L’Etat français s’est mis dans une position délicate en demandant au groupe nucléaire Areva de vendre sa filiale de transmission et distribution (T&D), une opération qui pourrait au final affaiblir l’industrie tricolore.
L’Etat, qui détient près de 91% d’Areva, doit choisir parmi les offres fermes déposées le 9 novembre par le japonais Toshiba, le tandem français Alstom-Schneider Electric et l’américain General Electric.
Selon la presse, Toshiba a proposé 4,2 milliards d’euros pour racheter Areva T&D, tandis que les offres de General Electric et d’Alstom-Schneider s’élèvent chacune à quatre milliards environ.
Mais, selon La Tribune, l’offre Alstom-Schneider comprend une clause de garantie de passif qui conditionne le paiement de 400 millions d’euros aux performances opérationnelles des activités d’Areva T&D au premier semestre 2010 et la Commission des participations et des transferts a demandé au tandem français d’y renoncer.