Mobilisation : Cruas du 18/10/2011…

    Demain matin, distribution à 6h30 au portail du CNPE

    Tract sur la demande du statut unique !

    Faites circuler l’info, il faut être nombreux,

    Profitons de la visite du directeur de la DPN, élus locaux, et des journalistes…

    Merci les copains pour votre engagement sans comparaison .

    On attends vos réactions impatiemment…

    Et vous qu’en pensez vous ?

     

      6 comments for “Mobilisation : Cruas du 18/10/2011…

      1. Charles RUMAUX
        18 octobre 2011 at 19h02

        Extrait du Procès-verbal de la réunion de CSP
        CNPE de Cruas-Meysse – CIPN
        du 6 octobre 2011

        « Déclaration des représentants du personnel CGT sur la sous-traitance
        La CGT interpelle une fois de plus la Direction sur la sous-traitance. Nous recommandons, tout comme l’ASN, le Haut Comité pour la Transparence du Nucléaire, ou encore le Ministère de l’Industrie, l’arrêt de votre politique actuelle sur la sous-traitance ainsi que la réinternalisation des activités. Nous revendiquons le fait que les salariés sous-traitants, au même titre que les salariés d’EDF S.A., sont des travailleurs qui contribuent à la production, et qu’ils ont droit à l’accès au statut national du personnel des Industries Electriques et Gazières.
        Nous exigeons l’application de notre statut, en particulier l’article 4 : les emplois, fonctions ou postes de services et exploitations doivent être intégralement assurés par des agents statutaires, d’abord engagés au titre d’agents stagiaires.
        Les directions du CNPE et du CIPN ne respectent pas cet article du statut, en utilisant régulièrement les salariés en sous-traitance : assistants techniques, prestataires, etc., comme variable d’ajustement de ce qu’elles appellent la ressource humaine, constituée de fait de salariés en situation de précarité.
        Ce qui devrait être une simple application du statut, vitale aussi pour le maintien des compétences, devient nécessairement une revendication portée au niveau national par la CGT depuis plus de vingt ans.
        C’est dans ce cadre que les salariés du site de Cruas se sont mobilisés le 22 septembre devant la centrale. La manifestation se déroulait dans de bonnes conditions, jusqu’à l’intervention du directeur accompagné d’un huissier. Ce même huissier, lors d’un des derniers mouvements sur le site, a dénoncé un agent pour blocage, pourtant absent pour cause de formation, ce qui pose un sérieux problème de crédibilité et amène le doute sur la qualification d’un tel témoignage.
        Lors de son intervention, le directeur a pris à partie quelques salariés en leur répétant sans cesse : « vous bloquez l’accès, c’est illégal ». Ce à quoi un salarié a répondu : « le beau et confortable siège en cuir dans lequel vous vous asseyez tous les jours a été obtenu par des actions bien plus dures que celle-là, et certains même ont perdu la vie pour cela. »
        Pour tempérer le discours de ce salarié, sans pour autant minimiser le sujet, il est peut-être bon de rappeler ce que disait Marcel Paul, ministre de la Production Industrielle en 1946, principal fondateur de la loi de nationalisation, ainsi que du statut national des IEG. Il s’adressait à tous les salariés devenus des agents et aussi aux dirigeants : « Je vous demande de ne jamais oublier que vous avez en charge un instrument fondamental de la vie du pays. Votre dignité, comme l’intérêt national vous font un devoir impérieux de continuer à défendre sans jamais défaillir le service public, propriété de la nation, contre les représentants du grand capital industriel et bancaire, dont le seul objectif est d’asservir encore plus le pays à leurs insatiables besoins de domination et de profit, de continuer avec le même courage à défendre notre légitime statut national, nos retraites, nos œuvres sociales, qui font désormais corps avec les deux établissements issus du Conseil National de la Résistance, expression du combat de ceux qui ont été jusqu’au sacrifice de leur vie pour sauver le pays, et avec lui, ses riches traditions d’humanisme et de liberté ».
        C’est pourquoi nous demandons au Président de la Commission Secondaire de faire remonter au niveau national nos revendications à la hauteur de laquelle nous les portons, et de ne pas accepter en tant que dirigeant ce qui se passe sur le site, pour revenir à l’application pure et simple du statut du personnel des IEG.
        Le Président Proglio ne disait-il pas, il y a quelques semaines : « un manager se reconnaît plus à sa bienveillance et à son attention, qu’à son autorité. »
        La délégation CGT propose de mettre au vote les résolutions suivantes :
        Résolution numéro 1 : les membres de la Commission Secondaire demandent l’application stricte de l’article 4 du statut national du personnel des Industries Electriques et Gazières.
        Résolution numéro 2 : dans le cadre de l’article 4 du statut, les membres de la Commission Secondaire demandent l’intégration des salariés de la sous-traitance au statut des IEG. »

        La résolution numéro 1 présentée par la délégation CGT recueille un avis favorable de la Commission Secondaire (14 voix favorables et 14 abstentions).
        La résolution numéro 2 présentée par la délégation CGT recueille un avis favorable de la Commission Secondaire (7 voix favorables : CGT, 1 voix défavorable : CFE-CGC et 20 abstentions : CFDT, FO et Direction).

      2. Charles RUMAUX
        18 octobre 2011 at 18h55

        MESSIEURS DE L’ASN, VOUS VOULEZ DES STRESS TEST POUR LE MATERIEL
        ET L’HOMME ???
        LE 18 OCTOBRE 2011
        L’homme est le seul vrai garant de la Sureté nucléaire, à condition d’avoir le droit de dire non aux injonctions dangereuses.
        Mais pour cela, il faut qu’il puisse alerter sans être menacé dans son emploi, dans son travail ou sa rémunération.
        Il faut donc que cesse la précarisation des salariés imposée par la volonté de faire le maximum de bénéfices sans entraves.
        Le prétexte de besoin de contrôle a permis à la direction EDF de transférer toute la maintenance et notamment celle qui est dosante ou insalubre vers du personnel sous contrainte soumis à la précarité, qui est changé régulièrement pour brouiller les cartes du suivi médical et de la responsabilité de l’employeur par rapport aux conséquences sur sa santé et sa durée de vie.
        C’est pourquoi les revendications des personnels des entreprises prestataires sont légitimes et vont dans le sens de la Sureté des sites nucléaires et de la protection de la population.

        Il faut ré-internaliser les compétences dans les entreprises donneuses d’ordre, pour que cesse :
        – Des parcours de 45 000 kms par an avec un véhicule personnel souvent en mauvais état.

        – La prise de 80 % des doses ionisantes, de la majorité des accidents de travail qui vous conduisent au licenciement si vous les déclarez.

        – Un grand déplacement à 65 euros au lieu des 120 euros payés par EDF à l’entreprise.

        – Les renouvellements de marchés tous les 3 ou 5 ans qui permettent de licencier le personnel trop soucieux de la sureté, de la sécurité et des conditions de travail et de rémunération.

        – Des conventions collectives au rabais renouvelées régulièrement pour répondre à la demande de réduction du coût financier de l’appel d’offre et la casse des représentations syndicales du personnel.

        – La vie hachée, loin de son domicile, de sa famille, de ses amis.
        Pour cesser d’être un parent de fin de semaine…

        – Des salaires de misères que l’on cherche à améliorer par des heures supplémentaires que le patron refuse finalement de rémunérer ou des conditions d’hébergement au moindre coût.

        – Des rythmes de travail dissimulés soutenus par la prise d’antidépresseurs.

        Pour permettre à la Sûreté Nucléaire d’exister, il faut :

        UN VRAI STATUT DU TRAVAILLEUR DU NUCLEAIRE.
        UN VRAI SUIVI MEDICAL ET SOCIAL.
        UNE VRAIE RECONNAISSANCE DU SALARIE ET DE SES CONDITIONS DE TRAVAIL.
        DES SALAIRES PERMETTANT DE VIVRE DECEMMENT

      3. Charles Rumaux
        18 octobre 2011 at 18h49

        Mobilisation : CRUAS du 19/10/2011

        Demain matin, distribution à 6h30 au portail du CNPE
        Profitons de la visite des ASN

      4. 17 octobre 2011 at 22h24

        Salut Philippe , merci pour ton commentaire .
        Oui Philippe , nous espérons , qu’enfin le statut unique soit l’objet d’une proposition de la part des candidats de gauche à l’élection présidentielle …à suivre…
        @+

      5. Philippe Sagnes
        17 octobre 2011 at 20h42

        Le statut unique, c’est le minimum syndical. Cela fera certainement l’objet d’une proposition d’une des composante de gauche lors du prochain scrutin présidentiel.

        • la taupe
          18 octobre 2011 at 0h45

          Et le minimum vital aussi, au vu de nos conditions de vie et de travail sur nos centrales nucléaires, dignes d’un autre temps.

          Une seule devise à la fois.

          Nul n’a reçu de la nature, le droit de mettre les autres en danger avec les conditions de travail.

          Travail égal, conditions de vie et de travail identiques.

          NOUS produisons tous la même énergie, alors, pourquoi autant de différences entre les Hommes.

          Sommes-nous des sous-hommes avant d’être sous-traitants du nucléaire ?

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