Le nucléaire recrute mais, manque toujours de candidats – Cadremploi

    Les cadres, les ingénieurs ok ok … et les autres ? Les INDISPENSABLES ? Toutes ses petites mains de la sous-traitance réquisitionnées pendant la crise COVID … sans qui aujourd’hui tout s’arrête demain de partout, s’ils venaient à le décider collectivement !

    Le nucléaire  embauche des séniors voire des retraités.

    Mais un recours massif à la sous-traitance qui pose des questions de conditions de travail… (bonne lecture)

    SECTEUR QUI RECRUTE – Poussé par les décisions gouvernementales, le secteur nucléaire veut recruter quelque 3000 cadres par an jusqu’en 2033. En priorité des ingénieurs en maintenance et sûreté pour les installations existantes et des chefs de projets pour les futurs réacteurs. La tension est si forte que la filière aide les reconversions, recrute des séniors et même des retraités ! Pourquoi les candidats manquent à l’appel ? Regards croisés de recruteurs, formateurs, experts mais aussi d’opposants au nucléaire, afin de postuler bien informé.

    Source : Le nucléaire recrute 30 000 cadres jusqu’en 2033 mais manque toujours de candidats – Cadremploi

    Le secteur nucléaire veut recruter quelque 3000 cadres par an jusqu’en 2033. Regards croisés de recruteurs, formateurs, experts et d’opposants au nucléaire.
    Ils témoignent dans cet article :

    • Yann Lagadec, gérant du cabinet de recrutement Lyrca, spécialisé dans le nucléaire industriel
    • Frédéric Toubeau, directeur régional France Travail (ex Pôle emploi) en Auvergne-Rhône-Alpes et référent de la filière nucléaire au niveau national
    • Hélène Badia, présidente de l’Université des métiers du nucléaire
    • Frédéric Mayet, professeur et responsable du master Ingénierie nucléaire à Valence de l’université Grenoble Alpes, dont 20 % de techniciens supérieurs (Bac +2/3) en reprise d’études. Le M1 propose un stage de 4 à 6 mois et le M2 est en alternance.
    • Muriel Hautemulle, DRH au sein de la direction du parc nucléaire et thermique d’EDF en charge des 31 000 salariés sur 36 000 travaillant pour le nucléaire dans le groupe.
    • Karine Rottier, directrice du marketing et du recrutement au sein de l’ISTP
    • Virginie Neumayer, représentante CGT au comité stratégique de la filière nucléaire
    • Célia Brahami, ingénieure chargée d’affaires en déchets radioactifs chez EDF
    • Caroline Young, présidente Expertconnect
    • Marion Rivet, l’une des porte-parole du réseau « Sortir du nucléaire »

    Du « travail pour les 150 prochaines années »

    Le nucléaire recrute pour un développement sans précédent depuis au moins 20 ans. « Le nucléaire est l’énergie de l’avenir et un milieu passionnant qui a, certes, été décrié. Mais ces temps sont révolus », s’enthousiasme Yann Lagadec, issu de la filière nucléaire et gérant du cabinet de recrutement Lyrca spécialisé dans le monde industriel et sa partie nucléaire.

    Il y a du travail pour les 150 prochaines années !

    Yann Lagadec, gérant du cabinet de recrutement Lyrca

    Il semble que la crise climatique et la guerre russo-ukrainienne aient fait basculer les opinions publiques, qui estiment que le nucléaire doit faire partie du mix énergétique du futur, au même titre que les énergies renouvelables.

    « La population a compris que l’électricité nucléaire est décarbonée et permet de résoudre les questions de gaz à effet de serre », assure Yann Lagadec.

    De fait, le gouvernement a décidé dès 2022 (discours de Belfort) la construction de six nouvelles centrales nucléaires en France et que des études soient lancées sur la construction de huit autres d’ici 2050.

    Chiffres clés

    L’industrie nucléaire française, ce sont plus de 3000 entreprises, de la très petite de 5 salariés au très grand groupe de plus de 150 000 salariés.

    Source : Gifen (groupement des industriels français de l’énergie nucléaire)

    Des offres d’emploi à foison face à une pénurie de candidats

    C’est l’atout majeur du secteur nucléaire : il embauche en masse. Frédéric Toubeau, directeur régional France Travail (ex Pôle emploi) en Auvergne-Rhône-Alpes et référent de la filière nucléaire au niveau national dénombrait , rien que pour les cadres environ 3400 offres dans le nucléaire (à fin février 2024), immédiatement disponibles.

    Les perspectives aussi sont optimistes, confirme Hélène Badia, présidente de l’Université des métiers du nucléaire :

    Le secteur nucléaire va embaucher 100 000 salariés d’ici 2033. Cela représente environ 10 000 embauches par an dont 3000 cadres.

    Hélène Badia, présidente de l’Université des métiers du nucléaire

    Lire aussi >> L’Europe prévoit de recruter 450.000 salariés pour sa filière nucléaire (Le Figaro)

    « Les premières tensions sur le marché du recrutement de profils nucléaires remontent à 2022. Depuis, la pression est terrible, dépeint Yann Lagadec (cabinet de recrutement Lyrca). Je suis en contact avec des candidats, en poste, recevant jusqu’à 10 sollicitations dans une même journée. Quand je passe des annonces, il n’y a pas de retour ou des candidatures farfelues. Mes recrutements sont, à 90 %, bouclés via la chasse de tête pour des candidats ultra sollicités utilisant les offres d’emploi pour mieux valoriser leur salaire en interne… Et les employeurs sont obligés d’accepter tant ils ne peuvent pas perdre des éléments importants dans leur business. Aujourd’hui, c’est l’employeur qui passe un entretien avec des candidats tout puissants ». 

    Découvrez les offres d’emploi cadres à pourvoir sur Cadremploi

    Energie nucléaire

    Des débouchés assurés après une formation au nucléaire

    Le secteur embauche et les formations sont prises d’assaut par les entreprises qui embauchent.

    Frédéric Mayet

    « En 2023, j’ai reçu 200 offres de stages pour 40 étudiants contre une centaine en 2015, détaille Frédéric Mayet, le professeur et responsable du master Ingénierie Nucléaire à Valence de l’université Grenoble Alpes.

    « Nous avons formé 75 alternants ingénieurs en 2023. Chacun a le choix entre 3 entreprises et nous allons en former 110 l’année prochaine, » décrit Karine Rottier, directrice du marketing et du recrutement pour l’ISTP proposant des formations de niveau Bac +5 avec Mines Saint-Etienne en génie nucléaire via l’alternance.

    Des milliers de postes à pourvoir chez EDF

    Dans cette économie nucléaire, le chef de file, celui qui donne le ton, est l’électricien EDF. Il recrutait 300 cadres dans cette spécialité en 2018. Il en a embauché 1000 en 2023, soit près d’un tiers des recrutements de cadres du secteur…

    C’est aussi l’entreprise la plus connue du secteur nucléaire. Par sa taille, elle peut proposer des salaires attrayants, des conditions de travail de qualité et des possibilités d’ascension sociale verticale, horizontale et à l’étranger. De ce fait, le nombre de candidats par offre est de l’ordre de 50 pour des métiers plus en tension comme les ingénieurs maintenance et/ou des régions comme celles de l’est de la France.

    Muriel Hautemulle

    « Nos besoins en recrutement sont en forte expansion, ajoute Muriel Hautemulle, DRH au sein de la direction du parc nucléaire et thermique d’EDF en charge des 31 000 salariés sur 36 000 travaillant pour le nucléaire dans le groupe. Nous recherchons,

    • en priorité, des managers pour les métiers de l’exploitation, la conduite et la maintenance du parc (45 % de nos recrutements)
    • Ensuite, des ingénieurs (30 %) notamment des ingénieurs d’étude
    • Des managers de projets (20 %)
    • et des formateurs (5%) ».

    Nucléaire : des salaires au-dessus de la moyenne

    Dans le nucléaire, la pénurie de compétences bénéficie aux candidats. Les employeurs s’arrachent les jeunes diplômés bien avant leur sortie et leurs proposent des salaires au dessus de la moyenne ainsi que des avantages inédits.

    Karine Rottier

    « Six mois après leur fin d’étude, 100 % de nos ingénieurs sont en poste à 97 % en CDI, illustre Karine Rottier (ISTP). Ils touchent des salaires moyens de 41 100 euros brut par an et les employeurs sont prêts à leur offrir des primes au logement pour les attirer ». 

    « Bien sûr, sourit Virginie Neumayer, représentante CGT au comité stratégique de la filière nucléaire, les salaires ne sont jamais assez élevés. Mais le nucléaire bénéficie des rémunérations industrielles déjà 20 % au-dessus de ceux du secteur des services. Dans notre filière, un ingénieur débutera à, au moins, 33 000 euros brut et plus selon son diplôme et son employeur. Puis, il percevra 2,5 % de plus tous les deux ans. Soit une hausse de 10 à 12 % en dix ans avec un variable important et des primes de pénibilité, de contraintes et d’astreintes. A EDF, un jeune ingénieur débutera aux alentours de 40 000 euros brut par an et pourra percevoir de 60 000 à 70 000 euros après 10 ans d’expérience. Et encore plus si le salarié travaille en 3/8 et/ou avec astreinte. Dans ce cas, les bonus liés peuvent représenter jusqu’à un tiers de salaire en plus ».

    Pour maximiser son parcours, le jeune ingénieur/Bac +5 devra, c’est une des voies royales, débuter comme ingénieur d’études pour un salaire avoisinant les 38 000 euros brut par an puis basculer soit vers la technique et atteindre des postes de chef de projets/directeurs projets à 60 000 euros brut par an. Soit emprunter la voie managériale/commerciale et devenir responsable d’activité puis chef de département, directeur de secteur, directeur commercial. Il n’y a ensuite plus de limites à l’ambition pour des salaires qui pourront dépasser les 100 000 euros brut par an.

    « C’est par exemple le cas de ce chargé d’affaire en électricité embauché par un grand groupe de prestataires, décrit Yann Lagadec du cabinet de recrutement Lyrca. Mon client recherchait un responsable d’affaires en mécanique. Il a dû choisir un spécialiste en électricité. A 26 ans, ce jeune Bac +5 au parcours fulgurant touchait déjà 50 000 euros brut par an. Dans le nucléaire, la pénurie de candidats est telle que les universitaires sont mis au même niveau que les grandes écoles avec des reconversions facilitées via des cursus de mise à niveau financés par les employeurs. Il y toujours eu une culture de la reconversion et de la formation dans le nucléaire. Mais, aujourd’hui, les employeurs n’ont de toute façon plus le choix. Pour trouver des candidats, elles doivent chasser à l’extérieur du nucléaire et intégrer des profils venant d’autres industries ».

    A l’étranger, les salaires peuvent s’envoler. C’est le cas de la rémunération de Régis, 30 ans, ingénieur. En Grande-Bretagne, il perçoit ainsi un package de 7000 à 8000 livres sterling par mois en net, soit l’équivalent de 8183 à 9351 euros.

    Le nucléaire encourage les reconversions

    Faute de candidats en nombre suffisants, la filière encourage les reconversions vers ses métiers, à la fois pendant la scolarité et même en cours de carrière.

    1/ Reconversions pendant les études supérieures

    Des possibilités de reconversion sont proposées par les formations initiales elles-mêmes :

    « Il est possible de se réorienter assez facilement vers le nucléaire pour des Bac +2/3 dotés d’une expérience professionnelle, confirme Frédéric Mayet, le responsable du master Ingénierie nucléaire à Valence. Les profils atypiques sont les bienvenus. On leur propose alors un module de remise à niveau pour suivre le cursus sereinement. Les femmes sont aussi bien représentées. 34 % de nos diplômés sont des diplômées, des ingénieures plus matures, dont le projet professionnel est mieux ficelé, plus souvent « majors » de promotion ».

    Voir ici une série de videos décrivant différents parcours des anciens du M2 ingénierie nucléaire de Valence

    Un exemple : Manon Jouve, ingénieure études probabilistes de sûreté, en poste chez EDF

    Autre exemple : Yannick Borel, ingénieur sûreté nucléaire opérationnelle, en poste chez Framatome

    La tension est telle dans le secteur que les établissements d’enseignement supérieur prévoient des passerelles pour « accompagner des candidats vers les métiers du nucléaire via des programmes spécifiques, explique Karine Rottier, de l’ISTP. On propose par exemple un parcours de 24 mois en formation continue à raison de 3 à 4 jours de cours par mois. On peut aussi « nucléariser » un profil via un programme sur-mesure. Les employeurs de la filière sont très intéressés par ces profils en reconversion tant ils ont peur de voir leurs travaux freinés par manque de compétences ».

    « Les besoins sont tels que l’on forme actuellement des demandeurs d’emploi pendant 400 heures pour les habiliter au secteur nucléaire,» illustre Hélène Badia, présidente de l’Université des métiers du nucléaire.

    2/ Reconversions en cours de carrière

    Au sein des entreprises de la filière elle-même, certaines proposent des formations à leurs salariés afin d’accompagner les reconversions vers le nucléaire, qui permettent de belles ascensions professionnelles.

    C’est le cas de Célia Brahami, ingénieure chargée d’affaires en déchets radioactifs chez EDF. A 30 ans, elle vient de décrocher un Master 2 en formation continue financé par son employeur.

    Célia Brahami

    « C’est ce qui s’appelle, dans notre jargon, un passage technicien-cadre grâce à un plan de développement des compétences, précise-t-elle. Je suis diplômée d’un DUT Chimie et d’une licence professionnelle en analyse physico-chimique. J’ai ensuite intégré EDF. Cette entreprise m’a donné l’occasion de suivre, pendant un an, le cursus d’un Bac+5. Elle m’a financé cette formation en alternance un mois à Paris et un mois à Valence avec maintien de mon salaire, et a même financé mon logement dans le Sud et les repas du midi. Bref, des conditions optimales. Je suis diplômée ingénieure depuis septembre 2023 et mon salaire est passé de 34 000 à 45 500 euros brut par an ».

    Le nucléaire  embauche des séniors voire des retraités

    Dans ce contexte de recherche tout azimut de salariés compétents, le nucléaire brise un à un les tabous du recrutement de cadres à la française. Et en particulier, celui de l’âge. Le secteur accepte les très expérimentés et même les retraités.

    « Il n’est pas rare que l’on embauche des cadres de plus de 45 ans issus des autres industries », confirme Muriel Hautemulle, DRH à EDF.

    Sur ce créneau, la société à missions Experconnect  est très sollicitée par les entreprises qui recherchent des retraités ou des préretraités, et tout particulièrement ceux issus du monde du nucléaire.

    Caroline Young

    « Nous recyclons leur intelligence et permettons aux entreprises d’avoir accès à des spécialistes dotés de fortes expériences techniques, explique Caroline Young, la présidente. Ces retraités occupent des missions pour des honoraires équivalents à leur dernier salaire. Un système que les employeurs du nucléaire apprécient. Nos experts en retraite travaillent ainsi 60 jours par an en moyenne pour tous les métiers du nucléaire, du chef de projets à l’ingénierie. Depuis 18 mois, plus un seul employeur nous pose de questions sur l’âge de nos experts en retraite. Je place, donc, aujourd’hui, sans aucun problème, des spécialistes de 70 ans sur des missions en nucléaire. Le marché s’est retourné. »

    Lire aussi la tribune de Caroline Young parue dans le quotidien Les Echos (accès abonné) : Les seniors, indispensables à la relance du nucléaire

    Mais un recours massif à la sous-traitance qui pose des questions de conditions de travail

    Revers de la médaille, le nucléaire n’offre pas toujours des conditions de travail aussi roses que dans d’autres secteurs.

    D’abord concernant les horaires. Les centrales nucléaires fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, tous les personnels peuvent être amenés à travailler selon des horaires décalés, y compris la nuit et les week-ends. Ces horaires irréguliers peuvent perturber le sommeil et la vie sociale, ce qui peut être difficile à gérer pour certains.

    Ensuite, la filière recourt  massivement aux sous-traitants pour répondre aux besoins variés liés à la construction, à l’exploitation et à la maintenance des installations. Il n’est pas rare que les conditions de travail du donneur d’ordre et des collaborateurs employés par le sous-traitant ne soient pas les mêmes.

     

    Virginie Neumayer

    « On assiste à une filialisation de l’ingénierie nucléaire, estime Virginie Neumayer, la représentante CGT. Chaque salarié de sous-traitant doit donc rester vigilant afin d’éviter le dumping social. Par exemple, un ingénieur peut travailler avec des salariés d’un donneur d’ordre protégés par une convention collective de qualité, tandis que lui dépendra d’une autre convention collective moins disante. Il sera alors moins payé et moins protégé. »

    Lire aussi (La Tribune, accès abonné) : Nucléaire : des sous-traitants dénoncent les pratiques agressives de Framatome pour débaucher leurs employés

    Des cadres sous pression

    Le nucléaire est une industrie clivante. Il y a ceux qui la dépeignent en avenir de notre indépendance énergétique, électricité qui plus est « décarbonée ». Et il y a aussi de féroces opposants. C’est le cas du réseau « Sortir du nucléaire » avec ses 900 associations et ses 60 000 signataires d’une charte dont l’objet est d’obtenir un plan de sortie du nucléaire en France.

    Marion Rivet en est l’une de ses porte-parole du réseau :

    « Le nucléaire recrute et c’est l’expression d’une relance du nucléaire en France avec la mise en place de chantiers colossaux. Notre réseau met, cependant, en garde, les candidats au nucléaire d’un développement fait dans l’urgence avec une maintenance réalisée en bonne partie par des sous-traitants. Ces employeurs n’offrent pas les mêmes conditions de travail que les gros donneurs d’ordre. Ni les mêmes salaires. Ni les mêmes protections avec des possibilités d’accidents comme sur tous les chantiers industriels mais dans un contexte nucléaire. Nous recensons ici les incidents et accidents survenus au sein des installations nucléaires en France et dans le monde.

    Le nucléaire est une industrie à risque impliquant une sous-traitance avec des cadres pouvant subir des pressions lorsqu’ils pointent des dysfonctionnements, pour produire toujours plus et de s’arrêter toujours moins. C’est, par exemple, le cas d’Arnaud Bégin, un cadre d’EDF convoqué pour un entretien disciplinaire. Cet inspecteur se présente comme lanceur d’alerte que l’on souhaite bâillonner. Bref, cela nous incite à estimer que le nucléaire est une filière qui a du mal à se développer, en recherche de salariés, et tout sauf une filière d’avenir. Le risque est de ne pas écouter les mises en garde des employés et donc de multiplier les risques d’incidents ou d’accidents. »

    >> Lire ici l’affaire Arnaud Bégin, ancien inspecteur de sûreté nucléaire, relatée par notre confrère Hervé Kempf (un ancien du journal Le Monde) du média Reporterre.

      1 comments for “Le nucléaire recrute mais, manque toujours de candidats – Cadremploi

      1. Yvon LAURENT
        27 mars 2024 at 22h41

        Vous avez 2 nucléaires, celui « qui fait » et celui « qui fait faire » « un qui surveille » et « un qui réalise » « un qui subit » et « un qui rugit » le nucléaire français c’est comme la balance des cotisations retraite… des dizaine de milliers qui s’activent er des milliers qui regardent…

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