Ce n’est pas parce qu’il ne se voit pas que le danger n’existe pas.
Infiniment petites, les nanoparticules n’en sont pas moins très présentes dans notre quotidien, notamment dans l’alimentation.
Le Dr Sylvie Garnier, médecin du travail à Intermetra, nous éclaire sur ce nouveau risque sanitaire.
“Les nanoparticules sont des particules de moins de 10 nanomètres de diamètre, donc des particules extrêmement fines qui vont pouvoir pénétrer partout dans l’organisme.
Ces particules, du fait de leur taille, vont pouvoir pénétrer au plus profond des alvéoles pulmonaires mais aussi franchir les barrières biologiques comme les intestins ou le placenta, et ainsi se retrouver dans la circulation générale et migrer vers divers organes.
Les connaissances sur la toxicité des nanoparticules sont encore très limitées du fait du peu de recul dont on dispose.
Cependant, il a déjà été démontré que les particules ultra-fines de la pollution atmosphérique émises par les usines et les moteurs diesel sont susceptibles d’avoir des effets néfastes sur la santé humaine, notamment chez les personnes fragilisées, notamment les asthmatiques ou les gens atteints de troubles cardiovasculaires.
Enfin dans des études chez l’animal, les nanoparticules pourraient être à l’origine de tumeurs pulmonaires.
La population générale est exposée par le biais de la pollution atmosphérique mais aussi par voie digestive car elles entrent dans la composition de nombreux aliments (agents blanchissants, opacifiants, anti-grumeaux comme dans le sucre, le café ou les épices).
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