’oxyde de zinc pour améliorer l’efficacité de la lotion.
Depuis dix ans au moins, les nanoparticules ont débarqué sur le marché, sans crier gare.
Actuellement, on recense déjà au niveau mondial 1 000 produits de consommation contenant des nanoparticules manufacturées, et leur nombre croît à grande vitesse.
Non sans susciter de légitimes interrogations sur leurs effets sur l’écosystème, sur les consommateurs et sur les travailleurs, qui, exposés plus massivement, servent comme toujours de « sentinelles » de la population générale.
Fin avril, dans un rapport sur les « risques émergents », le Bureau international du travail alertait : « On prévoit que, d’ici à 2020, 20 % environ de tous les produits fabriqués dans le monde seront réalisés grâce aux nanotechnologies », alors que « les risques associés à la fabrication et à l’utilisation de nanomatériaux sont encore très peu connus ».
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