Les médecins du travail seront réunis cette semaine à l’occasion de leur congrès annuel.
L’occasion pour eux de dresser un bilan mitigé sur l’exercice de leur profession.
En premier lieu, c’est le manque d’indépendance que ne cessent de déplorer ces professionnels de la santé au travail. Ce sont les chefs d’entreprises en effet qui, via les cotisations patronales obligatoires, financent la médecine du travail. Difficile dans ces conditions de dénoncer des méthodes de management préjudiciables aux salariés.
Pourtant, les troubles liés aux pratiques professionnelles sont en constante augmentation.
Handicaps, arrêts de travail, accidents du travail, stress, maladies professionnelles comme les troubles musculo-squelettiques : la liste des souffrances au travail est longue.
Et les médecins, qui souhaiteraient être davantage consultés sur l’organisation du travail, s’avouent de plus en plus impuissants