Nous sommes environs 22 000 salariés qui effectuons quasiment 90 % des travaux en centrale nucléaire, qu’ils soient d’arrêt de tranche ou de fonctionnement.
Nous sommes des salariés sans réel statut car à chaque passation de marché nous passons d’une convention collective à une autre sans même qu’EDF et ses entreprises sous-traitantes n’aient obligation de maintien des avantages d’une convention à l’autre.
C’est pour cela que disparaissent peu à peu les conventions de la métallurgie et du bâtiment pour être remplacées par celles de Syntec ou nettoyage, tirant par là les avantages vers le bas.
Il y a en moyenne 7 conventions différentes applicables aux salariés sous-traitants mais la plus usitée aujourd’hui est la convention Syntec, convention de bureau d’étude, convention qui, comme nous l’avons vu, est la plus rentable pour les employeurs.
Il faut dire qu’aucune convention collective appliquée aux sous-traitants ne prévoit l’exposition aux rayonnements ionisants.