Les syndicats veulent s’appuyer sur la crise grecque pour contrer la réforme…

    Après un 1 er Mai en demi-teinte, la CGT, la CFDT, la FSU, l’Unsa et Solidaires se retrouvent jeudi en intersyndicale pour décider de la suite à donner à leur mouvement.
    Le cégétiste Bernard Thibault et le leader de FO Jean-Claude Mailly ont commencé à accuser le gouvernement de réformer les retraites pour satisfaire les agences de notation et les marchés financiers.

    Il n’y a pas eu de surprise. Malgré l’imminence de la réforme des retraites, les syndicats n’ont pas réussi à mobiliser massivement samedi.
    La performance du 1 er Mai 2010 (entre 195.000 et 350.000 manifestants) a été « honorable », a estimé le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. « Comparé à la moyenne des 1er Mai, c’était plutôt un bon cru », a jugé son homologue de la CFDT, François Chérèque. Il est vrai que la mobilisation a été du même ordre qu’en 2003, au moment de l’élaboration de la précédente réforme des retraites.
    Elle a cependant été très en deçà de l’an dernier, qui avait dépassé le champ militant (lire ci-dessous). Le fait que, cette fois-ci, l’unité syndicale n’était pas totale a pesé. Elle n’est pas près de renaître.
    Samedi, en meeting à Aix-en-Provence, le leader de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, qui fait cavalier seul, a encore critiqué les journées d’action à répétition organisées par l’intersyndicale CGT-CFDT-FSU-Unsa-Solidaires (dont SUD). Elle consisterait à « mettre des baskets au mois de juin et après […] les tongs ». « Monsieur Mailly est déjà dans ses tongs de vacances », a répliqué Bernard Thibault.
    Les cinq membres de l’Intersyndicale se retrouveront jeudi pour discuter des suites à donner au mouvement, sachant que la CGT souhaiterait un rendez-vous fin mai.
    La réunion, aujourd’hui, du groupe de travail intersyndical sur le financement des retraites pèsera sur son résultat.
    Du côté de l’exécutif, on note avec satisfaction que « les chiffres [de samedi] sont en net retrait par rapport aux manifestations précédentes » mais le conseiller social de Nicolas Sarkozy ne se départit pas de sa prudence. Soulignant que « le processus commence à peine », il a précisé au « JDD » hier que « cela ne signifie pas que la réforme se présente comme un chemin de roses ».

    La bataille de l’opinion…

    suite article : http://www.lesechos.fr/info/france/020513449924-retraites-les-syndicats-veulent-s-appuyer-sur-la-crise-grecque-pour-contrer-la-reforme.htm

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