L’atome mieux surveillé à gravelines…

    Nucléaire L’Autorité de sûreté nucléaire salue les efforts de la centrale en matière de sécurité

    Après deux ans d’efforts, la centrale nucléaire de Gravelines est récompensée.
    L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a salué hier, dans son bilan de 2009, des performances de sûreté « au-dessus de la moyenne française » à la suite du plan de rigueur mis en place en septembre 2007.
    Il faut dire qu’à l’époque, la tendance n’était pas à la fête : avec une soixantaine d’incidents répertoriés cette année-là, la centrale avait subi plusieurs rappels à l’ordre.

    Davantage de visites sur le terrain

    En 2009, le site a déclaré 35 incidents mineurs. Selon l’ASN, « il a progressé dans la surveillance des prestataires et a renforcé la présence de la hiérarchie sur le terrain ».
    Pour François Godin, chef de la division nordiste de l’Autorité, « l’encadrement était rarement sur le terrain avant 2007, ce qui se ressentait dans le suivi des consignes.
    De mauvaises habitudes s’étaient installées. » Le plan de rigueur a corrigé la dérive : aujourd’hui la direction de la centrale précise que ses quatre-vingts cadres de premier niveau, qui faisaient 500 visites annuelles avant 2007, en ont réalisé plus de 6 000 en 2009…
    Qu’en pensent les salariés ? « Les managers rappellent des règles que l’on connaît déjà, grince Claude Lavigne, secrétaire de la CGT (majoritaire) à la centrale.
    Mais pour répondre aux exigences des écologistes, il faut le faire. »

    Appel à la sous-traitance

    Le syndicaliste pointe plutôt le recours à la sous-traitance dans les travaux de maintenance.

    « En avril, un salarié roumain intervenait, accompagné d’un interprète, sur une turbine.
    C’est légal, mais ce n’est pas normal. »

    La direction concède faire appel à 80 % de prestataires pour la petite maintenance.
    « C’est la loi européenne qui nous oblige à passer par des appels d’offres », assure le directeur de la centrale, Jean-Michel Quilichini.
    « Tant que la sûreté reste la même, la société a le choix de faire, ou de faire faire », précise François Godin, à l’ASN.
    Laquelle demande tout de même à la centrale de mieux surveiller « ses rejets dans l’environnement ».

    source : http://www.20minutes.fr/article/405266/Lille-L-atome-mieux-surveille-a-gravelines.php


    Oui ,
    vous avez bien lu !
    Nous faisons appel à une main d’œuvre (Européenne )
    Évidement ,les salaires proposés  sont de l’ordre de 700 à 900 Euros par mois , même pas le SMIC…et les conditions de vies de ces personnes corvéables à souhait , je vous explique même pas…
    Un traducteur doit les accompagner en permanence …
    Pour les formations obligatoires c’est la même chose, le taux de réussite est de 100% !
    Les questionnaires sont écrit dans la langue d’origine ?(si vous avez des infos MERCI )
    Cela doit être un sacré carnaval lors du rattrapage à l’oral !!!

    Pour l’instant ils n’accèdent pas en zone contrôlée ,
    JUSQUE A QUAND ?
    et alors là je pense que les enjeux de sureté , la culture sureté les mecs vont s’en battre les c…….s !!!

    C’est comme la deuxième chance que l’on accorde à certain (erreur de jeunesse / casier judiciaire ?) , aujourd’hui certains interviennent à nos cotés …
    Les échos du CNPE de Cruas à ce sujet sont inquiétants ( tags en ZC dans le bâtiment réacteur , personnels féminins harcelés , non respect des règles élémentaires d’accès en ZC , rixes etc etc )

    Je récapitule une main d’œuvre sous-payé (française ou étrangère), une maintenance au rabais , est bien EDF aujourd’hui récolte tous simplement ce qu’il sème sur ces 19 sites …
    Si l’on ce fixe un budget du prix d’une 2cv on ne peut espérer avoir l’équivalent d’une Mercedes !!!
    Allez je vous dis à ce soir , les infos sur la GI à partir de 17H30 ici …

    AD TALEUR …

    et vous , vous en pensez quoi ?

      7 comments for “L’atome mieux surveillé à gravelines…

      1. 21 mai 2010 at 20h10

        salut salaire de 800 à 900euro mais ou on va et ces personnes qui doivent etre accompagnées par un traducteur pendant les interventions pour leur expliquer les manip oh mais ou on va la c'est de l'uranium que l'on manip pas du chocolat on est pas dans le btp on est dans le NUCLEAIRE

      2. 21 mai 2010 at 10h16

        mais oui bien sûr ,des mots, des mots, mais les fait sont là,un manque de respect incroyable ,meme envers ton collegue qui nettoie, la crasse!! que t'a laissé deriere toi,ça commence comme ça le respect des autres, de chacun;tous,bien sûr patrons compris;

      3. 20 mai 2010 at 12h32

        Bonjour les collègues, Hé oui des casiers cassés et des effets personnels volés c’est grave ! Mais ce ne sont pas les salariés avec des casiers judiciaires empreints d’erreurs de jeunesse qui sont les plus fautifs, c’est la politique d’embauche, de formation et de suivi des nos chers patrons EDF et prestataires qui sont la cause de ces situations.Les critères de sélections sont inversement proportionnels au but recherché !!! Faire vite, ne pas se plaindre, faire plaisir au client, ne rien divulguer, bref ne pas avoir d’identité !!!Comment ne pas recruter ainsi !!Cependant comment aussi ne pas dénoncer le « manque » de casier judiciaire de nos dirigeants et ceux de notre patron de la maison bleue ! Lisez plutôt la suite ……« Moins de la moitié des procès-verbaux dressés par l’Inspection du travail sur la santé et la sécurité en milieu professionnel font l’objet de poursuites pénales, selon la revue Santé & Travail et l’association d’inspecteurs et contrôleurs du travail «L. 11-10». «La tolérance zéro ne s’applique pas aux infractions commises par les entreprises dans ce domaine. Et quand un employeur est poursuivi, il est relaxé dans 25 % des cas», souligne l’enquête publiée aujourd’hui. Résultat : moins du tiers des entreprises qui font l’objet d’un PV ont été condamnées, et le plus souvent pour des «sanctions relativement minimes»….……Un citoyen qui en expose un autre à un risque de mort ou de blessure de nature à entraîner une infirmité encourt une peine de 15 000 euros et un an de prison pour mise en danger d'autrui. Mais lorsqu'un employeur expose un ou des travailleurs à un risque de mort ou de blessure, il encourt une amende maximale de 3 750 euros par salarié exposé, et ce, sans peine de prison, sauf en cas de récidive. » La suite sur le lien suivant :http://inspection-du-travail.over-blog.fr/article-infractions-a-la-securite-du-travail-flagrant-deni-de-justice-48198913.html

      4. 20 mai 2010 at 12h32

        Bonjour les collègues, Hé oui des casiers cassés et des effets personnels volés c’est grave ! Mais ce ne sont pas les salariés avec des casiers judiciaires empreints d’erreurs de jeunesse qui sont les plus fautifs, c’est la politique d’embauche, de formation et de suivi des nos chers patrons EDF et prestataires qui sont la cause de ces situations.Les critères de sélections sont inversement proportionnels au but recherché !!! Faire vite, ne pas se plaindre, faire plaisir au client, ne rien divulguer, bref ne pas avoir d’identité !!!Comment ne pas recruter ainsi !!Cependant comment aussi ne pas dénoncer le « manque » de casier judiciaire de nos dirigeants et ceux de notre patron de la maison bleue ! Lisez plutôt la suite ……« Moins de la moitié des procès-verbaux dressés par l’Inspection du travail sur la santé et la sécurité en milieu professionnel font l’objet de poursuites pénales, selon la revue Santé & Travail et l’association d’inspecteurs et contrôleurs du travail «L. 11-10». «La tolérance zéro ne s’applique pas aux infractions commises par les entreprises dans ce domaine. Et quand un employeur est poursuivi, il est relaxé dans 25 % des cas», souligne l’enquête publiée aujourd’hui. Résultat : moins du tiers des entreprises qui font l’objet d’un PV ont été condamnées, et le plus souvent pour des «sanctions relativement minimes»….……Un citoyen qui en expose un autre à un risque de mort ou de blessure de nature à entraîner une infirmité encourt une peine de 15 000 euros et un an de prison pour mise en danger d'autrui. Mais lorsqu'un employeur expose un ou des travailleurs à un risque de mort ou de blessure, il encourt une amende maximale de 3 750 euros par salarié exposé, et ce, sans peine de prison, sauf en cas de récidive. » La suite sur le lien suivant :http://inspection-du-travail.over-blog.fr/article-infractions-a-la-securite-du-travail-flagrant-deni-de-justice-48198913.html

      5. 19 mai 2010 at 19h13

        il y a 15 ans ,il y avait des anciens taulards et ils faisaient leur boulot,étaient bien payés,et ne dégradaient pas les vestiaires!tout cela pour dire que cela n'a rien avoir avec la taule c'est juste que nous sommes entourés de gens qui n'ont rien à foutre dans le nucléaire mais ils comblent les personnes manquantes dans les équipes et les boites présentent des équipes avec le monde voulu!

      6. 19 mai 2010 at 19h13

        il y a 15 ans ,il y avait des anciens taulards et ils faisaient leur boulot,étaient bien payés,et ne dégradaient pas les vestiaires!tout cela pour dire que cela n'a rien avoir avec la taule c'est juste que nous sommes entourés de gens qui n'ont rien à foutre dans le nucléaire mais ils comblent les personnes manquantes dans les équipes et les boites présentent des équipes avec le monde voulu!

      7. 19 mai 2010 at 10h07

        (je suis agent de sécurité)et oui biensûr,comme par exemple les placards dégradés dans les vestiaires froids des Ban 8,9et vest ent, tous cela depuis que certaine entreprise emploie des gents avec casier judiciaires pas convenables,les locaux sales ,les wc,douches,… Merci

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