Le nouveau réacteur de recherche franco-belge veut prouver la faisabilité de l’incinération des déchets les plus radioactifs.
Il entamera ses premiers essais dans quelques semaines.
Peut-on concevoir une filière nucléaire « durable » ?
C’est la conviction des chercheurs du Centre d’étude nucléaire belge (SCK-CEN) et de l’Institut national de physique nucléaire et des particules (IN2P3) du CNRS, qui s’apprêtent à lancer leurs premiers tests sur la maquette de réacteur à neutron rapide Guinevere, inaugurée il y a quelques semaines à Mol, dans la province d’Anvers.
Ce programme européen est un modèle à puissance réduite du futur réacteur Myrrha destiné à prouver la faisabilité d’une nouvelle catégorie de systèmes nucléaires ayant pour but d’incinérer les déchets les plus toxiques, qui peuvent rester actifs plusieurs milliers d’années.
C’est la conviction des chercheurs du Centre d’étude nucléaire belge (SCK-CEN) et de l’Institut national de physique nucléaire et des particules (IN2P3) du CNRS, qui s’apprêtent à lancer leurs premiers tests sur la maquette de réacteur à neutron rapide Guinevere, inaugurée il y a quelques semaines à Mol, dans la province d’Anvers.
Ce programme européen est un modèle à puissance réduite du futur réacteur Myrrha destiné à prouver la faisabilité d’une nouvelle catégorie de systèmes nucléaires ayant pour but d’incinérer les déchets les plus toxiques, qui peuvent rester actifs plusieurs milliers d’années.
« Dans un réacteur classique, explique le responsable du projet Peter Baeten, la fission des noyaux (en général d’uranium) est produite grâce à un bombardement de neutrons. Chaque fission libère à son tour des neutrons qui sont réutilisés pour produire de nouvelles fissions. Cette réaction en chaîne produit des déchets à vie longue sous forme de plutonium, curium, neptunium et autres américium. Avec Guinevere, l’objectif est de transmuter ces actinides en résidus radioactifs de courtes périodes qui seront plus faciles à traiter. »
Dans ce type d’installation, le réacteur sera alimenté par un accélérateur de particules extérieur, une idée proposée pour la première fois en 1950 par le prix Nobel de physique Ernest Orlando Lawrence pour mieux contrôler la réaction en chaîne.
Ce « système piloté par accélérateur » connu sous le sigle anglais ADS (Accelerator Driven System), se compose d’une source d’ions dans laquelle on injecte un gaz neutre, du deutérium (un isotope de l’hydrogène) qui sera transformé en ions chargés positivement. Le faisceau est alors accéléré dans un tube ad hoc et conduit sur la cible (du tritium) sur laquelle se produiront les réactions.
Ce « système piloté par accélérateur » connu sous le sigle anglais ADS (Accelerator Driven System), se compose d’une source d’ions dans laquelle on injecte un gaz neutre, du deutérium (un isotope de l’hydrogène) qui sera transformé en ions chargés positivement. Le faisceau est alors accéléré dans un tube ad hoc et conduit sur la cible (du tritium) sur laquelle se produiront les réactions.
Avec ce système, les chercheurs espèrent créer un dispositif aussi sûr qu’un interrupteur.
« Lorsqu’un ADS est en fonctionnement, le nombre de fissions dans le coeur du réacteur est constant, explique Annick Billebaud du groupe physique des réacteurs au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie. Quand on interrompt l’accélérateur, la réaction en chaîne n’est plus entretenue car il n’y a plus assez de neutrons dans le coeur. Le nombre de fissions décroît très rapidement, en quelques microsecondes, et le système s’arrête. C’est une sécurité indispensable pour le type de manipulations envisagées. »
« Lorsqu’un ADS est en fonctionnement, le nombre de fissions dans le coeur du réacteur est constant, explique Annick Billebaud du groupe physique des réacteurs au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie. Quand on interrompt l’accélérateur, la réaction en chaîne n’est plus entretenue car il n’y a plus assez de neutrons dans le coeur. Le nombre de fissions décroît très rapidement, en quelques microsecondes, et le système s’arrête. C’est une sécurité indispensable pour le type de manipulations envisagées. »
Valider la faisabilité…
Déchets toxiques
Parmi les déchets radioactifs, les actinides mineurs constituent une très petite minorité, de l’ordre de 600 grammes par tonne de combustible irradié.
L’ensemble des 60 réacteurs français en génère 1 tonne par an.
Le neptunium-237 est le plus abondant. Sa période est de 2,15 millions d’années.
Le neptunium-237 est le plus abondant. Sa période est de 2,15 millions d’années.
A l’inverse, le curium-244 est le plus actif. Bien que produit en très petite quantité, il contribue à 60 % de la radioactivité des actinides mineurs.
suite article : http://www.lesechos.fr/info/metiers/020556172399-le-reacteur-guinevere-ouvre-la-voie-du-nucleaire-propre.htm
et vous , vous en pensez quoi ?
et on revient aux fondamentaux: Superphenix associé a un accelerateur de particules…Etonnament, la France qui a fait fermer Superphenix pour des raisons bassement politiques (faire plaisir a jospin et voynet), va se fondre en pamoison devant ce prototype deja ancien qui c'est qu'une pale copie boostee de notre Superphenix…Pauvre France…