Le 6 mai, un exercice national de crise nucléaire aura lieu sur la Pointe, mobilisant la centrale de Chooz, la préfecture, les pompiers, et les autorités belges.
Certains habitants seront concernés.
« Ce que nous devons faire, c’est nous préparer au pire en souhaitant qu’il n’arrive jamais», résume Olivier Lamarre, directeur de la centrale de Chooz.
«Même si ces situations sont improbables, on doit être préparé à les gérer».
Aux côtés du préfet Jean-François Savy mardi dernier, Olivier Lamarre a donc présenté le grand exercice national d’alerte nucléaire, programmé dans tout le pays sous la responsabilité du ministère de l’Intérieur.
Un tel exercice n’avait pas eu lieu dans les Ardennes depuis juin 2006.
Et si EDF effectue en interne une demi-douzaine de tests par an à la centrale nucléaire de Chooz, le test implique cette fois les pouvoirs publics (en particulier la préfecture et les pompiers), nos voisins belges et dans une moindre mesure les habitants du voisinage de la centrale.
Pour résumer, le 6 mai à 9h, des scénaristes spécialisés simuleront un incident sur le site.
S’en suivra un exercice d’alerte, qui mobilisera les pouvoirs publics, dirigés par la préfecture (dont le QG opérationnel sera basé à Revin), mais aussi les autorités belges, ce qui est un excellent moyen pour mettre à l’épreuve les communications d’urgence, d’une administration à l’autre.
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