Des travailleurs portugais d’origine africaine étaient employés sur le réacteur Jules-Horowitz, dans des conditions proches de l’esclavage.
Le 12 mai 2010, un groupe de neuf salariés portugais est venu frapper à la porte de l’union locale (UL) CGT de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) pour demander de l’aide.
Le chantier : la construction du réacteur Jules-Horowitz (RJH) à proximité du site de Cadarache.
Le RJH, réacteur expérimental destiné à la recherche sur les comportements des combustibles et des matériaux pour les centrales électronucléaires, est un projet de l’Espace européen de la recherche dans le domaine de l’énergie nucléaire.
L’entreprise qui a eu recours à l’agence d’intérim portugaise est la SAMT de Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône).
Du reste, SAMT est une société familiale (Les Thirion) spécialisée dans le ferraillage des structures en béton armé.
Edgard Thirion a fait changer le nom de son métier, on ne dit plus ferrailleurs mais armaturiers.
Sa société de 170 salariés intervient en sous-traitance pour Rasel, une société de génie civil du groupe Fayat (15 000 salariés).
Il manquait un étage à cette structure organisationnelle, c’est Areva TA (anciennement Technicatome) le maître d’œuvre du chantier, filiale d’Areva, la société d’Anne Lauvergeon, avec 80 000 salariés.
Que du beau monde…
Leurs sites ne parle qu’éthique, développement durable, responsabilité, sécurité, etc.
suite article : https://www.npa2009.org/content/cadarache-9-interimaires-portugais-surexploites
Ça fait désordre ! NON ?
On marche vraiment sur la tête !