Ancien cadre de la chimie, Jean-Luc Lenglen crée en janvier 2008, avec un ami lui aussi de l’industrie chimique, Bernard Posez, l’association Agir pour la prévention des maladies professionnelles (Apmp) [1].
« Nous voulions, avec cette asssociation, informer nos pairs sur les bonnes pratiques en matière de prévention. Notamment en ce qui concerne les solvants », explique Jean-Luc Lenglen.
Concepteur d’une machine qui permet de les utiliser sans que le salarié soit en contact direct avec ces substances à la fois très volatiles et très toxiques (voir guide Cram), l’industriel avoue :
« Beaucoup de personnes nous ont appelés, avec la création de l’Apmp. Non pas des industriels, mais des salariés malades et qui n’arrivaient pas à faire reconnaître leur maladie professionnelle. »
Fustigeant tant l’inertie des caisses primaires d’assurance-maladie que celle des responsables syndicaux qui, à leur sens, manquent de dynamisme sur la question des maladies professionnelles, les deux amis changent leur fusil d’épaule. Et délaissent momentanément la prévention pour la réparation.
Découvrant des situations humaines souvent dramatiques, avec des salariés – parfois jeunes – souffrant de plusieurs cancers, ils décident de ne pas laisser ces gens se débrouiller seuls dans la jungle des textes.
« Il n’existe aujourd’hui pas de sanctions pour les employeurs qui ne respectent pas la réglementation en vigueur sur les produits chimiques toxiques ». Une réglementation récente, rappelle l’ancien industriel. Mais assez complète.
Aucune info sur les contaminations dans les journaux locaux. Et alors? on ne veut plus que ca se sache? C'est bien d'en parler ici, mais ca serait mieux d'en pârler publiquement non?
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