Les révélations atomiques du rapport Roussely…

    Mardi, le président français a livré ses propres décisions de réorganisation de la filière nucléaire française. Il se basait sur un rapport demandé à François Roussely, vice-président Europe du Crédit Suisse et président d’honneur d’EDF. Un rapport aux conclusions étonnantes, qui révèle l’ampleur des non-dits des autorités françaises sur le sujet.

    Sarkozy ne tranche pas
    Cette mission avait été commandée après l’échec retentissant du camp français à Abu Dhabi en décembre dernier: malgré les efforts déployés par Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, la France avait été recalée pour la construction de quatre réacteurs nucléaires de 1400mégawatts chacun, pour un montant total de 20,4 milliards de dollars (14,11milliards d’euros), au profit d’un consortium sud-coréen dirigé par le groupe d’électricité Kepco, associé à Hyundai, Samsung et au japonais Toshiba-Westinghouse. La mésentente entre Areva et EDF avait été pointée du doigt.

    Mardi, Sarkozy a tenu un «conseil de Politique Nucléaire», pour délivrer, ensuite, quelques annonces. un « accord de partenariat stratégique entre EDF et AREVA couvrant l’ensemble de leurs domaines d’activité d’intérêt commun» , une augmentation de capital d’Areva d’ici la fin de l’année (de 15%), et, sous réserve d’évaluation ultérieure, l’entrée au capital d’EDF dans Areva. La consanguinité de la filière nucléaire française se portera mieux. Sarkozy ne tranche pas. Il ne convainc pas. Il s’amuse juste, une fois de plus, à un exercice de jacobinisme industriel anachronique et partiel. Areva fabrique des centrales, EDF les exploite. A l’exportation, les deux peuvent avoir des intérêts contradictoires. Le fabricant français a perdu un actionnaire de référence l’an dernier, l’allemand Siemens, qui détenait 34% du capital. Et, comme le rappelait Gilles Bridier sur Slate.fr, «en dix ans, le poids de l’industrie française dans les exportations européennes a chuté de 25%.»

    Sarkozy suit ainsi les recommandations du rapport Roussely, et cherche à accommoder les deux opérateurs. Sur le fonds, le nucléaire français va mal, et c’est bien ce qui ressort du rapport Roussely : l’EPR n’est pas compétitif, cette nouvelle technologie est hors de prix et surtout aucun EPR n’est toujours en fonctionnement. Vendredi EDF annonçait d’ailleurs que le chantier de Flamanville aurait 2 ans de retard supplémentaire, pour un surcoût de … 1,4 milliards d’euros.

    Les non-dits du rapport Roussely

    lire la suite : http://www.marianne2.fr/sarkofrance/Nucleaire-les-revelations-atomiques-du-rapport-Roussely_a145.html

    aie aie aie ,

    le nucléaire doit rapporter plus d’argent aux copains et actionnaires du chef de l’état …

    … l’ASN à qui l’état va redéfinir son rôle oulalala , bienvenu au nucléaire low-cost , la sûreté , la sécurité , le respect de l’environnement , oust circurlez…

    les salariés payeront le prix fort de cette course au profit , bienvenu dans la convention collectif unique ( syntec )… ( lire :http://mazonecontrolee.wordpress.com/dernier-article-2/) perte de 300 à 400 euros pour nos copains et copines de Cattenom …la SPIE a obtenu le marché sans avoir le personnel …ahurissant non ?

    hier EDF en Angleterre le rachat par le milliardaire hongkongais Li Ka-shing des réseaux de distribution électriques d’EDF au Royaume-Uni laisse à penser que des investisseurs asiatiques pourraient mettre la main sur des actifs semblables, estiment des analystes. Lien : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100730.REU5626/le-rachat-d-actifs-d-edf-augure-d-autres-acquisitions-asiatiques.html


    et vous qu’en pensez vous ?

      2 comments for “Les révélations atomiques du rapport Roussely…

      1. chiari
        1 août 2010 at 10h01

        Argent un jour argent toujour lol

        syntec comment sa peut encore etre autorisee se truk
        apres perdre un marche face au consortium sud-coréen ses sur que le client ne recherche pas une qualite mes un prix moin cher

      2. 31 juillet 2010 at 20h07

        Le rapport s’étend sur 23 pages, et seulement quatres lignes parlent des sous-traitants : « Il est proposé, en se référant aux textes existants, d’établir une charte fixant les conditions de travail qui s’appliqueraient à tous les salariés du nucléaire en France. Cette charte pourrait s’inspirer de la Charte de Progrès et de Développement Durable établie en janvier 2004 entre EDF et les organisations professionnelles représentant les entreprises prestataires de services de maintenance intervenant sur ses installations nucléaires ».
        C’est encore une fois l’argent et le bisnes qui l’emporte…

      Laisser un commentaire

      Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

      Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.