La faculté de New Delhi, déjà accusée d’avoir jeté aux ordures du matériel radioactif ayant provoqué cette semaine la mort d’un revendeur de métaux, a enterré au sein du campus 20 kg de déchets nucléaires, affirme aujourd’hui un universitaire, cité par la presse.
Selon Ramesh Chandra, professeur au département de chimie de l’université de Delhi, interrogé par le quotidien Times of India, ses confrères de la faculté de physique ont enterré il y a vingt ans des déchets radioactifs après avoir utilisé des produits dangereux pour des expériences.
« Au lieu d’éliminer correctement le matériel dangereux, ils l’ont simplement enterré », déclare-t-il.
« Même si cela remonte à vingt ans, les atomes enterrés de ces substances, comme l’uranium, pourraient toujours être actifs », prévient-il. L’université n’a souhaité faire aucun commentaire et le Pr Chandra n’était pas disponible dans l’immédiat.
L’université de Delhi est déjà mise en cause dans une enquête sur des déchets radioactifs découverts voici deux semaines sur un chantier de recyclage des métaux usés dans la capitale fédérale.
Suite article : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/04/30/97001-20100430FILWWW00390-indenucleaire-20kg-de-dechets-a-la-fac.php
La police indienne a révélé jeudi qu’un ferrailleur qui démantelait une machine provenant d’une classe de chimie de l’Université de Dehli était décédé.
Sept autres ouvriers ayant participé au même chantier ont été irradiés et hospitalisés.
L’affaire fait craindre d’autres cas de mises en décharge illégales de déchets dangereux en Inde.
Dans ce pays, les matériaux chimiques dangereux comme les déchets radioactifs sont couramment confiés à des récupérateurs de métaux.
suite article : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100502.FAP0294/l-aiea-examine-l-incident-nucleaire-en-inde.html
Quel avenir pour les métiers du nucléaire ?…
Quels seront les métiers en vogue quand vous arriverez sur le marché du travail ?
« Les grands groupes comme Areva se concentrent sur deux grands types de métiers : la conception des réacteurs et le cycle du combustible (extraction du minerai d’uranium, son traitement chimique, son enrichissement et la finalisation du combustible).
Quels choix d’études aujourd’hui ?
« Qu’ils viennent des écoles d’ingénieurs ou de l’université, les étudiants doivent construire leur cursus en faisant de très bons stages afin de mettre en valeur leur formation technique et acquérir un excellent niveau d’anglais. Dans le secteur du nucléaire, les projets et les clients sont internationaux. Il faut donc être capable de travailler dans une équipe pluriculturelle. Les futurs candidats qui n’ont pas un très bon niveau en langues doivent impérativement se prendre en main pour progresser dans ce domaine. »
Quels sont les métiers qui recruteront d’ici à 5 ans ?
« Il y aura de la place pour beaucoup de monde ! Une grande variété de profils intéresse le secteur du nucléaire, aussi bien dans l’ingénierie (conception, construction et déconstruction des centrales) que dans l’exploitation nucléaire (conduite et maintenance) et à tous les niveaux de formation, de bac à bac +5. Le secteur de la recherche et développement (R & D) recrute également. »
Quels choix d’études aujourd’hui ?
« Pour avoir le plus de chances d’être recruté, il faut aller vers les filières qui proposent des cursus en électrique, électrotechnique, automatisme, chimie, mécanique, génie civil et, dans une moindre mesure, en logistique et environnement. Des profils généralistes sont aussi recherchés.