Les dessous encombrants de l'industrie nucléaire…

    La 5e édition du Festival du film vert prend ses quartiers samedi à Couvet. Et, dès vendredi et jusqu’à dimanche, au Noirmont et à Delémont.
    La disparition des abeilles, la surpêche ou encore l’alimentation mondiale sont au cœur des documentaires proposés.
    Gros plan sur l’un d’eux: «Déchets: le cauchemar du nucléaire». Une enquête détonante coproduite par Arte.

    Nous sommes dans une situation d’accident permanent.» Dans le dos de Yannick Rousselet, membre de Greenpeace, les panaches émis par les cheminées de l’usine de retraitement de combustible nucléaire de La Hague.
    Des bouffées chargées de particules de tritium mais aussi de krypton 85, deux éléments radioactifs, qui arrosent les villages normands alentours mais pas seulement.
    Les nuages de gaz atteindraient aussi une grande partie de l’Europe, dont la Suisse, révèle le documentaire «Déchets: le cauchemar du nucléaire» qui sera projeté à l’occasion de la 5e édition du Festival du film vert.

    Dans le film, Eric Guéret et Laure Noualhat remontent la piste des déchets nucléaires à travers le monde: du fond des océans aux lits des rivières, ou encore sur terre en France, en Allemagne, aux Etats-Unis et en Russie.

    L’enquête, coproduite par Arte, éclaire les multiples zones d’ombre qui entourent encore le nucléaire. Elle déconstruit notamment le mythe d’une énergie nucléaire «recyclable». Un concept quasi marketing médiatisé par une industrie surfant sur la problématique du réchauffement climatique.

    Des 96% de matière réutilisée mis en avant par le numéro un mondial du nucléaire Areva, seuls 10% le seraient effectivement. D’où l’éternelle question du stockage des déchets. Oubliés sous un tas de gravats américains, à l’air libre dans d’imposants parcs sibériens, biens alignés au fond de piscines de refroidissement ou encore, bientôt peut-être, dissimulés au cœur de l’argile de la colline en face de chez vous, les déchets nucléaires n’ont pas fini de poser problème.

    suite article : http://www.arcinfo.ch/journal/region/val-de-travers/article/253913/les_dessous_encombrants_de_lindustrie_nucleaire.html

    Greenpeace revient à Tricastin

    Le groupe local de Greenpeace à Avignon a annoncé hier après-midi qu’il organisait une manifestation devant le site nucléaire du Tricastin samedi 13 mars à 15 heures. Ces bénévoles viendront avec « un maximum » de déchets qu’ils verseront devant la plateforme.
    Ils conservent la quantité secrète. Cette action n’aurait rien à voir avec celle qui a eu lieu le 16 février dernier devant les portes de l’usine d’Eurodif, filiale d’Areva.
    Ce jour-là, une dizaine d’activistes avait bloqué pendant près de dix heures un portail desservant la voie de chemin de fer sur laquelle sont transportés la production et les déchets, entre autres, d’une usine à l’autre du site.

    source : http://www.ledauphine.com/nucleairegreenpeace-revient-a-tricastin-@/index.jspz?chaine=22&article=273159

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