Jeudi 3 juin, à l’invitation du CEA Marcoule, quelque 250 représentants d’entreprises régionales ont été accueillis sur le site, pour une présentation des opportunités techniques et commerciales en matière de grands chantiers d’assainissement et de démantèlement.
Ces entreprises de toutes tailles (PME-PMI et grandes entreprises) ont pu recueillir, auprès des spécialistes du CEA réunis à cette occasion autour de Christian Bonnet (directeur du CEA Marcoule) et de Philippe Guiberteau (directeur de l’assainissement-démantèlement nucléaire au CEA), les informations les plus récentes sur les grands chantiers en cours ou qui débuteront dans les toutes prochaines années.
Le CEA Marcoule, au travers de son département des projets d’assainissement-démantèlement, assure le pilotage de la réalisation
cachePubVide(‘pubCarreEdit’); de chantiers sur cette thématique, tant à Marcoule (par exemple le chantier en cours de l’usine UP1, ou le chantier à venir du réacteur Phénix) que sur quatre autres centres du CEA : Saclay, Fontenay, Cadarache et Grenoble.
Les programmes d’assainissement-démantèlement concernent les installations nucléaires arrivées en fin de vie. Ces chantiers ont pour caractéristiques leur technicité, leur durée (plusieurs années à plusieurs dizaines d’années), et les fortes exigences de sécurité et de sûreté qui y sont associées.
Au cours de cette matinée d’échanges, le CEA a présenté les enjeux financiers et calendaires de ces programmes qui représentent globalement un volume financier de plusieurs milliards d’euros sur la période 2010-2035.
Lors de cette journée, Christian Bonnet a déclaré : « Cette demi-journée à Marcoule est l’occasion de souligner notre attachement à maintenir un dialogue compétitif dans le cadre d’une politique commerciale très ouverte. Le CEA Marcoule injecte chaque année plus de 300 millions d’euros dans l’économie.
C’est Libération qui l’a révélé.
Le projet de réacteur expérimental de fusion nucléaire , en construction à Cadarache (Bouches-du-Rhône) sera trois fois plus cher que pré vu.
Et la France rechignerait à remettre au pot, appelant ses partenaires, européens et autres, à faire un effort.
Voilà un argument qu’utiliseront certainement les opposants à Astrid, le projet de prototype de réacteur de quatrième génération qui doit pousser à Marcoule. NUCLÉAIRE (2).
C’est le 17 juin que le tribunal de Carpentras se penchera sur le cas Socatri.
A l’été 2008, 74 kilos d’une solution d’uranium s ‘étaient déversés dans la nature, à proximité du site de Tricastin.
Les représentants de Socatri devront, entre autres, répondre de déversement de substance nuisible dans les eaux souterraines superficielles ou encore de déclaration tardive d’accident.
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source : http://www.midilibre.com/articles/2010/06/06/BAGNOLS-NUCLEAIRE-1258008.php5