Le Dr Alain Carré s’est penché hier sur les causes profondes de la souffrance au travail.
Liée d’après lui à une nouvelle organisation du travail fondée sur la compétition.
À l’occasion de la journée mondiale de la Sécurité et de la Santé au travail, la Chambre des salariés avait invité hier soir le Français Alain Carré, médecin du travail pendant 32 ans chez EDF-GDF et actuellement secrétaire général d’un syndicat de médecins du travail (SMTIEG). / De notre journaliste Olivier Landini
C’est un discours auquel nous sommes peu habitués au Luxembourg qu’a tenu hier soir à l’hôtel Parc Belair le Dr Alain Carré, invité par la Chambre des salariés à l’occasion de la journée mondiale de la Sécurité et de la Santé au travail (qui a lieu aujourd’hui).
Se référant notamment au psychanalyste Christophe Dejours et au sociologue Robert Karazek, Alain Carré a en effet proposé une analyse inédite de la souffrance au travail.
Celui qui fut pendant 32 ans médecin du Travail chez EDF-GDF (en France), avant de devenir secrétaire général du Syndicat des médecins du travail des industries électriques et gazières (SMTIEG), s’est en effet penché hier soir sur les causes profondes de la souffrance au travail au lieu d’en rester, comme c’est bien trop souvent le cas, aux effets.
Se référant au modèle de Karazek, Alain Carré explique que la souffrance au travail peut en gros se mesurer à partir de trois facteurs: l’exigence de la tâche, la marge de manœuvre laissée au salarié pour effectuer cette tâche et le soutien social que le salarié reçoit pour l’effectuer.
L’organisation managériale du travail…
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